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Mercredi 14 Février 2024 - News # 81510 

 

L'ARCOM initie un coup d'État dans les médias :

La caste étend son emprise sur tous les médias.

C'est très grave !

En complément sur ARCOM :

       

 


Samedi 11 Novembre 2023 - News # 77668 
11 novembre 1968, discours aux Invalides du Général de Gaulle, à l'occasion du cinquantenaire de l'armistice du 11 novembre 1918. Il rend hommage à l'armée française et au peuple français tout entier :

« Un demi-siècle s'est écoulé sans que le drame de la grande guerre se soit effacé de l'âme ni du corps des nations, et tout d'abord de la nôtre.

Telles ont été, en effet, les dimensions physiques et morales de l'épreuve que rien ne fut plus après comme il en était avant. La société des hommes, toute entière : régimes, frontières, lois, force, relations entre les Etats, mais aussi doctrines, vie des familles, richesses, situations, rapports personnels, a changé de fond en comble.

En somme les immenses évènements, politiques, économiques, sociaux, qui depuis ont encore bouleversé le monde, la deuxième guerre générale qui l'a déchiré de nouveau, les tensions et les conflits qui le troublent en ce moment même sont les conséquences directes de la colossale révolution frayée alors par les armes et où la race humaine en vint à perdre l'équilibre qu'elle n'a pas jusqu'ici retrouvé.

Dans la lutte mondiale commencée le 2 août 1914 et terminée le 11 novembre 1918, l'action de la France fut capitale.

Pourtant, parmi les nations que l'on appelait alors les grandes puissances, sa dimension numérique, après une longue dénatalité, était moindre que celle des autres.

Mais, le fait est, que les deux grandes batailles qui tranchèrent la destinée, la première et la dernière de la guerre, ont été des batailles de France.

Que notre armée prit dans l'une et dans l'autre une part prépondérante. Qu'elle en fit de même dans chacune des grandes entreprises de destruction réciproque qui marquèrent la lutte d'usure.

Que néanmoins, elle ne manqua pas d'intervenir sur une large échelle, dans les Balkans et en Italie, d'aider à libérer la Palestine, le Liban, la Syrie, et de l'emporter en Afrique, tandis que dans les opérations menées sans relâche sur la mer pour les communications, faute desquelles tout eût été vain, notre flotte joua un rôle proportionné à nos besoins.

Bien des choses pourtant nous ont manqué, beaucoup d'autres furent gaspillées, maintes erreurs ont été commises.

Certes, la République mobilisa et mit en ligne, dès les premiers jours, une armée puissante, ardente, et longuement préparée, mais cette armée était dépourvue d'artillerie lourde, insuffisamment dotée d'armes automatiques, médiocrement outillée en moyens de transmissions, d'observation, de transport.

Certes, pendant les trois années qui suivirent la victoire de la Marne, les offensives visant à percer le front adverse, en Champagne, en Artois, sur la Somme, sur le Chemin des Dames, l'attaque qui essaya de forcer le passage des Dardanelles, la défense opposée aux diverses tentatives de rupture entreprises par les allemands furent menées avec une détermination et une ténacité extrême.

Mais faute qu'ait pu être construit, à temps, assez de canons, fabriqué assez de munitions et de chars, nous payâmes d'énormes pertes ces chocs terribles et sans décision.

Certes, tout au long de la conflagration, nos pouvoirs publics montrèrent une résolution et une activité certaines, mais combien nous ont coûté les crises politiques d'où en 4 ans sortirent 7 gouvernements et 7 ministres de la guerre. Et cependant, en dépit de tout, la France tint bon jusqu'au jour où elle se fut mise elle-même en mesure de se saisir de la victoire.

C'est qu'elle sut compenser à mesure, tant de lacunes, d'inconséquence, de retard, par une cohésion nationale, une capacité de sacrifice, un déploiement de valeurs humaines sans exemple dans son histoire.

Toutes les raisons, qu'elles fussent inspirées par le simple amour de la patrie, ou par la fureur de subir l'invasion, ou par l'espoir de reprendre l'Alsace et la Lorraine perdues, ou par le dévouement à la cause de la liberté, ou par l'idée que si on gagnait, il n'y aurait plus de guerre, ou par l'acceptation religieuse du destin, toutes ces raisons ont concouru à ceci : que la France, le peuple français, tira de lui-même un effort qui fut comparativement le plus grand parmi tous les belligérants.

