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Le bizutage : un acte contre nature, une pratique ténébreuse de magie noire, un viol psychique
Vidéo # 2032 en Français () insérée le Dimanche 31 Octobre 2010 à 4h 34m 27s dans la catégorie "Société : Conditions, Problèmes, et Immigration"
Durée : 17 min 43 sec
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Cette vidéo est une capsule de l'émission "66 minutes" de la chaîne commerciale française "M6" sur le bizutage.
Le sujet m'est apparu si
important que j'ai décidé d'écrire un long commentaire
afin de bien en expliquer les tenants et les aboutissants.
La définition du bizutage selon la loi française :
« Le fait pour une personne, d'amener autrui, contre son gré ou
non, à subir ou à commettre des
actes humiliants ou dégradants
lors de manifestations, ou de réunions liées aux milieux scolaires et socio-éducatif.
»
Article 14 de la loi du 17 juin 1998.
Pratique interdite en France, et avec raison, elle demeure ici et là néanmoins dans certains pays, et notamment en Belgique où elle prend des tournures surréalistes telles qu'on se demande encore si on ne se trouve pas parfois revenu au temps des camps tenus par les nazis. Et je pèse mes mots, le mini-reportage que vous êtes sur le point de visionner vous en apportera la preuve, c'est dément.
Des maltraitances verbales, psychologiques, et physiques :
Les faits sont là : lors des bizutages, on constate les délits et les crimes suivants :
Et après tout cela, on s'étonne encore qu'il y ait des violations des droits de l'homme dans le monde... Cette société récolte ce qu'elle sème.
J'ai qualifié à dessein ces actions de délits et de crimes parce-que, en aucune façon, nous les citoyens nous ne tolérerions de pareilles offense dans les entreprises, dans les familles, dans les organisations diverses de la société. Elles seraient systématiquement prohibées et leurs auteurs poursuivis et condamnés. Alors pourquoi le permettre dans une université ou une école ? À cause des justifications de toutes sortes.
Un festival de justifications :
Nous touchons là le cœur du phénomène qui permet toutes ces horreurs : la justification.
La justification est un procédé psychologique qui vise à légitimer pour sa propre conscience, ou celle des autres, une faute, un délit, ou un crime.
C'est un mécanisme redoutable déployé par les
parasiste-moi-défauts qui forment la Légion du Moi pluralisé (ceci n'est
connu que par une personne sur un million, 99,9999% de l'humanité ne
connaissant absolument rien de ces "choses" pourtant terriblement
réelles). La justification
a lieu dans le mental. Elle endort la conscience afin de permettre à un moi de
faire un acte impropre, de réaliser un délit ou un crime, sans que cela occasionne
une gêne pour la conscience. Le but est double :
- Le moi-défaut veut demeurer
caché, afin de ne pas être découvert, étudié, compris, et finalement
détruit.
- Il veut pouvoir se retirer après son forfait dans l'inconscient en justifiant son action
perverse, ce qui trompera la conscience qui croira alors à une partie
d'elle-même, que c'est elle même, que c'est "moi" (d'où le nom
donné à ces parasites : quand ils se manifestent, ils nous donnent
l'illusion d'être moi, d'être l'Être tout entier), alors que ce ne sont que
des parasites animaux, des éléments étrangers qui occupent notre propre
maison.
Ainsi, concernant les actes de bizutage, on peut entendre par exemple :
Des dommages psychologiques irréversibles :
De nombreux psychologues n'hésitent pas à parler des bizutages comme "des traumatismes, des régressions infantiles et bestiales, de défoulement collectif". Et cela est fondé : les comportements de certains sont l'expression de la bestialité, de choses viles, de valeurs négatives qui ne sont pas à l'origine du développement et du bonheur d'une société, mais de sa dégénérescence, et de son inhumanité.
L' humiliation publique est un traumatisme pour l'individu, même s'il ne veut pas le reconnaître, et qu'il fait parfois le fier devant les autres. À cause de l'orgueil et de l'amour-propre, il ne veut en aucun cas perdre la face, alors il déclame que le bizutage a été utile, que c'est amusant, et autre niaiseries et mensonges du même acabit. Mais la réalité est tout autre :
Des exemples admirables du Syndrome de Stockholm :
Tout d'abord, qu'est-ce que le Syndrome de Stockholm ?
Le syndrome de Stockholm est un processus psychologique désignant la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.
Ce comportement paradoxal des victimes de prise d'otage fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain F. Ochberg qui lui donna ce nom de syndrome de Stockholm, en relation avec un fait divers qui eut lieu en cette même ville.
Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage dans l'agence de la Kreditbanken du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l'intervention des forces de l'ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s'interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l'ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison. Une relation amoureuse se développa même entre Jan Erik Olsson et Kristin, l'une des otages. La légende veut même qu'ils se soient mariés par la suite, mais ce fait fut démenti.
L'agresseur doit être capable d'une conceptualisation idéologique suffisante pour pouvoir justifier son acte aux yeux de ses victimes.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Stockholm ().
