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Démence, folie, fous, médecins et infirmières :
"Sainte-Anne, hôpital psychiatrique"

Vidéo # 5113 en Français () insérée le Samedi 9 Février 2013 à 6h 05m 34s dans la catégorie "Santé & Médecine"

Durée : 01 hr 28 min 02 sec


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Cette vidéo est un documentaire de Ilan Klipper de 2010 sous la forme d'une immersion dérangeante et à charge dans l’hôpital parisien de Sainte-Anne auprès de quatre patients qui ne r^vent que d'une chose : retrouver leur liberté.

Synopsis :

Paris, quelque part dans l’enceinte de l’hôpital Sainte-Anne, le long d’une allée fleurie, un imposant bâtiment haussmannien abrite un long couloir fermé à clef. Des hommes et des femmes en pyjama bleu déambulent dans cet espace clos. Ils ont été hospitalisés dans ces « services fermés » de l’hôpital psychiatrique à l’initiative de la police, ou bien à la demande d’un proche.

Ici, le temps est suspendu, l’attente est longue et les patients ne comprennent pas leur enfermement. Leurs journées sont rythmées par une multitude de soins auxquels ils consentent peu, ou pas du tout. En face d’eux, le personnel soignant, en blouse blanche, administre les traitements et assure le bon déroulement de la vie quotidienne. Isolement, consultations, neuroleptiques, sédatifs et contention font partie de la cure mais servent aussi à faire respecter un règlement qui s’immisce dans l’intimité des pensionnaires et ordonne tous les détails de l’existence quotidienne. Le rôle de chacun est parfaitement défini, et la grande machine institutionnelle accomplit son œuvre de réadaptation des malades.

Aux côtés des patients et des médecins, sans manichéisme, Sainte-Anne, hôpital psychiatrique souligne la crise de la psychiatrie hospitalière française : Sainte-Anne n'est pas une exception dans le paysage psychiatrique français, ni un cas extrême, le manque criant de moyens financiers et humains implique une cadence infernale, un flux permanent de malades, qui ne permettent pas au plus consciencieux des soignants de faire correctement son métier. Dans ce couloir coupé du monde extérieur, chacun essaye de sauver sa peau : le patient, reclus et seul, attend tant bien que mal que le temps passe pour recouvrer sa liberté, pendant que le médecin se bat contre la maladie mentale, un mal qui lui échappe, et qu’il tente à tout prix de dominer.

Source : Arte ().

« La frontière entre la maladie mentale et la souffrance psychique est devenue poreuse » :

Jeune réalisateur talentueux dans la meilleure tradition du « cinéma direct », Ilan Klipper a passé plusieurs mois dans les sections 15 et 17 de Sainte-Anne à Paris. Il revenait juste du festival « Vision du Réel » de Nyon, où Sainte-Anne, hôpital psychiatrique a été récompensé par le prix SRG, lorsque nous l’avons rencontré pour qu’il fasse ce qu’il refuse de faire d’habitude : commenter un film.

Qu’est ce qui vous attirait le plus dans le sujet ?
I.K : J’ai toujours eu un fort intérêt pour la psychiatrie et les limites de notre esprit. Me considérant un héritier du cinéma direct, j’ai d’abord voulu comprendre l’institution Sainte-Anne. Mais, très rapidement, je me suis rendu compte que l’on pouvait aller bien au-delà du simple portrait d’institution… J’ai remarqué comment notre société souffre psychiquement en général. Et je me suis dit : avant, c’était simple. Il y avait les malades mentaux dans les asiles et « les autres ». Aujourd’hui, cette frontière est devenue poreuse…

Combien de temps avez-vous passé dans les sections 15 et 17 de Sainte-Anne ?
I.K : J’y ai passé trois mois, tous les jours, parfois les nuits. Ce séjour s’est fait en deux temps. D’abord deux mois, puis quelques jours de break. Puis encore un mois. Et il a été précédé d’un temps de latence de six mois, pendant lequel j’observais, je parlais avec les gens, j’essayais de comprendre.

Quelles étaient les conditions de tournage ?
I.K : Ce n’était pas vraiment dur d’obtenir des autorisations. J’ai juste dit aux responsables de la section que je voulais tourner un film, et non faire un reportage. Après quelques jours, je me suis rendu compte que les soignants avaient en plus envie de parler de leur situation. Une fois les procédures administratives réglées, j’ai été très bien accueilli. Les gens dans les sections 15 et 17 assument totalement ce qu’ils font. Bien évidemment, il faillait que je montre à tout le monde que je ne voulais pas faire du voyeurisme, mais un film. Le choix de l’absence de commentaire vient de là : j’aime le cinéma, pas la voix-off.

Qu’est ce qui vous a le plus frappé dans votre quotidien avec les patients et les soignants ?
I.K : Il ne faut pas oublier que ce service fermé de Sainte-Anne gère des situations de crise. Les soignants, qui ne reçoivent pas de formation spécifique, doivent s’imposer à des patients en pleine crise psychique. En plus, puisque chaque patient coûte 900€ par jour, les médecins doivent le faire sortir assez rapidement de la section fermée. L’immense majorité ne reste pas plus d’un mois dans la section 15.

Après votre expérience, selon vous : quelle est la place de la psychiatrie dans notre société ?
I.K : Il faut que la société comprenne que le problème est très complexe. Il ne s’agit pas uniquement d’un problème de sécurité ou de maladie. La nécessité des soins, la pertinence de la punition, la souffrance de la société toute entière, le problème de la privation de liberté, la nécessité de contenir, le sens de certaines méthodes… Prenez par exemple les électrochocs : la plupart des patients dépressifs en demandent pour leur redonner de l’énergie. Finalement, mon expérience m’a appris qu’il est très difficile de se faire une opinion sur le sujet.

