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Psychologie et comportement en relation avec la soumission à une autorité : "Qui est le monstre ?"
Vidéo # 1029 en Français () insérée le Mardi 13 Avril 2010 à 1h 30m 13s dans la catégorie "Comportement, Psychologie, Propagande, et Manipulation"
Durée : 02 min 30 sec
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Avant de
lire plus avant ce commentaire, je vous recommande de commencer par regarder la vidéo,
et de prendre connaissance, ensuite seulement, du texte ci-dessous.
Cette séquence pose intelligemment la question de la dualité dans la problématique du chef donnant un ordre erroné, ou inique, à un subordonné.
Cet extrait pose crûment la question de savoir qui est le monstre des deux.
Bien souvent, dans ce genre de situation, et aussi dans les affaires de corruption, les gens ne voient qu'une seule facette de la médaille.
Dans le cas de la corruption, on ne voit que celui qui accepte la corruption en échange généralement de quelque argent, mais on oublie le corrupteur...
Ici, la situation est inverse : on voit l'ordre aberrant et tyrannique du chef, et on en oublie la soumission stupide du subordonné.
Dans les deux cas, ce qu'il faut comprendre et retenir, c'est :
1) Que les problématiques ont un aspect dualiste, elles ont toujours deux faces, comme les deux faces d'une pièce de monnaie.
2) Que ces situations n'arrivent, et ne sont possibles, que parce-que les protaganistes s'oublient eux-mêmes, qu'ils oublient leur conscience, leur propre Être.
"S'oublier
soi-même est le comble de la stupidité,
car alors survient la fascination et le rêve."
Samaël Aun Weor.
"S'oublier soi-même a des
conséquences incalculables."
Samaël Aun Weor.
Il est important de comprendre ici que l'oubli de soi permet l'identification avec un défaut psychologique, la peur dans le cas de cet extrait (la peur de désobéir, la peur du chef, la peur de se faire licencier, la peur de déplaire au Chef, la peur du regard et du jugement de l'autre, la peur de la réprimande, la peur d'être marginalisé, etc.), et que cette identification conduit mécaniquement à la fascination de la conscience induite par le défaut, qui se termine alors inexorablement en rêve ou sommeil de la conscience, un état où la conscience, totalement hypnotisée, n'est plus aux commandes du mental et du corps, et où le défaut a pris le contrôle de la machine humaine, et peut faire ainsi toutes les bêtises, même les plus inimaginables et horribles...
Dans cet état hypnotique, et endormi, de la conscience, celle-ci ne peut plus intervenir, elle rêve ou elle dort profondément, et dès lors, TOUT peut arriver. Voilà pourquoi "s'oublier soi-même a des conséquences incalculables"...
Alors que faire ?
L'unique moyen de rester aux commandes de notre machine humaine, c'est de
demeurer en "rappel de soi", d'avoir continûment conscience de notre conscience,
et d'éviter à tout prix de nous identifier avec tout ce qui peut surgir dans
notre intérieur.
À partir du moment où l'on s'oublie soi-même, c'est que l'on s'est laissé
distraire par un ego, par un défaut psychologique qui habite comme un voleur
dans notre propre maison, dans notre propre champs, et alors survient mécaniquement
l'identification, la fascination, puis finalement le rêve ou sommeil de la
conscience.
Cette distraction produite par un ou plusieurs défauts de la méduse psychologique ésotérique, est symbolisée par le "Joker", ce bouffon surmonté d'un chapeau tentaculaire, chacune de ses tentacules symbolisant un aspect particulier de l'Ego, du Moi, du Satan Interne, et finissant par une clochette, symbole des tentatives récurrentes de chaque ego, de chaque agrégat psychologique, de distraire la conscience pour provoquer l'oubli de soi qui conduit à une fatale identification.
Dans cette vidéo, monsieur De Blénac (joué par Jacques François) s'est oublié ainsi lui-même. Il a oublié sa propre conscience, son propre Être, parce-qu'il a peur du Président Pierre Rambal-Cochet (joué par Michel Bouquet), et il ne veut en aucun cas lui déplaire.
Le cœur de cette problématique, c'est de comprendre qu'il faut toujours suivre notre propre conscience, non comme quelque chose qui serait un dictat, une tyrannie moralisatrice, non, mais parce-que notre conscience est le centre même de notre Être, et seul notre propre Être sait ce qui est bon pour lui, seul notre propre Être peut nous guider, et nous envoyer les impulsions étriques et les intuitions qui seront à même de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Quand on sait, en plus, qu'au fond de notre propre Être se trouve Lui, la monade Divine, le Père Divin particulier, qui est en secret, on comprend mieux dès lors pourquoi notre propre Être est le seul à pouvoir nous conseiller et nous guider sagement.
"J'ai cherché le bien-aimé partout à travers le monde,
et il m'attendait dans ma propre maison."
Une parole chère aux Soufis.
Cette problématique est universelle, et c'est pourquoi je vous recommande, plus que vivement, de voir absolument "l'expérience de Milgram" (une vidéo visible aussi sur ce site, [ici]), reproduite dans l'émission de "La zone Xtrême : le jeu de la mort", une vidéo incontournable, visible aussi sur ce site, [là], qui vous permettra d'explorer le conflit qui survient à l'intérieur de l'humanoïde intellectuel, erronément appelé homme, entre la conscience et les défauts psychologiques qui ont élu domicile dans la propre maison de celui-ci, et de surcroît, sans même qu'il en soit au courant...
La première ruse des Ténèbres, c'est de faire croire qu'elles n'existent pas.
Pas vu, pas
pris,
Pas pris, pas compris
Pas compris, pas détruit.
Une vidéo ayant un caractère didactique de première importance. Un must. À voir absolument.
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