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Brahim Yadel, un ex-détenu de Guantanamo, témoigne
Vidéo # 1399 en Français () insérée le Mercredi 26 Mai 2010 à 2h 11m 06s dans la catégorie "Consommation, Vente, et Publicité"
Durée : 16 min 19 sec
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Cette vidéo est un extrait d'un entretien donné pas Brahim Yadel, un ex-détenu de Guantanao, à Laurent Cibien, en Septembre 2007.
La sordide affaire :
Brahim Yadel, 36 ans, né à Aubervilliers, en région parisienne, a été arrêté en Afghanistan par l’Alliance du Nord en novembre 2001, alors qu’il tentait de passer au Pakistan. Remis aux Américains contre récompense, il arrive à Guantanamo le 22 janvier 2002. Sept Français au total y seront détenus. Il est transféré en France en juillet 2004, et passe les deux années suivantes en prison. Il est libre depuis l’été 2006.
Devenu islamiste à la fin des années 90, en fréquentant la mosquée de la rue JP Timbaud, Yadel fait partie de ceux qui sont arrêtés en 98, avant la Coupe du Monde de foot. Il n'y a rien contre eux, mais ils sont soumis à un contrôle judiciaire : lui y échappe en mars 2000 pour aller s'entraîner aux armes dans les camps d'Al Qaeda en Afghanistan. Il a dit à son procès qu'il avait croisé Ben Laden, mais qu'il n'était pas d'accord avec son idéologie, que pour lui, c'était un entraînement avant tout militaire. En tous cas, il se retrouve coincé là-bas par la guerre et il cherche à passer au Pakistan près de Tora-Bora (seul passage de frontière possible). Il est blessé au dos, capturé par l'Alliance du Nord et vendu aux Américains.
Après Guantanamo, il est le seul Français à être renvoyé en prison, pour 2 ans, (à cause de cette histoire de contrôle judiciaire). En juillet 2006, lui et 5 autres Français, ont été jugés pour "association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste" à Paris. Contre Yadel, considéré comme le plus djihadiste de tous, le Parquet a requis 5 ans dont 4 avec sursis (4 ans dont 3 avec sursis pour les autres), mais le verdict a été ajourné quand il a été révélé à l'audience que la DST avait interrogé les détenus à Guantanamo même. Le verdict est finalement attendu pour début décembre 2007.
L'ARRIVÉE AU CAMP
« Quand on arrive à X Ray, c’était le premier camp, on était les premiers détenus, c’était très très dur. Bon, je vais vous donner un exemple concret : quand on arrivait dans notre cage, on était obligés de rester au centre de la cage, on n’avait pas le droit de se lever et de marcher, on devait tous regarder dans la même direction, on était dix par bloc, par chambre en fait...
LES RELATIONS AVEC LES GARDIENS
« En fait, on a senti que les gardiens, avant de venir dans notre camp, avant de faire leur job, étaient briefés. Pour eux, ils avaient en face d’eux les commanditaires des attentats de New York, des gros terroristes, des fondamentalistes, des barbares. Ils étaient gonflés à bloc.
LA VIOLENCE
« La violence physique : ce sont des passages à tabac, des coups de pieds, des coups de poings ; c’est ce que j’ai vu. Je n’ai pas été pris à part. A part, les règlements de compte, je n’ai pas été tabassé. A Guantanamo, je n’ai pas été tabassé.
LA RÉVOLTE DES DÉTENUS
« La seule fois, au camp X-Ray où il y a eu une tentative de rébellion, c’était pour une grève de la faim. Il y avait une règle : à chaque fois qu’un détenu sortait de la cage pour aller soit à un interrogatoire, soit à l’infirmerie, il fallait que la cellule soit fouillée automatiquement.
LES INTERROGATOIRES
« Les interrogatoires, c’était le point central de Guantanamo. Les interrogateurs, civils ou militaires, avaient le pouvoir sur les détenus. Suite à l’interrogatoire, on décidait si le détenu changeait de cage, s’il serait mieux ou plus mal traités. C’étaient eux qui décidaient de tout.
LA NOURRITURE
« Au début, c’était très dur. Surtout au niveau quantité, c’était très très peu. Vous n’aviez pas grand-chose à manger.
LA RELIGION
« Y’a eu un certain respect parce que ce sont les détenus qui ont réussi à gagner ce respect. Les premières grèves de la faim à X-Ray ont eu lieu par rapport au Coran. Les gardiens ne respectaient pas les prières.
LES CONSÉQUENCES
«C’est sûr qu’il y a des conséquences, on est rentrés en France, on n’a pas encore été jugés par la justice française.Source : Le Monde.
"En
tant que Président,
je fermerais Guantanamo,
rejetterais le Military Comissions Act,
et suivrais les Conventions de Genève."
Barrack Obama, le 1er Août 2007.
À
ce jour, Guantanamo n'est toujours pas fermé.
26 Mai 2010.
Un document essentiel pour comprendre l'ambiance et la peur qui règne dans cette prison immonde. À voir.
Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 3 dB.
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