Cette vidéo est un documentaire réalisé en 2012 par Fabrice Babin et Marc Garmirian pour comprendre les recettes du miracle économique de l'Argentine. Et si ce pays d'Amérique latine nous donnait l'exemple ? Il y a dix ans, en décembre 2001, l'Argentine se trouvait au bord du précipice : défaut de paiement sur sa dette, émeutes, famine, morts... Le pays était sur le point d'imploser...

Synopsis :

Dix ans après la crise économique qui l’a conduite au bord de la faillite, l’Argentine affiche une santé insolente avec sa croissance annuelle de 8 %?! Quelles leçons l’Europe peut-elle tirer de ce pays d’Amérique latine?? Hervé Chabalier mène l’enquête sur place pour ce numéro du Monde en marche.

Buenos Aires. La capitale argentine fourmille d’activité, vibre d’une énergie nouvelle… Ici, la tempête a bien fait place au beau temps ! Proche de la ruine il y a dix ans à peine, ce pays latino-américain a su redresser la barre et affiche désormais une croissance de 8 % par an. Un taux qui fait frémir d’envie l’Europe tout entière. Comment un tel revirement a-t-il pu s’opérer en moins d’une décennie?? Et quelles sont les recettes d’un tel miracle économique?? C’est ce propose de découvrir Hervé Chabalier dans son magazine Le Monde en marche, consacré cette semaine à l’Argentine.

En 2001, après des années de politique hyperlibérale, le pays, en proie à la pire crise économique, politique et sociale de son histoire, est au bord de la faillite et fait défaut sur sa dette extérieure. Le chômage touche alors plus d’un quart de la population et la moitié des Argentins se retrouve sous le seuil de pauvreté. Les grèves se multiplient, les supermarchés sont pillés et les manifestations tournent au drame avec quarante personnes tuées par les forces de l’ordre. Cinquante-six présidents se succèdent à la tête du pays…

Fierté et audace

Enfin, en 2003, un nouveau venu va donner à l’Argentine l’impulsion nécessaire pour s’en sortir. Le gouvernement de Nestor Kirchner commence par mettre fin à la parité existant entre le peso et le dollar et dévalue la monnaie. En pleine tourmente, le ministre de l’Économie de l’époque, Roberto Lavagna, décide de ne pas suivre les recommandations du FMI, synonyme d’austérité, et met en place une politique sociale audacieuse pour réduire la pauvreté. En même temps, la dévaluation permet de relancer les exportations. Le pays se relève progressivement. En 2007, l’épouse de Nestor Kirchner, Cristina, prend sa place sur la plus haute marche du pouvoir. Réélue en décembre 2011, grâce notamment à la prospérité retrouvée, elle continue de gouverner dans le sillage de son mari. Aujourd’hui, avec une consommation en plein boom, une balance commerciale excédentaire et une situation de quasi plein-emploi, l’Argentine a réussi son pari. Elle peut donner une leçon de courage et d’indépendance au reste du monde.

Source : France 5 ().

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