Cette vidéo est un mini-reportage de la chaîne française "France 2" sur ces dispositifs électroniques capables de brouiller les téléphones mobiles, et donc d'interdire leur utilisation dans un périmètre donné.

Il faut dire qu'il arrive souvent de se trouver dans un lieu public où un irresponsable, un inconscient, un égoïste, un asocial, est en train de brailler dans son portable, au mépris du confort de ses voisins...

Et bien, voilà le moyen idéal de se débarrasser de tous ces genres de gêneurs : les brouilleurs GSM (appelés "cell phone jammers" aux États-Unis).

Les brouilleurs GSM émettent des ondes spécialement étudiées qui empêchent les portables de se connecter aux réseaux de téléphonie mobile. Non seulement on ne peut pas appeler, mais en plus on ne peut plus recevoir non plus. Quand aux communications qui étaient en cours lorsqu'on active un brouilleur, elles se terminent inexorablement au bout de quelques secondes...

Le rayon d'action des brouilleurs varient selon leur puissance, et leur coût : de 5 mètres pour les plus petits, à plusieurs centaines de mètres pour les appareils destinés aux forces de l'ordre ou aux salles de cours des universités.

"Vous ne pouvez plus vous passer de votre appareil cellulaire, parce qu’il fait maintenant partie de votre façon de vivre. Mais, en même temps, vous ragez contre l’utilisation abusive qu’en font certains, en public. Par exemple, vous êtes hors de vous lorsque c’est la 3e fois qu’un cellulaire sonne dans une salle de cinéma ou que vous êtes en train de connaître tous les détails de la vie privée d’un individu, parce qu’ils les crient, dans son cellulaire, à côté de vous, dans l’autobus.

C’est pour cette raison qu’existent les brouilleurs d’ondes cellulaires. Et c’est fascinant de voir la différence de politique entre les pays, face à cet équipement.

Un brouilleur d’ondes a généralement l’apparence d’un téléphone cellulaire, mais lorsqu’il est activité, il empêche toute communication dans un rayon donné (quelques mètres jusqu’à plusieurs dizaines de mètres).

• Ici au Canada, comme dans plusieurs autres pays, ce gadget est carrément illégal, pour toutes sortes de raisons.
• En France, les exploitants de salles de spectacles et de salles de cinéma peuvent en installer dans leurs locaux, à certaines conditions.
• En Inde, le gouvernement et les écoles utilisent ce genre de gadget pour «ramener la paix». En Italie, il n’est pas illégal d’en posséder un, mais il est illégal de l’utiliser… !
• Au Mexique, le brouilleur d’ondes est permis dans les prisons et utilisé (avec ou sans permission) dans les églises et les hôpitaux. Bref, chaque pays adopte sa propre loi.

Mais en y pensant bien, il s’agit d’un débat intéressant. Qui a la priorité sur l’autre ? Selon James Katz, qui est un spécialiste de la question à l’Université Rutgers, la caractéristique de l’homme du 21e siècle est son incapacité à restreindre ses activités, au bénéfice des autres. «Celui qui utilise un cellulaire dans un lieu public estime que ses droits sont au-dessus de ceux des autres et celui qui utilise un brouilleur d’ondes est convaincu que ses droits lui permettent de ne pas être importuné».

Illégaux ou pas, certains fabricants affirment que les ventes de brouilleurs d’ondes cellulaires sont excellentes, même dans les pays où ce gadget est interdit. Après tout, il doit être assez difficile de prouver qu’un individu possède un tel type d’équipement, même si aucune sonnerie ne se fait entendre quand il se trouve dans une pièce…"

Source : http://www.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2008/01/20080124-113743.html () .

Une courte vidéo, mais amusante comme tout, et qui donne des idées pour faire barrage aux asociaux égoïstes irresponsables... À voir absolument !