Indépendamment des précieux contingents qui lui vinrent d'Afrique et d'Asie, la France a fait combattre au total 7 millions huit cent mille hommes, 20% de sa population, soit un pourcentage sans égal. En même temps, prodiguant l'action, sans disposer de tous les moyens voulus, c'est elle qui perdit relativement le plus de son sang.

La proportion des soldats tués par rapport à la population atteignit pour les français 3,5%, c'est-à-dire la plus élevée de toutes, est d'autant plus lourde pour nous que ces morts étaient des jeunes gens, et que de toute l'Europe nous en étions les plus dépourvus.

A ces pertes humaines, gigantesques, s'ajoutèrent pour la France des dépenses qui l'étaient aussi.

Pour fabriquer le matériel qu'il nous fallait, pour acheter et importer les combustibles, les métaux, les outillages indispensables, pour suppléer au fait que presque toutes nos mines de charbon et de fer, les trois quarts de nos hauts fourneaux, le tiers de nos usines, se trouvaient aux mains de l'ennemi, il nous fallût sacrifier la moitié de notre fortune nationale, sans préjudice de ce que nous coûterait ensuite la réparation des dommages.

Cependant, notre industrie trouva moyen de produire 36.000 canons, 35.000 chars, 35.000 avions, dis-je, 5.000 chars, 300 000 mitrailleuses, de sortir en moyenne, chaque jour, 300 000 obus, et 400 000 kilos de poudre.

A la fin, c'est nous qui, matériellement, étions les plus forts. Si au début du conflit, l'ennemi pouvait lancer deux fois plus de projectiles que nous, il arriva que pendant la suprême bataille nous l'avons écrasé de feux deux fois plus puissants que les siens.

Il est vrai que la nation armée trouva, aux moments extrêmes, des chefs capables de conduire son effort, parmi les hommes qui, souvent avec de grands talents, portèrent les principales responsabilités politiques, Raymond Poincaré, au sommet de l'Etat, déploya depuis le premier jusqu'au dernier jour, pour le service de l'union sacrée et de la résolution nationale, des trésors de vigilance, de conscience et de compétence.

A la tête du gouvernement, Georges Clemenceau mena la guerre et galvanisa le pays, assez à temps et assez fort, pour résister aux ultimes assauts de l'ennemi et de la trahison, et marcher jusqu'à la victoire.

Dans la phalange des officiers généraux qui commandèrent avec le plus d'éclat, huit maréchaux de France ont mérité d'atteindre au sommet de la gloire militaire. Joffre, qui, après la surprise malheureuse du début, sut décider, imposer, diriger, la manoeuvre et l'offensive qui ont sauvé notre pays.

Foch qui, à force de capacité, de volonté, d'autorité, rétablit le front ébranlé, prit à son compte la charge et l'honneur insigne de commander toutes les forces des alliés et régla leur marche en avant jusqu'au jour où l'ennemi fut contraint de venir se rendre à Rethondes, pour éviter de rouler au gouffre d'un désastre illimité.

Pétain qui, ayant brisé à Verdun l'effort acharné des allemands, ranima l'armée française en guérissant son moral blessé, en l'organisant autour de l'armement moderne qui sortait enfin des usines et ne l'engageant jamais qu'après avoir méthodiquement tout disposé pour le succès.

Franchet d'Esperey, plein d'audace, aussi bien que de sens pratique, qui mena les Français, les Britanniques, les Italiens, les Serbes, les Grecs placés sous ses ordres, sur le théâtre d'opérations des Balkans à une victoire décisive qui annonçait le triomphe final. Fayolle, Gallieni, Lyautey, Maunoury qui, chacun à sa manière et suivant sa mission, furent de grands maîtres de l'action comme ils l'étaient aussi de la pensée.

La patrie se souvient.

Sans doute après l'effort démesuré de la première guerre mondiale, notre peuple, au cours de la seconde, a-t-il paru d'abord s'abandonner, sous la violence et la surprise d'un choc, que l'infirmité de son système militaire et celle de ses institutions, ne lui avaient pas permis d'empêcher ni de repousser.

Mais s'il parvint en dépit de tout à partir du fond de l'abîme, à reprendre possession de lui-même, à remonter la pente, jusqu'à remporter la victoire avec ses vaillants alliés, à s'assurer dans l'univers d'un rang digne de ce qu'il est, grâce à quoi nous pouvons, aujourd'hui, admettre parmi nos amis ceux qui étaient nos ennemis, autrefois.

Ce combat pour le salut fut suscité une fois de plus par la flamme de la foi et de la fierté nationale.

