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"La bataille des droits de l'homme"

Vidéo # 1928 en Français () insérée le Vendredi 1 Octobre 2010 à 9h 11m 25s dans la catégorie "Droit, Justice, Police, et Mauvais traitements"

Durée : 53 min 23 sec


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Cette vidéo est un film documentaire réalisé par Caroline Fourest et Fiammetta Venner sur les droits de l'homme qui sont malmenés dans le monde, et même à l'ONU, et sur le Conseil des droits de l'homme sensé les défendre.

Synopsis :

Au cours de la première conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance, qui s'est tenue à Durban, en Afrique du Sud, en septembre 2001, de nombreux dérapages racistes ont été constatés. Le conflit israélo-palestinien s'était invité à la tribune, des slogans pro-islamistes et antisémites avaient été lancés dans le cadre du forum des ONG.

Pour remédier à ces dérives, l'ONU a refondé son Conseil des droits de l'homme en 2006.

Le film pénètre dans les coulisses de ce nouveau Conseil, qui a toujours pour mission de mettre en oeuvre la Déclaration universelle de 1948.

Selon Robert Badinter, « les droits de l'homme sont redevenus le lieu d'un combat idéologique ».

Source : http://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/1480786-la-bataille-des-droits-de-l-homme/ ().

Le débat « Les droits de l’homme sont-ils encore universels ? »

Ce débat a eu lieu en direct du Palais Wilson à Genève où avait lieu la « Conférence contre le racisme » de l’O.N.U. surnommée Durban II.

Invités :
- François Zimeray, ambassadeur français pour les droits de l’Homme
- Daniel Cohn-Bendit, député européen
-Saïd Saadi, opposant algérie

Source : http://carolinefourest.wordpress.com/2009/05/08/la-bataille-des-droits-de-lhomme-un-film-et-un-debat-universel/ ().

 

Déclaration universelle des droits de l'homme

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation. 
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. 
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat. 
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays. 
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité. 
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution. 
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux. 
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

Article 17
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques. 
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Article 21
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis. 
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. 
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. 
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale. 
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. 
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite. 
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix. 
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. 
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible. 
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique. 
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

Source : http://www.un.org/fr/documents/udhr/ ().

  

À propos de la conférence "Durban II", qui s'est tenue du 20 au 24 Avril 2010 à Genève :

"Non seulement cette situation concoure à ce que des états criminels pour leurs propres peuples puissent continuer de les opprimer, au nom d’un droit à la différence portant la religion au dessus de tout contre le droit au libre-arbitre et à la libre pensée autant qu’à la liberté de croire ou de ne pas croire, mais converge dans ce sens de les laisser continuer de mener une guerre à toute évolution du monde dans le sens de la démocratie et de la voix émancipée des peuples. Il s’agit du point de vue de ces États, ne nous y trompons pas, d’une véritable guerre de civilisations contre l’Occident, sous-entendu, contre le modèle politique que les sociétés sous régime démocratique, avec toutes leurs imperfections, défendent.

On est en droit de s’interroger de savoir si cette situation n’est pas volontairement gérée de cette façon ambiguë encourageant les confusions et les compromis pour mieux permettre aux intérêts capitalistes de continuer de fructifier sur les contradictions, en prenant tous les risques vis-à-vis des libertés dans le monde. Quoi qu’il en soit, ce sont toujours les peuples qui paient ce genre de compromissions au prix fort.

Oui les valeurs d’émancipation, de liberté et les droits de l’homme, qui sont porteurs de progrès pour toute société, conquis de hautes luttes en Occident par les peuples, sont de valeur universelle, elles sont « bien » et patrimoine de l’humanité.

Voilà ce qu’aurait du défendre Durban II !"

Post-mortem de la conférence de l'ONU sur le racisme dans le dernier numéro de Riposte Laïque : Durban II : l’Onu renonce à l’universitalité des droits de l’Homme, par Guylain Chevrier, historien, 24 avril 2009.

Source : http://www.pointdebasculecanada.ca/article/1083-la-bataille-des-droits-de-lhomme-lonu-documentaire-arte.php ().

 

     Durban II, un sommet de tartuferie ?

Menaces de boycottage, opposition entre pays occidentaux et islamiques: la Conférence internationale contre le racisme, "Durban II", qui se tient du 20 au 24 avril à Genève, risque de décevoir. Est-ce si étonnant? L'Express a enquêté sur le Conseil des droits de l'homme, à l'initiative du sommet.

