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"Dominique Louis : Les secrets de Madame Jochimec"
Vidéo # 1892 en Français () insérée le Jeudi 16 Septembre 2010 à 11h 26m 33s dans la catégorie "Société : Conditions, Problèmes, et Immigration"
Durée : non renseignée
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Cette vidéo est un documentaire de la série française "Faites entrer l'accusé", consacré ici à l'incroyable affaire Dominique Louis, réalisé par Bernard Faroux, et présenté par Christophe Hondelatte.
Synopsis :
Simon Jochimec, un Français de 76 ans, est mort renversé par un 4X4, sur une route d'Espagne. Son épouse est effondrée. Les cendres de la victime sont rapidement dispersées au fil de la Saône.
Jean-Yves Castellon, un policier de Lyon, décide d'enquêter sur ce dossier qui aurait pu être classé. Derrière le drame se cache une policière déchue pour prostitution, des amants avides d'argent et un complot pour trouver le «pigeon» qui les rendrait riches. Et bien sûr, au final, un assassinat. Jean-Yves Castellon comprend tout d'abord que la veuve de Simon a menti sur les circonstances de la mort de son mari. L'enquêteur transmet le dossier à la PJ, qui décide de s'intéresser de près à la personnalité de la suspecte et, surtout, à son passé compliqué.
Source : http://www.programme.tv/faites-entrer-l-accuse-2966552.php ().
Résumé :
Un Français, de 76 ans, mort renversé par un 4/4, sur une route d’Espagne… Une épouse éplorée… Des cendres rapidement dispersées au fil de la Saône… Et une affaire qui devait en rester là. Mais un policier de Lyon s’en est mêlé. Presque par hasard. Pour découvrir, ce que ce banal accident de la route cachait. Derrière, une policière déchue pour prostitution, des amants avides d’argent, des années de travail pour dénicher le pigeon qui les rendrait riches ! Et bien sûr, un assassinat. La route file tout droit, vers Tordessilla, à 400 kilomètres de la frontière française. Ce 12 juillet 2003, il fait très chaud. C’est l’heure de la sieste. Et c’est pourtant, sur cette route, déserte, que Simon Jochimec trouve le moyen de se faire renverser par un 4X4. Sa femme, Dominique, de 31 ans sa cadette, raconte aux policiers espagnols qu’elle s’est arrêtée au bord de la route à cause d’un problème de roue. Simon est allé placer le triangle de sécurité, quand il a été fauché par un 4/4 gris.
Deux jours plus tard, le corps de Simon est incinéré. Sa veuve rentre à Lyon afin de disperser les cendres dans la Saône, et fait publier dans le Progrès le faire part de décès. Un faire part qui ne passe pas inaperçu… Quand un ami de Simon apprend son décès par la presse, il n’en revient pas… Pourquoi la veuve n’a-t-elle prévenu personne ? Au téléphone, elle lui explique que Simon a eu un accident de la route près de Bagnères de Bigorre, dans les Pyrénées. Mais elle ne peut pas lui en dire plus. Alors, l’ami de Simon appelle une de ses connaissances ; Jean-Yves Castellon, un policier qui pourra peut être lui apprendre plus sur les circonstances de l’accident… Le commandant travaille à la brigade financière de Lyon, mais il accepte d’appeler ses collègues des Pyrennées, histoire de rendre service… C’est comme ça, qu’il découvre le mensonge. A Bagnères de Bigorre, on a jamais vu cet accident. Ni Simon Jochimec !... Le policier sent vite que l’affaire est louche… Et plus encore quand il apprend que Simon Jochimec était très riche ; seul héritier d’une fortune de plusieurs millions d’euros, gagnée dans la bonneterie, par sa famille. Vieux garçon, « fils à maman, il a toujours vécu de ses rentes, et venait de rencontrer l’amour. A 73 ans ! Dominique, sa dulcinée, était jeune et belle. Elle se présentait comme accompagnatrice de voyage et se faisait appeler Maud. En septembre 2002, elle est devenue Jochimec. 10 mois plus tard Simon Jochimec disparaissait. Cette fois, le commandant Castellon transmet à la PJ qui s’intéresse à la veuve. Pour découvrir qu’elle a travaillé plus de 10 ans dans la Police avant de se faire radier pour prostitution ! En fait, Dominique était call-girl de luxe, et n’a cessé ses activités qu’une fois mariée à Simon. En 1986, elle e eu un fils, Olivier, avec un certain Jean-Claude Vaze. ET ce qui intrigue les policiers, c’est qu’elle est toujours en relation avec cet homme. Une relation étroite puisqu’ils s’appellent plusieurs fois par jours, grâce à une ligne ouverte sous un faux nom !
Étrange, pour un couple séparé… A moins qu’ils soient toujours amants… et pourquoi pas complices de le mort du mari… C’est ce que les policiers devinent, mais qu’ils doivent prouver ! Et à ce titre, les écoutes ne vont pas les décevoir. Si Dominique y joue les veuves éplorées auprès des amis de Simon, elle devient une maîtresse épanouie avec Jean-Claude Vaze. Lui, semble s’intéresser beaucoup à l’héritage de Simon. Et un jour, au cours d’une dispute, elle lâche comme un demi aveu : « Je voudrais que tu te rendes compte de ce que j’ai fait pour en arriver là ». Arrêtés, les deux amants nient toute implication dans la mort de Simon. Mais les policiers ont des billes. Ils ont étudié de près la scène du drame et l’accident leur paraît impossible.
Et puis ils entendent, Olivier Vaze. Il révèle qu’au moment du drame, il était en vacances près de Tordesillas avec son père. Plus fort, ils étaient passés sur les lieux du drame la veille ! Et le jour même, Jean-Claude était parti faire un tour tout seul… avec son 4/4, dont il s’est débarrassé depuis. Les policiers le retrouvent et découvrent une trace de choc sur le pare-choc avant, précisément là où Simon a été heurté. Acculée, Dominique finit par reconnaître que son amant a bien tué son mari. Mais elle se dédouane : Jean-Claude l’a mise devant le fait accompli. C’est lui qui a pris l’initiative de foncer sur Simon. Puis il a organisé la mise en scène de l’accident. Une version mise à mal par la reconstitution organisée dans les locaux de l’institut de recherche sur la sécurité des transports. Le procès s’ouvre le 22 janvier 2008 à Lyon. Dominique essaye de se présenter comme la victime d’un amant manipulateur, qui la forçait à se prostituer. Il est vrai que les policiers ont retrouvé un carnet de compte de prostitution chez Jean-Claude Vaze. Mais lui continue de nier toute participation à l’assassinat. Jean-Claude est condamné à 30 ans de prison, Dominique à 28. Un an et demi plus tard, Jean-Claude Vaze se suicide en prison.
Source : http://programmes.france2.fr/faites-entrer-laccuse/index-fr.php?page=toutes-les-affaires-emission&id_rubrique=332 ().
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