Mais c'est la même flamme qui, une génération plus tôt, inspirait le pays tout entier, qui lui faisait dresser ensuite les monuments aux morts de toutes nos villes et de tous nos villages qui, chaque 11 novembre, rassemblait les populations autour des drapeaux de nos anciens combattants, qui brûle toujours, symboliquement, sous l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

C'est cette même flamme, qui inspirera, au nom de l'avenir, comme elle l'a fait au nom du passé, l'âme de la France éternelle. »

Quel homme d'État !

Quel Français !

Nos traîtres de politiciens sont des putains de clowns wokes en guimauve à côté.


Jeudi 24 Août 2023 - News # 74003 

Jean Raspail : "Du tutoiement et du vouvoiement" :

S'il existe en français, pour s'adresser à autrui, deux pronoms personnels de la deuxième personne, l'un au singulier, TU, l'autre où pluriel, VOUS, appelé pluriel de politesse, c'est que notre langue se plaît à certaines nuances qui sont les bases de la civilité. Il ne s'agit pas là de code, de formalisme de classe, de snobisme, de règles mondaines, mais simplement d'usages naturels, qui se perdent et qui faisaient, entre autres, le charme et l'équilibre de la France et le plaisir d'être Français.

Ce plaisir-là s'émousse. On me dira que d'autres motifs plus graves et plus irritants y concourent, d'autres lésions de civilisation, et que c'est considérer les choses par le petit bout de la lorgnette, mais dans ce seul domaine de la civilité, de petites causes peuvent entraîner de grands effets dévastateurs.

La Révolution française, jusqu'à l'avènement du Directoire, savait ce qu'elle faisait en imposant le tutoiement général et en interdisant l'emploi des vocables Monsieur et Madame qui marquaient au moins une déférence réciproque : elle égalisait au plus bas niveau, celui du plus grand dénominateur commun de la familiarité.

Aujourd'hui, ce sont d'abord nos enfants que nous voyons condamnés à être partout tutoyés, comme sous la Révolution. Je ne m'en prends point au tutoiement naturel d'affection et d'intimité (la famille, les amis), ou de solidarité (les copains, les camarades,), mais à celui que leur infligent systématiquement les adultes, comme si l'enfant n'avait pas droit au respect et à la liberté de choisir selon son coeur et ses humeurs qui a, ou qui n'a pas, le loisir de le tutoyer.

D'une façon significative, et qui ne doit rien au hasard, cela commence dès l'école, où plus un instituteur ne prend la peine de vouvoyer (ou voussoyer) un enfant. Au premier jour de classe, l'ex-maître devenu enseignant par banalisation de la fonction et refus de cette sorte de sacerdoce qu'elle représentait autrefois, ne demande plus à l'enfant dont il fait connaissance: « Comment vous appelez-vous ? », ce qui serait au moins du bon français, mais : « C'est quoi, ton nom ? »

Sans que l'enfant en ait conscience, le voilà déjà rabaissé, marqué comme un élément de troupeau. On lui eût dit « vous » d'emblée, ainsi qu'à ses camarades, qu'ils en auraient retiré, tous ensemble, l'impression d'être considérés et appelés à de grands destins, ce qui est faux, naturellement, pour la plus grande partie d'entre eux, mais représente quand même un meilleur départ dans la vie que d'être ravalés dès l'enfance au matricule du tutoiement.

Le jeune élève va être vite conditionné. Dès qu'il saura lire et écrire, ses premiers livres « d'éveil » lui poseront leurs premières questions sous la forme autoritaire du tutoiement : « Dessine ici un arbre, une vache.... » ou encore : « Écris les noms des fleurs que tu connais... » Ce n'est pas bien méchant, mais c'est ainsi que le pli se prend.

Au catéchisme, devenu catéchèse, l'accueil en TU n'es pas différent, mais ses effets en sont plus marquants, car il s'agit de choses plus graves : c'est l'âme qui se fait tutoyer d'entrée. L'ouvrage « Pierres vivantes » qui fit couler tant d'encre à cause de certaines énormités qu'il contient, distille son enseignement par le biais d'une complicité, et non d'un magistère, que le tutoiement impose à l'enfant.

Tout cela semble si bien admis, que c'est un aspect des choses que personne, à ma connaissance n'a jusqu'à présent souligné. On pose pour principe que l'enfant s'y trouve plus à l'aise. C'est sans doute vrai eu premier degré. Cette pente-là est facile et semble toute naturelle C'est justement pourquoi l'on devrait s'en méfier...