Ça devait être un symbole fort: organiser une Conférence interna- tionale contre le racisme, en Afrique du Sud, dix ans après la fin de l'apartheid. Mais le sommet de Durban, réuni en septembre 2001, quelques jours avant les attentats aux Etats-Unis, a tourné au désastre. Un "échec retentissant", un "fiasco", les mots n'ont jamais été assez durs pour qualifier ce happening resté dans les mémoires pour les débordements antisémites de certaines ONG et la stigmatisation d'Israël.

A l'heure de rebrancher les micros et de réajuster les pupitres, pour la conférence de suivi, dite "Durban II", qui se tient à Genève du 20 au 24 avril, la crédibilité des Nations unies et de son Conseil des droits de l'homme, organisateur de la conférence, est en jeu.
Le consensus n'est pas évident. Loin s'en faut. Il ne se "trouve" pas, d'ailleurs, il "s'arrache". Bras de fer entre pays occidentaux et musulmans sur la notion de "diffamation des religions", menaces de boycottage, les derniers revirements médiatisés ne sont pourtant que les énièmes épisodes d'une saga rocambolesque qui se déroule, dix semaines par an, au Conseil de droits de l'homme.

Car sous les dehors austères du palais des Nations, à Genève, dans cette atmosphère studieuse parcourue de conciliabules feutrés, le Conseil est une arène. Le témoin d'une antique lutte entre utopistes internationalistes et tenants du réalisme. Entre ceux qui ne jurent que par les bienfaits des organisations internationales et ceux qui opposent comme credo le seul bon vouloir des Etats. Les champions de Kant contre les partisans de Hobbes.

"Pugilats" et "basses manoeuvres"
Longtemps, les adeptes de la realpolitik ont triomphé. Sur les ruines de la défunte Commission des droits de l'homme, qui a siégé près de cinquante ans, l'ONU a donc décidé, en 2006, de faire place nette. Bien peu d'originalité sur les fonds baptismaux: à la "Commission" succède le "Conseil". De 53 membres, on passe à 47.

Au revoir, donc, à l'aréopage, gardien autoproclamé des libertés fondamentales, qui avait réussi le tour de force de porter à sa tête la Libye. La coupe était pleine. Trop de marchandages entre Etats, de jeux d'influence, au détriment des droits humains les plus élémentaires.

L'ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, prévient néanmoins lors de la session inaugurale, le 19 juin 2006: "Ne permettez jamais au Conseil de s'embarquer dans des pugilats politiques ou de recourir à de basses manoeuvres." Depuis trois ans, pourtant, les lutteurs ont regagné l'arène.

Un rapport, plusieurs lectures
"Hasta la victoria siempre !" L'ambassadeur sri lankais se fend de la plus belle envolée guévariste pour conclure son discours. Applaudissements d'une partie de l'assemblée, rapidement suivis par quelques rires confus. La formule est de circonstance: en ce début d'année enneigé sur Genève, Cuba est sur la sellette.

La "camarade" Maria Esther Reus, ministre de la Justice du régime castriste, s'est déplacée pour l'occasion. Elle défend le bilan de son gouvernement en matière de droits de l'homme. C'est ce que l'on appelle l'EPU, l'examen périodique universel. Un nouvel outil, apparu en même temps que le Conseil, et qui confronte, tous les quatre ans, chaque Etat à trois rapports: le premier rédigé par le gouvernement concerné, le deuxième par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme, tandis que le troisième résume les remarques émises par les ONG. De l'avis de tous, une réelle "avancée".

Commentant à tour de rôle les documents, l'Algérie souligne "l'engagement sans relâche de La Havane pour la promotion des droits de l'homme", le Sri Lanka loue "l'avant-gardisme" du gouvernement castriste "dans sa lutte pour les droits politiques et sociaux", tandis que la République islamique d'Iran admire "les progrès accomplis" en dépit d'"un blocus étroit imposé par les Etats-Unis"...

De son côté, la France constate que la liberté d'expression "n'est pas garantie" à Cuba, de même que l'Italie s'interroge sur les conditions de détention des opposants au régime. Les rapports sont les mêmes. Les lectures, diamétralement opposées.

Blocs et "diffamation des religions
"Il persiste une logique de bloc", constate amèrement Carole Vann, rédactrice en chef du site d'information genevois Tribune des droits humains, et observatrice avertie, depuis de nombreuses années, du jeu diplomatique onusien à Genève. "Certaines délégations savent exploiter ces regroupements d'Etats au sein du Conseil, et continuent d'en tirer profit." Et des "blocs", il en existe de deux natures.