Ce qui se passe dans le bizutage est donc un mécanisme sociologique et psychologiques similaire au Syndrome de Stockholm, et plus généralement au phénomène de la maltraitance ou de la violence conjugale : homme, femme et enfant battus ne se plaignent pas à l'extérieur dans la majeure partie des cas, et n'osent pas résister ou dénoncer, et continuent à aimer leur tortionnaire. Ils passent par des phases successives d'envie de dénonciation, et de peur dans laquelle ils préfèrent attendre que l'orage passe et ne laisser rien dépasser pour éviter de prendre des coups supplémentaires.
On retrouve le même comportement chez les bizutés : ils se fondent dans le rang pour ne rien laisser dépasser, et éviter à tout prix de s'attirer les foudres des bizuteurs. Même après le bizutage, ce comportement perdure, et peu sont enclins à dénoncer leurs bourreaux, parce-que la peur demeure, et ils veulent demeurer cachés, et qu'on en les embête pas. La peur du conflit, la peur d'assumer ses choix, la peur de suivre son cœur, conduisent à de telles dérives, à de telles auto-tromperies. C'est un grave manque de respect de soi-même qui ne peut qu'inciter les voyous de tout poil à leur faire encore plus de mal.
Le
fascisme des autres ne se combat pas par la faiblesse,
mais par la fermeté et une volonté courageuse.
Quand au phénomène de retournement psychologique, fondamental dans le Syndrome de Stockholm, il est plus subtil et difficile à comprendre pour les personnes ayant peu d'expérience en psychologie : pour celui qui accepte le bizutage, puis plus tard qui devient bizuteur, c'est un procédé de justification par adhésion aux bourreaux destiné à masquer son indignité à sa propre conscience. Le bizuté est honteux de s'être oublié soi-même, d'avoir été humilié. Alors pour cacher à ses propres yeux cette terrible déchéance, il maquille cet échec cuisant, ce comportement indigne, en une victoire, en adhérant aux thèses et justifications des bourreaux. Ce qu'il a subit devient alors "normal", et le pousse à se justifier sans cesse, l'amenant ainsi à se transformer progressivement lui-même en un bourreau, ce qu'il deviendra effectivement en étant bizuteur l'année suivante. C'est comme un menteur pathologique : il est obligé de mentir sans cesse, de plus en plus gros, pour justifier ses précédents mensonges. Et plus le temps passe, plus il lui est difficile de cesser de mentir, car cesser de mentir, ce serait reconnaître qu'il n'a cessé de mentir, et que les paroles qu'il a dites n'ont été que des mensonges.
Le bizutage est de la magie noire :
Définition :
La magie noire désigne un procédé conscient ou inconscient qui vise le développement des ténèbres en soi-même ou chez autrui. C'est un acte de nuisance. À ne pas confondre avec la magie blanche qui ne vise qu'à guérir, à se protéger, ou à se connecter avec des aspects supérieurs ou divins.
Le bizutage est de la magie noire car il corrompt les âmes et les consciences en transformant des humains relativement innocents en bêtes malignes et nuisibles. Il instille le mal et la perversité chez des gens qui ne pensaient pas à nuire aux autres. Le bizutage développe la bestialité chez les bizutés et les bizuteurs, certaines paroles et actes de la vidéo vous le montreront mieux que mes commentaires.
Voilà pourquoi on peut légitimement qualifier le bizutage de magie noire, et c'est définitif.
"Les exécutants se livrèrent sur nous à des activités si grossières,
si dures que certains d’entre nous n’osent pas en parler à leurs parents qui, peut-être, ne les croiraient pas…"
"Je suis fatiguée… j’ai peur quand le rentre tard le soir ou tôt le matin.
En ne participant pas j’ai peur d’être rejetée par les autres étudiants de la promotion."
"Je veux dénoncer ce qui s’est passé
mais je n’ose même pas écrire mon prénom car j’ai peur."
Voilà
le climat terrifiant dans lequel vivent certains étudiants.
C'est un climat semblable à celui produit par la mafia dans une ville
sous son contrôle,
un état de fait inique absolument indigne d'une démocratie.
Le
bizutage est un acte qui blesse et offense la conscience,
c'est un acte anti-chrétien, anti-fraternel, indigne d'un être
humain,
il doit être proscrit absolument et puni sévèrement.
Nous
devons accueillir les nouveaux comme nos frères,
en les aimant, en les aidant, en comprenant leurs inquiétudes et leurs
faiblesses,
en étant compatissants et généreux, comme des grands frères
attentionnés,
et non en les rabaissant, et en les faisant régresser.
"Aimez
vous les uns les autres comme je vous ai aimé."
Le Christ.
Une vidéo essentielle, sur un sujet important et fondamental : la façon dont nous nous traitons les uns les autres, et le type de société que nous voulons bâtir. À voir absolument ! Un must.
Nota Bene : quelques sites utiles :
Le site du CNCB (Comité National Contre le Bizutage)
: http://contrelebizutage.fr/ ().
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