Car dans cet immense combat de société qui divise le pays depuis déjà longtemps, et qui est loin d'être terminé, quelles que soient ses péripéties politiques, nos enfants sont un enjeu formidable : ils représentent l'avenir. Tout se tient et c'est au nom de l'égalitarisme et de l'uniformité larvée qu'on prive ainsi l'enfant de la déférence élémentaire et du respect qu'on lui doit.

Le tutoiement qui sort de la bouche d'un instituteur, fût-il de l'enseignement privé, et de la plupart de ceux qui font profession de s'occuper des enfants, est d'abord un acte politique, même s'il est inconscient. Cela fait partie du dressage, et cela donne des résultats. Déjà, une bonne partie de la France adulte, et toute la France juvénile, se tutoient, dans un grand dégoulinement de familiarité, qu'on appelle aujourd'hui la CONVIVIALITÉ, mot de cuistre, alibi de cuistre, camouflage de cuistre. De la convivialité à la vulgarité, le pas est vite franchi.

Dans de nombreux milieux du travail, le tutoiement devient un passeport obligatoire, dont on ne saurait se passer sous peine de déviationnisme bourgeois, alors que, chez les compagnons d'autrefois, c'était le vouvoiement qui marquait l'esprit de caste. De CASTE, pas de classe.

Au sein du parti communiste, comme du parti socialiste, dans la « République des camarades », le tutoiement est de rigueur. Seul François Mitterrand y faisait exception lorsqu'il était premier secrétaire de son parti. Il détestait qu'on le tutoie, et allait jusqu'à l'interdire, ce qui montre assez bien, à mon sens, que son socialisme était seulement d'ambition et non de conviction...

Mais, pour le commun des Français, aujourd'hui, il importe de ne pas être FIER, car ce mot-là, justement, par ce qu'il entraîne de dignité et de sentiment élevés, est devenu l'un des nouveaux parias de notre vocabulaire.

Cela peut paraître sympathique, amical, empreint de simplicité. En réalité, ce n'est qu'un piège. Quand les convenances du langage tombent, l'individu perd ses défenses naturelles, rabaissé au plus bas niveau de la civilité. N'a pas d'autre but non plus la destruction de la langue française préparée dans les laboratoires subversifs de l'Éducation nationale, et dont on mesure déjà les effets...

Pour ma part, j'ai été dressé autrement. Je me souviens de la voix du maître qui tombait de l'estrade : «Raspail! Vous me copierez cent fois...» ou : «Raspail! Sortez!»

J'avais neuf ans. C'était juste avant la guerre, dans une école laïque de village. Plus tard, au lycée (et ce n'est pas pour rien qu'on a cassé certaines façons, là aussi), les professeurs nous donnaient naturellement du MONSIEUR sans la moindre dérision : « Monsieur Raspail, au tableau ! » On se vouvoyait entre condisciples, réservant le tutoiement à un nombre restreint de camarades choisis.

Choisir, tout est là ! Ne rien se laisser imposer sur plan des usages, ni le tutoiement d'un égal, ni à plus forte raison celui d'un supérieur.

Il y avait une exception, de ce temps-là : le scoutisme. Je me souviens de ma surprise quand je m'étais aperçu, à onze ans, qu'il me fallait tutoyer cet imposant personnage en culottes courtes qui devait bien avoir trente ans, et qui s'appelait le scoutmestre, et qu'à l'intérieur de la troupe tout le monde se tutoyait aussi avec une sorte de gravité. Mais il s'agissait là d'une coutume de caste, d'un signe de reconnaissance réservé aux seuls initiés, comme la poignée de main gauche, l'engagement sur l'honneur, et les scalps de patrouille, car le scoutisme avait alors le génie de l'originalité, une soif de singularité forcenée, dont nous n'étions pas peu fiers. On se distinguait nettement de la masse, on s'élevait par degrés à l'intérieur de cette nouvelle chevalerie, mais il fallait s'en montrer digne.

En revanche, on vouvoyait Dieu. Cela nous semblait l'évidence même. La prière scoute chantée commençait ainsi: « Seigneur Jésus, apprenez-moi à être généreux, à Vous servir comme Vous le méritez... » C'est la plus belle prière que je connaisse. Il m'arrive encore de m'en servir. Voit-on comme la musique des mots eût été différente à la seconde personne du singulier, et comme elle parlerait autrement à l'âme: « ... A Te servir comme Tu le mérites. » ? C'est sec, cela n'a pas de grandeur, cela ne marque aucune distance, on dirait une formalité. Et cependant, aujourd'hui, c'est ainsi que l'on s'adresse à la Divinité, on lui applique le tutoiement le plus commun en français. Et le reste a capoté en série: la liturgie, le vocabulaire religieux, la musique sacrée, le comportement de la hiérarchie, la laïcisation du clergé, la banalisation du mystère, si l'on s'en tient aux seules lésions apparentes. Dieu est devenu membre du parti socialiste. L'usage est de le tutoyer.

