Cette vidéo est un une compilation d'extraits de 2007 et 2010 tirés de certaines explications financières données par Mike Maloney et Robert Kyosaki au sujet de la monnaie fiduciaire, de l'or, et de l'argent.

Qu'est-ce que la monnaie fiduciaire ?

En économie, une monnaie fiduciaire (du latin fides la confiance) est une monnaie (ou plus généralement un instrument financier) dont la valeur repose sur la confiance du public en sa valeur, alors même que la matière qui est le support de cette monnaie (billets de banque, monnaie électronique ou autres) a une valeur (en tant que matière) connue comme nettement plus faible que la valeur nominale (faciale) qui lui est attribuée. C’est-à-dire la croyance qu'un billet de 10 euros vaut bien 10 euros est le constat qu'à tout moment il permet bien d'acquérir un bien dont le prix a été fixé à 10 euros, alors même que le prix du papier et de l'encre du billet, et la valeur d'usage du billet en lui-même sont très loin de 10 euros.

Aujourd'hui, la plupart des monnaies nationales incluant l'Euro et le dollar Américain sont des monnaies fiduciaires.

On distingue plusieurs niveau de de monnaie fiduciaire :

• Une monnaie sans valeur en elle-même, mais parfaitement convertible en un bien actuel dont la valeur ne fait aucun doute ; par exemple un billet de papier convertible en or, pourvu que le nombre de billets en circulation corresponde exactement au stock d'or. N'importe quel autre bien de valeur peut convenir aussi bien que l'or (par exemple le rentenmark, qui permit de vaincre l'hyperinflation de la République de Weimar, était adossé à l'ensemble de l'économie allemande, à hauteur de 6% de la valeur estimée en mark-or des entreprises). Le terme anglais correspondant est representative money
• Une monnaie représentative d'une reconnaissance de dette par un agent économique en qui on a confiance, garantie ou non par une convertibilité, confiance soutenue par le fait que l'agent économique en question détient, ou détiendra prochainement (parce qu'il est engagé dans une opération rentable), suffisamment d'avoirs réels. Le terme anglais correspondant est credit money.
• Une monnaie absolument dépourvu d'un lien avec des actifs. Le terme anglais correspondant est fiat money.

La confiance en la valeur de la monnaie fiduciaire peut-être soutenue notamment par :

• La décision de l’État (ou, plus généralement, d'un acteur économique majeur) d'accepter la monnaie pour lui payer ce qu'on lui doit ;
• L'établissement d'un cours légal : tous les agents économiques sont obligés d'accepter la monnaie à la valeur faciale, il n'y a donc pas de risque à l'accepter en paiement d'un bien puisqu'on pourra l'utiliser soi-même pour en acheter un autre.

En revanche, la valeur de la monnaie fiduciaire n'est pas nécessairement garantie par une convertibilité en une autre monnaie ou une matière (comme l'or notamment).

À noter que, selon la doctrine des effets réels, toute monnaie est de la credit money et n'a de valeur que grâce au capital dont elle représente une part. Selon cette perspective, la fiat money n'existe donc pas : les monnaies modernes tel que l'euro ou le dollar sont soutenu par un capital réel, qui est le pouvoir de taxation (représentatif d'une dette des contribuables à l'égard de l'état émetteur).

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_fiduciaire ().

Une vidéo de plus qui montre que les vrais experts, ceux qui ne sont pas au service du système, prédisent tous une crise des devises qui va mal se terminer, et recommandent de se débarrasser de toute monnaie fiduciaire au profit de l'or et de l'argent physiques.

Quand on y réfléchit, ni les États-Unis, ni les pays Européens ne peuvent s'en sortir : ils sont trop endettés auprès des marchés, et ils ne pourront pas rembourser leurs créanciers. Mais les États-Unis ont plusieurs atouts que les Européens n'ont pas :

• Ils peuvent créer autant de monnaie qu'ils veulent grâce à la Réserve Fédérale, qui est un état dans l'État, alors que les Européens ne peuvent qu'emprunter à des investisseurs privés, à des banques principalement, sur les marchés.
• Ils sont seuls pour prendre les décisions financières, alors que les Européens sont nombreux et divisés, avec des intérêts différents et des visions différentes de ce qu'il faut entreprendre.

Même si les deux parties peuvent reculer un peu l'inéluctable par des tours de passe-passe, comme notamment le rachat des obligations de dettes souveraines par leur banque centrale, ou un système d'emprunts réentrant de cavalerie ponzimaniaque,  il est à prévoir à terme que tout le système bancaire va s'écrouler comme un château de cartes, et que le capitalisme va être finalement décapité, ce qui est une bonne chose pour tous. Et je penche plutôt pour un effondrement de l'Europe avant les États-Unis en raison des avantages décrits ci-dessus.

Quoi qu'il en soit, achetez au plus vite de l'or et de l'argent, et débarrassez vous au plus vite de votre monnaie de singe, de vos actions et obligations, et de votre assurance-vie. Bientôt tout ceci ne vaudra même pas le papier sensé les représenter.