Il y a, d'une part, ceux que les mécanismes du Conseil ont créés de facto, par le mode d'élection: le groupe africain, le groupe asiatique ou encore celui des pays d'Europe orientale, auxquels on applique des quotas de sièges. Et il existe, d'autre part, des alliances "transcontinentales" sur la base d'entités politiques déjà existantes, comme l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ou le Mouvement des non-alignés (MNA).

Alors, quand il s'agit de voter des résolutions sur des situations particulières ou d'émettre des recommandations aux différents pays, les affinités ne font plus mystère. C'est d'ailleurs un secret de Polichinelle. "Dans la pratique, tout le monde sait qui est allié avec qui au sein de cette assemblée, affirme une source diplomatique européenne. La première année, par exemple, trois des quatre sessions extraordinaires ont concerné le Proche-Orient, à l'appel des pays arabes et musulmans (notamment de l'OCI), éclipsant toutes les autres problématiques, en particulier celle du Darfour.

"Plus révélatrice encore est la résolution adoptée, il y a tout juste deux ans, instituant, pour la première fois, la notion de "diffamation des religions". Cette réponse des pays islamiques à l'affaire des caricatures du prophète Mahomet a cristallisé les clivages politiques au sein du Conseil et sérieusement mis en cause le caractère universel des droits de l'homme.

13 sièges à contrôler
La majorité automatique. Voilà une formule qui claque comme un coup de semonce, à chaque séance. Deux mots qui tempèrent bien des ardeurs et exaspèrent bon nombre d'ONG. Au fond, une simple logique arithmétique. Qui "manoeuvre" habilement les groupes africain et asiatique (disposant de 13 sièges chacun) contrôle la teneur des débats au sein du Conseil.

Face à cet ensemble, composé de pays émergents, les pays occidentaux font pâle figure. "Le problème, c'est que les élections au sein de ces deux groupes n'offrent aucune pluralité, déplore Nelly Devouèze, responsable de la commission juridique d'Amnesty International France. Pour 13 sièges, ils s'arrangent pour présenter 13 candidats, et donc certains pays, comme la Chine ou l'Arabie saoudite, sont automatiquement élus au sein d'ensembles dominants."

La majorité automatique est une notion qui fait doucement sourire Idriss Jazaïry, l'ambassadeur de l'Algérie. Tout au long de la première année d'existence du Conseil, il "coordonnait" le groupe Afrique. Fin stratège au zèle assumé et à l'allure débonnaire, ce petit homme de 72 printemps est redouté des représentants d'ONG pour son sens de la formule et pour la solidité des liens qu'il a su tisser avec nombre de délégations du "Sud".

"Les choses ont changé depuis la fin de la guerre froide, tient-il à préciser. L'Europe de l'Est, qui auparavant s'alliait avec nous, vote désormais majoritairement avec l'Union européenne, et il en est de même pour beaucoup de pays d'Amérique latine, comme le Chili ou l'Argentine. En outre, du côté de l'Europe et de l'Amérique du Nord, il y a un triple vote: celui des gouvernements, évidemment, auquel il faut ajouter le jugement des médias présents, en majorité occidentaux, et celui des ONG, basées, pour la plupart, dans des pays de l'Ouest." Et de conclure par un petit rire exaspéré : "Tout cela face à cette soi-disant majorité tiers-mondiste."

L'UE, le "plus petit dénominateur commun"
Ce n'est donc qu'une question d'image. Sauver les apparences. Car, comme le rappelle l'ambassadeur algérien, le Conseil des droits de l'homme "n'est ni un tribunal ni un père Fouettard". Les "petits" pays en développement mettent en jeu leur respectabilité. Tourisme, enjeux commerciaux: il n'est jamais très bon pour les affaires de renvoyer l'image d'un Etat opaque et peu concerné par les libertés publiques. De plus, la perspective d'une réforme profonde des mécanismes internationaux, et particulièrement du Conseil de sécurité, contraint à faire bonne figure.

Quant aux démocraties occidentales, elles tentent ici de conserver leur autorité morale, dans un domaine où elles ont été précurseurs. Délicat. L'Union européenne, en tant que "bloc" au sein de ce Conseil, n'a pas comme seul obstacle sa faible représentativité. Dans une résolution adoptée le 14 janvier dernier, les députés du Parlement européen disent regretter que la quête d'"une politique commune [des pays européens membres du Conseil des droits de l'homme] aboutisse souvent au plus petit dénominateur commun". Amère équation.