Au chapitre des habitudes, ou plutôt des attitudes, j'ai conservé celle de vouvoyer aussi les enfants qui ne me sont pas familiers, et d'appeler Monsieur ou Mademoiselle les jeunes gens que je rencontre pour la première fois. La surprise passé, ils me considèrent avec beaucoup plus de sympathie, et j'ai même l'impression qu'ils m'en sont reconnaissants. Nous tenons des conversations de bien meilleure venue, et les voilà qui se mettent à surveiller leur langage, c'est-à-dire à s'exprimer correctement en français, comme si d'avoir été traités avec déférence leur donnait des obligations nouvelles et salutaires. Les négations et les liaisons réapparaissent miraculeusement dans la phrase (je n'ai pas, au lieu de j'ai pas, c'est-t-un an lieu de c'est-h-un, etc.), la prononciation se redresse (je suis pour chuis, je ne sais pas pour chais pas, etc.), le goût de l'élégance verbale ressuscite. Faites vous-même l'essai, vous verrez. La dignité du langage et la dignité de la personne se confondent le plus souvent. Voilà pourquoi l'on parle si mal en ce moment...

Oserai-je avouer ici que mes enfants me vouvoient, et vouvoient également leur mère ? Cela depuis leur plus jeune âge, et sans aucun traumatisme. Sans vouloir convertir personne à ce qui peut paraître une ostentation, là aussi il faut constater que le langage courant au sein de la famille s'en trouve naturellement affiné. Et même dans les affrontements, qui ne manquent pas, un jour ou l'autre, vers la fin de l'adolescence, d'opposer les enfants à leurs parents, le vouvoiement tempère l'insolence et préserve de bien des blessures. Il en va de même entre époux, encore que ce vouvoiement-là soi devenu aujourd'hui une sorte de curiosité ethnographique, et Dieu sait pourtant les services de toutes sortes qu'il rend. Je le pratique depuis trente-cinq ans que je suis marié. C'est un jeu divertissant, dont on ne se lasse jamais. Même dans le langage le plus routinier, l'oreille est toujours agréablement surprise. Les scènes dites de ménage, fussent-elles conduites avec vigueur, s'en trouvent haussées à du joli théâtre. On a envie de s'applaudir et de souper ensemble au champagne après le spectacle. Toutes les femmes qui ont compté dans ma vie, je les ai toujours voussoyées, et réciproquement, pour l'honneur de l'amour en quelque sorte. Puis-je espérer, sans trop, y croire, que, tombant sur cette chronique, un jeune couple s'en trouvera convaincu, au moins curieux de tenter l'expérience ? En public, ils étonneront les autres, ce qui est déjà une satisfaction en ces temps d'uniformité où se nivellent médiocrement les convenances sociales. En privé, ils s'amuseront beaucoup aux mille et une subtilités, du vous, et je prends le pari qu'ils ne rebrousseront pas chemin de sitôt.

Dans un tout autre domaine, j'assistais récemment aux obsèques d'un ami cher, Christian, de son prénom, mais il avait aussi un nom, fort joli nom d'ailleurs. Eh bien, le prêtre, qui l'avait jamais vu vivant, qui ne l'avait même jamais vu du tout, le trairait à tu et à toi, selon les piètres dispositions du nouvel office des morts : « Christian, toi qui.. Christian, toi que... Christian, Dieu te... et ta famille... » Exactement comme pour les enfants sans défense ! En vertu de quoi, au nom de quoi, la familiarité doit-elle répandre ses flots visqueux jusque sur les cercueils ? Bossuet tutoyait-il les princes en prononçant leurs oraisons funèbres ? Or chaque défunt est un roi, enfin couronné, et sacré à jamais. Quant au nom patronymique de Christian, celui sans lequel le prénom de baptême n'est rien, il ne fut pas une seule fois prononcé ! Et pourquoi pas la fosse commune obligatoire, dans la même foulée...

