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Frédéric Lordon sur l'octroi du crédit par les banques : "Il est intolérable de laisser faire une capture privative d'un bien commun"
Vidéo # 2713 en Français () insérée le Lundi 23 Mai 2011 à 10h 06m 32s dans la catégorie "Argent, Banques, États, et Organisations mondiales"
Durée : 13 min 44 sec
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Cette vidéo est un montage d'extraits de l'émission française "@rrêt sur image", présentée par Daniel Schneidermann, où Frédéric Lordon est invité à se prononcer sur la solution consistant à nationaliser les banques (en autre) afin de sortir de la crise.
Qui est Frédéric Lordon ?
Frédéric Lordon est un économiste français né le 15 janvier 1962. Il est directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de sociologie européenne (CSE).
Interventions dans le Monde diplomatique :
C'est un collaborateur régulier du journal Le Monde diplomatique dans lequel il a proposé la mise en place d'une taxe innovante, le slam, ainsi que dans un autre article, la suppression de la Bourse.
Dans un article de mai 2010, il revient sur une notion traditionnellement rejetée par le centre-gauche, puis par une grande partie de la droite institutionnelle depuis que le Front national en avait fait sa doctrine centrale, la notion de souveraineté en économie en prenant le cas japonais : « À rebours de l'idéologie de la mondialisation qui fait l'apologie de la suppression de toutes les frontières, et spécialement de celles qui pourraient être opposées aux mouvements de capitaux, le cas japonais (…) offre l'exemple d'une configuration non seulement viable mais dotée d'assez bonnes propriétés ». En rappelant que « l'histoire des XIXe et XXe siècle a donné suffisamment de raisons de se méfier de l'hypertrophie du principe national qui a pour nom nationalisme (…) » il rappelle qu'en « détruisant l'idée de nation, le libéralisme détruit du même coup celle de souveraineté, en prenant bien soin, signe de sa parfaite hypocrisie, d'éviter toute reconstruction de souveraineté à des échelles territoriales élargies ».
Portée de certaines de ses publications :
Fonds de pension, piège à cons. Mirage de la démocratie actionnariale, 2000
Quinze ans après la déréglementation des marchés, voilà que se profile la perspective des fonds de pension. Cette consécration du pouvoir des grands actionnaires institutionnels frappe d'abord le salariat sur qui retombe tous les risques. Mais la vraie menace est dans les fausses promesses d'une réconciliation du capital et du travail autour de l'épargne salariale, dans l'avènement d'une société du patrimoine et l'utopie monstrueuse d'une « démocratie des actionnaires ».
L'intérêt souverain : Essai d'anthropologie économique spinoziste,
2006
Jusqu'à Quand ? Pour en finir avec les crises financières, 2008
On n'aurait pas dû attendre un événement extrême comme la crise des subprimes pour prendre conscience de l'effrayante nocivité de la finance déréglementée. Mais le libéralisme est ainsi fait qu'il tolère aisément les crises qui n'affectent que les dominés et ne s'émeut que de celles qui frappent ses élites. Or nous y sommes. La finance américaine est en ruine et celle d'Europe ne vaut guère mieux. Au moins cette crise met-elle à nu les mécanismes du désastre tels qu'ils sont inscrits dans les structures mêmes des marchés, et force jusqu'aux plus bornés des idéologues à la seule conclusion restante : sauf à risquer de nouveau que les mêmes causes entraînent les mêmes effets, il est temps de tout changer.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Lordon
().
Frédéric Lordon dresse un portait rude mais réaliste de la situation : si les banques ne repassent pas sous la coupe des États, le crash mondial, la banqueroute universelle, nous attendent (c'est ce qui va se produire d'ailleurs...), avec tout leur cortège d'humiliations, de misères, et de violences.
Une vidéo didactique, qui permet de découvrir en plus Frédéric Lordon, un économiste ayant une vison claire de la situation, et bien radical, révolutionnaire par certains côtés, ce qui somme toute est plutôt assez rare à notre époque, où les élites s'expriment généralement selon la philosophie du politiquement correct, et du communément admis, alors que ce dernier s'avère totalement faux en dernière analyse. À voir !
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