Et les Etats-Unis? Ils se sont montrés absents jusqu'à présent, sans l'être jamais tout à fait. Ils ont refusé, face à la prépondérance des blocs africain et islamiste, d'être membres en 2006, puis ont renoncé à leur statut d'observateur l'année dernière. Mais l'auditeur assidu des débats aura noté qu'ils sont bien souvent la cause de tous les maux.

"Pendant huit ans, les Occidentaux ont souffert de l'image déplorable que renvoyait l'administration Bush en termes de droits de l'homme, raconte un diplomate français. Difficile, par exemple, de dire à tel pays d'améliorer la situation des opposants au régime, lorsqu'il peut rétorquer: "Mais regardez ce qui se passe à Guantanamo !" Avec l'arrivée de Barack Obama, les cartes sont redistribuées." Le nouveau résident de la Maison-Blanche a confirmé le retour des Etats-Unis au sein du Conseil, à l'occasion du renouvellement d'un tiers de son assemblée, au mois de juin prochain.

Un tournant en 2011?
Si les logiques de bloc nuisent à la franchise des discussions au sein du Conseil, elles entravent aussi son bon fonctionnement. Principales victimes collatérales de ces joutes de couloir : les rapporteurs spéciaux. Hérités de l'ancienne Commission des droits de l'homme, ces enquêteurs sont les yeux du Conseil sur le terrain. Leurs mandats concernent soit une problématique particulière à l'échelle internationale, comme la torture ou le droit à l'alimentation, soit une situation propre à un pays.

A ce titre, Adrian Severin a pour sûr une place de choix au panthéon des martyrs de la cause internationaliste. Actuel député européen et ancien ministre des Affaires étrangères de Roumanie, il était depuis 2004 rapporteur pour la Biélorussie. En 2007, son mandat s'achève brutalement, tout comme celui de son homologue chargé de Cuba. Aucune explication. "Ces mandats ont été sacrifiés, commente l'intéressé, en échange de l'acceptation, par un grand nombre d'Etats membres, des nouvelles règles de procédure du Conseil."

A la fin de la première année d'existence du Conseil, en effet, le président en exercice, le Mexicain Luis Alfonso de Alba, devait présenter un "paquet" de résolutions visant à en résumer les mécanismes. Certains pays, particulièrement Cuba qui était à la tête du Mouvement des non-alignés, auraient ainsi monnayé leur approbation de ces propositions en échange de la mise au placard de ceux que La Havane qualifiait d'"agitateurs".

"Ma réaction a été contrastée, précise Adrian Severin. D'un côté, j'étais opposé à l'interruption de mon mandat, qui pouvait être perçue par les gouvernants et par la société civile comme une capitulation des défenseurs de droits de l'homme face aux violeurs des droits humains. D'un autre côté, tout avait été dit sur la Biélorussie. Les autorités de Minsk étaient intransigeantes, et la communauté internationale divisée et inactive. Dans ces circonstances, il était peut-être préférable de terminer cette mission", conclut-il, désabusé.

L'année 2011 marquera peut-être un tournant. A cette date, tous les pays auront été soumis à l'examen périodique universel. A cette date, surtout, doit se tenir la conférence de réexamen du Conseil. Il sera l'heure de dresser officiellement un premier bilan, de tirer les leçons qui s'imposent. Car, au-delà de Durban II et d'un hypothétique consensus, c'est en ces murs que se joue la crédibilité des Nations unies.

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/durban-ii-un-sommet-de-tartuferie_755053.html ().

 

 Les droits de l'homme sont un enjeu majeur pour le monde, 
 l'un des socles fondamentaux et très importants de la liberté pour tous les hommes. 

 La défense des droits de l'homme et leur application est une lutte permanente : 
 chaque citoyen doit s'employer à lutter pour les instaurer, 
 plus spécialement en cette période trouble et terrible qui s'annonce, 
 remplie de fascismes et de sécuritarismes de toutes sortes. 

Cette vidéo n'a pas encore été évaluée, mais s'annonce déjà comme très intéressante.


Pour toutes les vidéos de la catégorie "Droit, Justice, Police, et Mauvais traitements", cliquez [ici].

 POUR TOUT PUBLIC 

Le 21 Février 2013, vers 11h00, ma chaîne UBest1 a été supprimée avec ses 5101 vidéos.
Pour cette raison, si la mention "Error 404" apparait ci-dessous,
il m'est impossible de vous servir la vidéo demandée. Désolé, vraiment.

Si vous souhaitez que j'essaye de vous retrouver et de vous remettre en ligne cette vidéo, alors cliquez  ici .


Le documentaire.


"Les droits de l'homme sont-ils encore universels ?", le débat qui a suivi le documentaire.



 


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