Car me frappe tout autant, l'emploi généralisé du prénom seul, en lieu et place du patronyme précédé on non du prénom, et cela dans toutes les circonstances de la vie où il n'est pas nécessaire de présenter une carte d'identité : « C'est quoi, ton nom? Serge. Moi, c'est Jocelyne... » Serge qui ? Jocelyne qui ? Les intéressés eux-mêmes semblent ne plus, s'en soucier. Il y a des dizaines de milliers de Serge, des dizaines de milliers de Jocelyne, alors qu'il n'existe qu'un seul Serge X., qu'une seule Jocelyne Z. Mais on se complaît dans l'anonymat. On y nage à l'aise, on s'y coule avec délices, on n'y fait pas de vague, semblable aux milliers de milliers, on n'éprouve pas le besoin de faire claquer son nom comme un drapeau et de brandir ce drapeau au dessus de la mêlée.

Qu'on se rassure, toutefois. Il nous restera au moins à chacun, le numéro matricule de la Sécurité sociale. Celui-là, on y tient.

J'en connais même qui se battront pour ça...

Jean Raspail.

Source ().

Un magnifique texte, plein de bon sens.

Je souscrit entièrement.

Méfiez vous des gens qui vous tutoient d'emblée : il s'agit d'une attaque psychologique.

Le vouvoiement est une marque de respect de l'autre.

Le tutoiement ne peut être utilisé qu'avec des gens proches et des amis, et pas systématiquement. C'est une question de feeling. On peut aussi se vouvoyer parfois entre époux et épouse, selon ce qu'on a à dire, ou le moment : cela a un charme certain tout à fait délicieux.

En complément sur Jean Raspail :

En complément sur vouvoiement :

En complément sur tutoiement :

   

Lundi 14 Août 2023 - News # 73615 

"LA RÉALITÉ OUBLIÉE DERRIÈRE L'ÉMANCIPATION DES FEMMES - Véra Nikolski" - Par Élucid  :

SYNOPSIS :

▶ Véra NIKOLSKI est essayiste et normalienne, titulaire d'un DEA de sciences sociales et d'un doctorat en science politique. Elle vient de sortir « Féminicène » chez Fayard, un ouvrage précieux qui propose une vision complémentaire à celle d'Emmanuel Todd sur l'histoire de l'émancipation des femmes, et les menaces qui pèsent sur leur liberté. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Véra Nikolski propose une lecture matérialiste de la condition des femmes, et appel ces dernières à en prendre conscience, pour adapter la lutte aux enjeux à venir dans un monde aux ressources limitées, qui a entamé son déclin. Les droits des femmes doivent être absolument préservée, et l'égalité à tout prix recherchée, mais les propositions de certaines féministes - très entendue aujourd'hui - ne sont hélas pas adaptées à cet objectif.

SOMMAIRE :

00:00:00 - 00:01:46 : Zapping
00:01:46 - 00:02:06 : Présentation
00:02:06 - 00:06:20 : Les réelles raisons de l'émancipation des femmes
00:06:20 - 00:12:46 : Le rôle des luttes féministes
00:12:46 - 00:14:13 : Pourquoi si peu de réaction de la part des hommes ?
00:14:13 - 00:22:16 : La division du travail
00:22:16 - 00:28:10 : La condition des femmes dans les sociétés primitives
00:28:10 - 00:32:41 : Pourquoi la domination masculine a perduré après la révolution néolithique
00:32:41 - 00:42:23 : L'anthropocène émancipateur
00:42:23 - 00:47:30 : La mortalité infantile
00:47:30 - 00:52:47 : Le rôle du capitalisme
00:52:47 - 00:58:02 : Émancipation réelle ou nouvelle forme d'exploitation ?
00:58:02 - 01:05:15 : La division du travail aujourd'hui
01:05:15 - 01:14:25 : L'avenir : quel danger pour les femmes ?
01:14:25 - 01:18:52 : Le féminisme d'aujourd'hui
01:18:52 - 01:24:30 : Comment éviter un retour en arrière ?
01:24:30 - 01:27:28 : Deux esprits du féminisme : faire ou réclamer
01:27:28 - Question finale

Non évalué.

En complément sur Élucid :

       

Samedi 24 Juin 2023 - News # 71339 

« Les médias et la gauche mentent aux Français ! » - Samuel Lafont (Reconquête!) dans Le Samedi Politique - Par TVLibertés (TVL) :

SYNOPSIS :

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👉 Pour faire un don : https://bit.ly/3P9ifU5 ()
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Samuel Lafont est porte-parole de Reconquête, le mouvement d'Éric Zemmour. Il revient sur l'actualité nationale et internationale dans "Le Samedi Politique", alors même que les militants et soutiens du mouvement se retrouvent en Sologne pour la Fête de la Violette, rendez-vous de la droite initié par Guillaume Peltier en 2013 pour redynamiser la figure de Nicolas Sarkozy.

