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"Inside job"
ou comment la finance, la Fed et les banquiers se sont gavés en arnaquant tout le monde lors de la crise de 2008
Vidéo # 2659 en Anglais, sous-titrée en Français ( ST
), insérée le Vendredi 6 Mai 2011 à 8h 21m 06s dans la catégorie "Argent, Banques, États, et Organisations mondiales"
Durée : 01 hr 48 min 39 sec
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Cette vidéo est un
film documentaire réalisé par Charles Ferguson sur les causes financières de
la crise, et pointe du doigt les grands responsables de cette gabegie financière
à l'origine de la crise mondiale.
Synopsis :
La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison.
Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire.
Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les États-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.
Source : Internet.
Critique du documentaire par le journal français "Libération" :
Le documentaire de l’Américain Charles Ferguson revient sur la crise qui a ébranlé la planète, en pointant les responsabilités de Wall Street.
Si on doit juger de la qualité d’un film à l’état dans lequel il nous met, alors Inside Job est un chef-d’œuvre. En tout cas d’efficacité. Après deux heures de décorticage de ce qui a constitué la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression des années 30, le spectateur moyen ne peut pas échapper à l’envie irrésistible de pendre par les pieds, avec plumes et goudron, tout ce qui ressemble à un banquier de Wall Street, un professeur de finance à Harvard ou un conseiller économique du président américain, républicain comme démocrate. Il n’est pas impossible non plus d’être saisi par le découragement. Puisqu’il ne fait guère de doute que rien, ou si peu, n’a changé dans le fonctionnement de la finance mondialisée (lire ci-contre)… Et ce, malgré les sermons mondialisés des derniers G20.
Pédagogique. Presque un an après la sortie de Capitalism : A Love Story, le film de Michael Moore, Inside Job est une indispensable piqûre de rappel pour ne surtout pas oublier cette édifiante histoire des subprimes. Autant Capitalism était un pamphlet drôle et subversif qui assumait de ne rien comprendre aux subtilités de la finance moderne, autant Inside Job revendique une rigueur journalistique et une vocation pédagogique. L’auteur, Charles Ferguson, ne recule devant aucune difficulté, comme par exemple expliquer ce que peuvent bien recouvrir ces mots barbares de CDS (credit default swap), CDO (collaterized debt obligation) ou ventes à découvert… qui ont été popularisés par la crise. Malgré ce louable effort, il peut néanmoins arriver au spectateur néophyte de perdre un peu le fil. C’est la grande force et à la fois la (petite) faiblesse du film : grâce à un montage très serré d’une trentaine d’intervenants, tout va très vite. Et parfois trop. Par exemple, le film ne fait qu’évoquer en quelques secondes la décision, pourtant décisive, du Trésor américain de ne pas sauver de la faillite la banque d’affaires Lehman Brothers.
Mais Fergusson donne la possibilité à chacun de remonter dans le train de son film grâce à des témoignages percutants. Et très souvent édifiants sur la mauvaise foi des principaux accusés. Si Inside Job ne révèle pas d’éléments nouveaux dans le déroulé de la crise, plusieurs séquences méritent à elles seules le détour. Au choix, on retiendra : les bégaiements embarrassés (et donc désopilants) de Frederic Mishkin, professeur d’économie à la Columbia Business School et, surtout, ancien membre du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale entre 2006 et 2008 ; le cynisme imperturbable de Scott Talbott, lobbyiste en chef des banques américaines, et la réaction de Glenn Hubbard, conseiller économique dans l’administration Bush et actuel doyen de la Columbia University Business School, qui décide de couper court à l’entretien au moment où le journaliste évoque ses conflits d’intérêts d’universitaire.
Pincettes. Si la morale du film apparaît imparable (cette crise est le résultat d’une politique de dérégulation menée depuis vingt ans et assumée par républicains et démocrates, tous sous l’influence du lobby de Wall Street), la conclusion est à prendre avec des pincettes. L’auteur laisse entendre que la réponse de l’Europe en matière de régulation a été bien plus vigoureuse que celle des Etats-Unis. On aimerait le croire. La réalité est un peu différente. Si l’Europe a en effet été en pointe sur les questions de bonus et de taxe bancaire, Obama a lui tenté (et partiellement réussi) de séparer au sein des banques les activités de spéculation de celle de dépôts. Sujet totalement tabou en Europe.
Source : Libération.
Alan Greenspan, ancien gouverneur de la Fed avant Ben Bernake, est incontestablement
l'un des principaux responsables de
la gabegie financière de 2008,
le maître de la dérégulation, le défenseur acharné des crédits dérivés
et autres CDS (Credit Default Swaps).
Au fur et à mesure qu'on avance dans ce superbe documentaire, ce qui nous jaillit à la face, c'est la mauvaise foi des banquiers, des responsables financiers, leur terrible hypocrisie.
Constamment se manifeste chez eux le déni de leurs conflits d'intérêts, l'élusion systématique des leurs fautes, de leurs délits, de leur crimes...
Enfin ce qui transpire de cette formidable enquête, c'est que tout le système est corrompu : le gouvernement est constitué, en ce qui a trait à la finance et à l'économie (mais en fait, cela est aussi valable pour d'autres secteurs), de personnes ayant occupé des postes de hauts responsables dans les banques ; la Fed est de collusion avec les banquiers, les institutions financières sont gérées par des huiles appartenant à cette sphère nauséabonde des grands argentiers, bref, tout ce petit monde se connaît et joue à se soutenir en occupant successivement et alternativement des postes dans des sociétés privées et dans le gouvernement. Quand aux hommes politiques, ils sont financés par ces escrocs sans foi ni loi. On se croirait revenu au temps des sénateurs romains ne pensant qu'à s'engraisser sur le dos du peuple. Force est de constater que 2000 ans plus tard, rien n'a changé...
Les
scandales et les abus de toutes sortes ne cessent de démontrer que
la démocratie parlementaire indirecte est une gabegie effroyable,
l'outil par excellence du noyautage de la démocratie au profit de
quelques uns,
un repère de bandits.
Seule la démocratie directe permet l'érection d'un système équitable
où sont absents les escrocs de tous bords.
Tout aussi dramatique le problème des professeurs d'université en économie qui diffusent la bonne parole du libéralisme, de la déréglementation et de la loi du marché à outrance et partout, et qui sont en plus et en réalité payés grassement par des sociétés privées, des chambres de commerce, etc., pour rédiger des avis de bonne santé économiques sur telle institution ou compagnie qui s'avèrent en fin de compte des rapports erronés, faux, car le produit d'un clientélisme, clientélisme qui n'a, on le comprend bien, absolument pas sa place dans les établissements de formation.
Un must incontournable, bien didactique, sur la débâcle financière mondiale, la crise des supprimes, et les magouilles de la Fed, des responsables politiques, et des banquiers bien sûr.
À voir absolument !
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