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"Brennilis, la centrale qui ne voulait pas s'éteindre"
Vidéo # 3007 en Français () insérée le Dimanche 21 Août 2011 à 1h 19m 52s dans la catégorie "Nucléaire civil et militaire"
Durée : non renseignée
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Cette vidéo est un film documentaire réalisé en 2008
par Brigitte Chevet qui expose la problématique du démantèlement de la centrale
nucléaire française de Brennilis ()
: alors que la société exploitante souhaitait démarrer les opérations de démantèlement du
cœur du réacteur, des associations ont commencé à se manifester en posant des
questions embarrassantes, leur action d'entravement ayant même mis en péril
certains emplois. Le film soulève la question de savoir qui de l'emploi ou de
la sécurité sanitaire des personnels et des riverains il faut prioriser. La
réponse est pourtant simple...
Synopsis :
Brennilis, petit réacteur expérimental des monts d’Arrhée dans le Finistère, sera le premier à être complètement déconstruit en France.
Le chantier qu’Electricité de France (EDF) a un temps présenté comme exemplaire pour tout le parc français est aujourd’hui à l’arrêt complet et semble s’enliser...
Pour comprendre ce qui se joue à Brennilis, Brigitte Chevet a suivi ce chantier de déconstruction de 2004 à 2008. Son enquête a porté sur le développement de cette expérience fondée sur un réacteur nucléaire de la première génération, qui a fonctionné sans faire de vague pendant plus de vingt ans, mais a laissé des pollutions inexpliquées dans son environnement immédiat et dans la nappe phréatique sans que les habitants en soient informés.
Cette histoire relate le conflit qui oppose les écologistes à EDF, conflit qui a mené à la fermeture du chantier sur recours du Conseil d’État. Du coup, on aborde concrètement le bilan sur le coût et la méthode de la déconstruction, qui, elles aussi, font polémique.
En retraçant l’histoire du réacteur EL4 et en collectant les paroles des protagonistes, nous voilà au cœur d’une grave affaire de société qui concerne la sécurité des populations civiles et professionnelles. Une interrogation qui est la contradiction apparente entre les risques sanitaires encourus et l’emploi dans la région !
Source : France
3 ().
Résumé complet de la problématique :
BRENNILIS : la centrale qui ne voulait pas s’éteindreLes Monts d’Arrée dans le Finistère, le domaine de l’Ancou qui hante les légendes bretonnes : personnage funèbre, ouvrier de la mort qui rôde pour emporter sur sa charrette ceux que la grande faucheuse a désignés… Un site aussi paradisiaque qu’inquiétant quand le vent souffle, et que les lourds nuages viennent assombrir forêts et lande. Ironie du hasard, sans savoir rien de la culture bretonne, c’est pile poil sur le site où la légende situe les portes de l’enfer qu’EDF est venue, en 1962, installer la première petite centrale nucléaire expérimentale à l’eau lourde.
En 1985, après l’arrêt de son activité, EDF annonce que Brennilis sera la première centrale de l’histoire à être démantelée et que le chantier sera exemplaire, une vitrine de ce que deviendront toutes les centrales une fois arrivées en fin de vie. Exemplaire, EDF ne s’en vante plus trop : 26 ans après, les choses se révèlent plus compliquées que prévu et le démantèlement n’en est qu’à sa deuxième phase tandis que le coût estimé initialement (30 millions d’euros) a déjà été multiplié par vingt, et qu’on ne sait toujours pas ce qu’on va bien pouvoir faire des déchets, radioactifs pour une petite éternité et dont personne ne veut… quoique. Sans compter que le travail de démantèlement est délicat, même si les travailleurs intervenant en zone radioactive sont remplacés autant que possible par des robots pour les manipulations les plus dangereuses… Le démantèlement du réacteur de Brennilis, qui devait être un chantier pilote, a tourné à la longue course d’obstacles : il est même arrêté depuis trois ans et attend toujours un feu vert des autorités pour redémarrer. Le pire dans le nucléaire, c’est qu’il n’y a rien à voir : l’herbe est verte, la pollution comme l’argent n’a pas d’odeur… Les salariés qui travaillent sur zone, furibards d’être freinés dans leur travail, s’en prennent d’ailleurs aux militants anti-nucléaire (le danger, quel danger ? J’ai une tronche à être irradié ?…), de même qu’ils n’aiment guère que les contrôleurs de la radio protection leur fassent remarquer qu’ils ont mal étiqueté leurs petits paquets de déchets dangereux ou qu’un bidon censé protéger les populations futures est déjà sujet à « fuites »… qu’il faut refaire le paquet-cadeau dont on ne sait toujours pas où il va être stocké, ni qui mettra la patte dessus dans cent ans, mille ans… Et il faut bien de la vertu à tous ces valeureux militants pour prendre sans relâche la défense de la santé d’inconscients qui ne leur en savent aucun gré, et de pignoufs pas encore nés qui ne sauront jamais ce que ces braves ont enduré pour s’opposer aux catastrophes annoncées.
Les questions que posent le film sont celles qui vont se poser incessamment à bon nombre de réacteurs français qui arrivent en fin de vie, comme elles se posent pour Creys Malville à l’arrêt depuis 1998, comme elles se posent pour la centrale de Fukushima : et maintenant où est-ce qu’on fout toute cette merde, radioactive pour des siècles ? Qui paiera les frais, non comptés encore dans le coût du KW, mais qui devront bien l’être un jour ? Qui fera les frais d’une politique qui ne voit pas plus loin que le bout d’un profit immédiat ? Tiens, je vous parie un compteur Geiger que l’on ponctionnera ce pigeon de contribuable, largement irradié entre temps…
En 1977, l’opposition à la construction de Super Phénix à Creys-Malville avait été forte et la répression violente. Plusieurs militants anti-nucléaire furent gravement blessés, Vital Michalon, dont la salle 3 d’Utopia Toulouse porte le nom, y a perdu la vie…
Source : Cinema Utopia (
).
Un excellent documentaire qui permet de prendre conscience que le nucléaire est une gabegie, un non sens, une affaire très rentable pour certains, mais une catastrophe écologique. Quand au démantèlement de ces usines de mort, ce documentaire apporte la preuve qu'ils sont hors de prix, et que l'environnement est contaminé quoi que puissent en dire les partisans de ce lobby d'état à travers leurs déclarations et leur propagande éhontée. À voir !
Le 21 Février 2013, vers 11h00, ma chaîne
UBest1 a été supprimée avec ses 5101 vidéos.
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