La semaine dernière, Éric Zemmour était en déplacement à Brest, dans le Finistère. Un territoire plutôt ancré à gauche... Des individus, vraisemblablement d'extrême-gauche, sont venus en masse pour perturber le rendez-vous et au moins un blessé est à déplorer. Pour l'heure, deux individus ont été identifiés par la police. Du côté des médias, le traitement était assez stupéfiant.

Une actualité rapidement éclipsée par la révoltante agression d'une vieille dame et sa petite fille à Bordeaux, qui a poussé une partie de la gauche et de l'intelligentsia parisienne à hurler à la récupération politique pour tous les mouvements qui ont réclamé une prise de conscience quant à l'insécurité qui frappe notre pays.

À un an des élections européennes, Samuel Lafont revient également sur le projet de Reconquête, alors que la France a reçu la présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, notamment pour évoquer les questions migratoires. Un sujet particulièrement complexe au vu des contraintes de plus en plus lourdes imposées par Bruxelles, à l'image de la politique de quotas où chaque pays devra s'acquitter de 20 000 € par clandestin refusé sur son sol. L'occasion de questionner en profondeur les propositions de Reconquête dans une France caporalisée par l'UE.

Une UE qui s'impose également dans les décisions sur le conflit ukrainien, comme en témoignent les 55 milliards € débloqués cette semaine par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sans que l'on sache réellement pour quoi faire...

Non évalué.

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Mercredi 7 Juin 2023 - News # 70505 

« 2 facteurs permettent les destructions massives des populations » –  Avec Ariane Bilheran - Par Epoch Times  :

SYNOPSIS :

Diplômée de l'École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Elle est spécialisée dans l'étude de la psychopathologie du pouvoir, de la manipulation, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.

Il y a quelques mois, elle a publié un nouvel ouvrage intitulé « Sur le Totalitarisme, Conférences 2021-2022 ». Un opuscule qui rassemble une série de conférences consacrées au phénomène totalitaire.

Au regard de ses travaux en psychopathologie, Ariane Bilheran considère notamment que le totalitarisme correspond « à un délire paranoïaque », c'est-à-dire « une pathologie de contrôle » et « de persécution » des populations.

« La spécificité du totalitarisme consiste à viser la domination totale, notamment sur la vie intime des gens, souligne la philosophe. Le totalitarisme s'approprie le corps des individus et les réduit à des corps que l'on peut anéantir. Dans le système totalitaire, l'être humain devient superflu. »

Selon l'auteur, le totalitarisme fonctionne à l'idéologie – « une narration mensongère du point de vue de la vérité et de la réalité de l'expérience vécue » – et recourt à la propagande pour endoctriner les masses.

« Les masses sont fabriquées. Cette fabrication passe essentiellement par la propagande, c'est-à-dire la répétition permanente d'un mensonge. C'est un lavage de cerveau. Nous avons aujourd'hui des boîtes à endoctrinement qui sont notamment la télévision et tout le règne de l'image en général », poursuit la philosophe.

Outre le caractère mensonger des récits fabriqués par le pouvoir totalitaire, Ariane Bilheran relève le recours systématique aux paradoxes, qui permettent de sidérer la pensée, ainsi que la manipulation des émotions « à la terreur et à la culpabilité ».

« La langue totalitaire change le sens des mots et introduit une série de paradoxes qui empêchent d'avoir accès à une langue qui permet de nommer la vérité des choses et de l'expérience. Quand on appelle santé publique le fait de ne pas soigner des gens, par exemple, nous sommes dans un langage mensonger. »

Inspirée par les travaux d'Hannah Arendt, la philosophe estime que « le système totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu, et une masse d'individus crédules et obéissants ».

« L'individu, parce qu'il appartient à un groupe, parce qu'il ne veut pas sortir de cette appartenance, va accepter différentes situations intolérables. À partir du moment où il s'est engagé dans des actes, c'est beaucoup plus difficile de faire machine arrière car il a accepté une collaboration et, inconsciemment, il est très compliqué pour lui d'assumer sa propre culpabilité. »

Pour Ariane Bilheran, la lutte contre totalitarisme consiste notamment à sortir des conditionnements collectifs pour reprendre « son pouvoir personnel », cultiver sa liberté d'esprit et sa spontanéité afin de retrouver « le chemin de notre vie intime ».

« Nous avons affaire à un empoisonnement minutieux, généralisé, pas uniquement alimentaire, mais d'abord mental et émotionnel, remarque-t-elle. La meilleure résistance au totalitarisme, c'est de nourrir l'âme humaine. »

« Tout le monde doit s'interroger sur ses actes, ses choix et ses prises de décision. À quel moment et pourquoi est-ce que je collabore à ce système totalitaire ? Est-ce que je le fais par peur ? Par culpabilité ? Pour être tranquille ? Parce que j'y crois ? Tout cela doit être clarifié », conclut Ariane Bilheran.

