Cette vidéo est un film documentaire de 1999 réalisé par Thierry Ragobert sur l'énigmatique peuple Nazca, sa disparition soudaine, et les lignes géantes non moins énigmatiques qu'il a tracées sur un sol désertique.

Synopsis :

Il y a mille sept cents ans, les Nascas ont bâti la plus grande cité précolombienne et dessiné sur le sol de gigantesques dessins visibles depuis le ciel. À quoi servaient-ils ? Grâce aux fouilles menées par Giuseppe Orefici, le site Cahuachi commence à livrer ses secrets.

Au sud du Pérou, sur une bande côtière coincée entre les Andes et le Pacifique, se trouvent les vestiges de la cité Cahuachi, vieille de 1 700 ans. Depuis dix-sept ans, Giuseppe Orefici dirige les fouilles dans cette ancienne capitale des Nascas, qui était dirigée par les prêtres et vouée au culte des dieux. Pour la première fois, il ouvre les portes de ses entrepôts à une équipe de télévision, dévoilant un formidable trésor archéologique...

Le documentaire met en évidence la beauté étrange de Cahuachi, site superbe aux dimensions colossales. Ici s'est épanouie une civilisation puissante, ingénieuse et surtout très croyante. Aucune trace d'activité quotidienne n'a jamais été retrouvée sur ce site. Tous les motifs des céramiques et des tissus découverts sont à vocation religieuse. Ils représentent des serpents, des félins, des oiseaux, mais aussi beaucoup de divinités marines : la proximité de l'eau était vitale dans ce milieu désertique. Les systèmes d'irrigation conçus par les Nascas témoignent de leurs talents de bâtisseurs. Mais le plus fascinant reste sans doute les gigantesques dessins inscrits dans le sol : les géoglyphes, longs parfois de plusieurs kilomètres, représentant des figures géométriques et des êtres zoomorphiques, symboles des dieux. Différentes explications ont été avancées, la plus récente étant que ces lignes formaient une sorte de chemin emprunté par des files humaines à l'occasion de grandes cérémonies religieuses. Mais le mystère reste entier : "Après dix-sept années de fouilles, les soixante et onze chantiers que nous avons ouverts ne représentent que 1 % de l'ensemble du site", rappelle Giuseppe Orefici...

Source : http://www.artepro.com/programmes/40343/presentation.htm ().

Cette vidéo n'a pas encore été évaluée, mais s'annonce déjà comme tout à fait passionnante, belle, et presque poétique.