00:00 Intro
02:09 En quoi la psychopathologie peut-elle aider à comprendre le phénomène totalitaire ?
05:38 En quoi sommes-nous confrontés à un nouveau totalitarisme à l'échelle planétaire ?
17:43 En quoi la dérive totalitaire était-elle en gestation depuis plusieurs années ?
23:17 Comment distinguer totalitarisme, dictature, tyrannie et despotisme ?
27:32 Pourquoi le pouvoir totalitaire cherche-t-il à amener les individus à s'autodétruire ? Quels sont les moyens qu'il emploie pour y parvenir ?
33:37 Pourquoi les masses acceptent-elles de collaborer et de se soumettre ?
44:22 Pourquoi le totalitarisme est-il voué à s'effondrer tôt ou tard ?
51:57 En quoi les témoins du phénomène totalitaire jouent-ils un rôle essentiel ? Quelles sont leurs caractéristiques ?
59:56 Le wokisme et la cancel culture participent-ils du phénomène totalitaire ?
01:06:20 Quelles sont les « urgences » qui pourraient être instrumentalisées à l'avenir ?
01:11:33 Comment combler le vide spirituel du monde moderne ? Comment retrouver le chemin de l'équilibre et de l'harmonie, la conscience du caractère sacré de la vie humaine ?
01:20:35 Conclusion

Non évalué.

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Lundi 29 Mai 2023 - News # 70048 

"Esprit de France" - Réalisé par Boyadjian Gérard  :

SYNOPSIS :

Il y a 3 ans, suite aux poursuites judiciaires d'État dont j'ai fait l'objet, est né le documentaire "Djihad Judiciaire". Une oeuvre impitoyable sur le dévoiement de la Justice de notre pays ainsi que l'inclinaison dramatique et manifeste de la Magistrature française

Aujourd'hui, je reviens vers vous avec un documentaire dense et tragique sur l'effondrement de la nation France, désormais en pleine chute libre intellectuelle, sociale, identitaire, économique... Et surtout philosophique. Ma volonté créatrice s'inscrit toujours dans la même démarche d'honnêteté intellectuelle, de liberté artistique absolue et de loyauté inconditionnelle envers ce pays qui m'a vu naitre, ma France.

Mes créations cinématographiques sont nombreuses, diverses et accessibles à tous. Néanmoins ma trajectoire personnelle controversée, car non soumise et non alignée, ne m'a jamais permis de pouvoir solliciter aides publiques ou subventions. Pire encore, je suis un artiste dont les œuvres sont au mieux, méthodiquement écartées et censurées, au pire, condamnées par la Justice de mon pays.

Ce documentaire inédit est un entretien d'où jaillissent les vérités indicibles, les opinions interdites, les pensées réfractaires, les intellects persécutés et pourchassés... Où rejaillissent ces femmes et ces hommes qui ne se soumettent pas au seul et unique discours d'un Etat, désormais contesté, et qui dans sa surenchère arbitraire devient chaque jour plus brutal et autoritaire envers ces français désabusés, sa population mutilée, son esprit piétiné.

Cette œuvre tournée, loin de chez moi, depuis mon pays adoptif qu'est le Mexique, me convoque autant qu'elle vous convie. Elle a nécessité plusieurs jours de tournage, plusieurs semaines de montage et d'innombrables heures de peaufinage afin de vous délivrer la quintessence de ce qu'un artiste libre et indépendant a le devoir de faire.

Me soutenir (financièrement) me permet d'une part de me donner ce temps crucial et nécessaire afin de réaliser et concrétiser ces œuvres indispensables à la prise de conscience individuelle en vue d'un vital et fondamental sursaut collectif. D'autre part, plus intimement, il me donne cette force spirituelle de croire que "je ne suis pas tout seul", le désir d'en faire toujours davantage mais surtout l'indescriptible honneur d'être apprécié, à la hauteur de l'exigence que je vous ai dédié.

Merci infiniment à tous... À chacun. Et que vive « L'ESPRIT de FRANCE »

Gérard Boyadjian "Un Esprit Français"
2023 Documentaire - Durée 1H45 min

Pour tous ceux qui veulent me soutenir et participer :
https://www.leetchi.com/fr/c/esprit-de-france ()

merci de me contacter par email : )

Non évalué.


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