Qu’est-ce qui doit changer ?
I.K : Je pense qu’il faut avant tout lutter contre le « tout médicaments ». Dans les années 60 et 70, le patient était un sujet. Pour Lacan ou Deleuze, il s’agissait d’un individu avec lequel il fallait parler, que l’on devait comprendre avant de le soigner. Aujourd’hui, il est un objet. Le manque de temps d’un côté et l’efficacité des médicaments de l’autre font que le patient est devenu un ensemble de symptômes que l’on traite avec des neuroleptiques, sans jamais lui parler.

Source : Arte ().

"Sainte-Anne, hôpital psychiatrique" : la psychiatrie confrontée à de nouveaux besoins :

En avril 2010, un schizophrène tue un voyageur en le poussant contre une rame de RER. En novembre 2008, un étudiant est poignardé à Grenoble par un dérangé mental. En novembre 2007, le procès de Romain Dupuy, qui avait décapité deux infirmières, s’ouvre à Pau. A chaque fois, le législateur promet de « réformer l’hospitalisation psychiatrique » ou de « réexaminer la responsabilité pénale des malades mentaux ». Cependant, le documentaire Sainte-Anne, hôpital psychiatrique d’Ilan Klipper montre que la réalité va parfois au-delà d’une simple succession de faits divers. Une plongée sans concessions dans le quotidien complexe de la section 15 de Sainte-Anne.

La section 15 de l’hôpital psychiatrique de Sainte-Anne accueille actuellement 120 patients. La psychiatrie en France étant « sectorisée », la section 15 s’occupe du secteur 15 de Paris, qui inclut le nord du 14e et 15e arrondissement. Puisqu’il s’agit d’une unité « fermée », où des patients souffrant d’une crise psychique sont internés sous contrainte (soit à la demande d’un tiers, soit sur ordre de la police), la section 15 gère tous types de troubles psychopathologiques. Une soixantaine de malades, souffrant de maladies aussi diverses que la schizophrénie ou l’épilepsie, sont soignés sur place. L’autre moitié reçoit des traitements à distance, chez eux. Car, bien que les débats médiatiques et politiques tournent souvent autour de la sécurité des institutions psychiatriques, comme si les patients y restaient à vie, le contexte en France est aujourd’hui très différent. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la psychiatrie a progressivement été désinstitutionnalisée : sous l’influence de la psychologie et grâce à la découverte de nouveaux médicaments, l’hôpital a remplacé peu à peu le modèle de l’asile. Ainsi, les patients ne passent en moyenne que trois semaines à l’intérieur des hôpitaux avant de retrouver leur liberté.

Par ailleurs, de plus en plus de personnes concernées viennent se faire soigner tout à fait volontairement : « la demande est massive », constate Gérard Massé, le chef de service de la section 15. Pourtant, alors que le recours aux soins augmente de façon exponentielle, le nombre de lits et le nombre de jours d’hospitalisation baissent, faute de moyens (-4 % par an pour les lits, soit -35 % en dix ans ; et -2 % par an pour les jours de soins concédés). Cette tendance s’accentue surtout dans le secteur public, qui continue à fournir 83 % du total des lits disponibles. En tournant le documentaire Sainte-Anne, hôpital psychiatrique, le réalisateur Ilan Klipper s’est en effet rendu compte « du manque de temps et des cadences infernales » auxquels devaient faire face des « soignants qui, à priori, ne suivent pas de formation professionnelle spécifique ».

Les problèmes de la psychiatrie française sont donc avant tout structurels : fondé à la fin des années 40, le système psychiatrique français, sectorisé et désinstitutionnalisé, a mal vieilli. Les besoins de la société et les disparités régionales ont évolué au cours des soixante dernières années. Une piste de solution : les soins ambulants, à la fois avantageux pour les malades chroniques et les mineurs, qui peuvent rester avec leurs familles. Un tel dispositif est actuellement expérimenté dans certaines régions, comme par exemple en Provence.

Ce dispositif existe depuis plus d’une décennie en Grande-Bretagne, où la psychiatrie, désinstitutionnalisée environ au même moment qu’en France, a évolué vers ce modèle beaucoup plus souple. Les disparités territoriales étant encore plus fortes, les soins ambulants se sont imposés dès les années 80 dans des régions rurales, comme à la frontière entre l’Angleterre et l’Écosse. La psychiatrie universitaire y suit en outre une école très humaniste et effectue de nombreuses recherches sur le lien entre la misère sociale et la maladie mentale. Le grand débat outre-Manche se fait sur le rapport entre la psychiatrie et l’industrie pharmaceutique.

Un débat qui est aussi très présent en Allemagne, où de gigantesques entreprises comme Bayer et l’ancienne Aventis (aujourd’hui Sanofi-Aventis) poussent depuis des années le « tout médicament ». Ils se heurtent pour le moment aux traditions d’une psychiatrie particulièrement centrée sur les sciences humaines. Au point que l’université de Mayence a édité en 2009 un « code de conduite de la psychiatrie et de la psychothérapie » pour trancher sur la question de son rapport avec l’industrie pharmaceutique. Ce code rappelle l’indépendance de l’institution psychiatrique et le principe absolu de la liberté de l’individu, « même malade ». En effet, la législation allemande, qui protège fortement les patients, tente de se démarquer depuis 1945 des années obscures du Troisième Reich, lorsque des malades mentaux furent utilisés par les industries pharmaceutique et militaire.

L’Espagne possédait également un lourd héritage historique. Après quarante ans de fascisme, des asiles « à l’ancienne » y existaient encore à la fin des années 70. « Aujourd ‘hui, beaucoup d’entre nous regardent vers l’Espagne », lance Gérard Massé. Car en moins de trente ans, l’Espagne s’est doté d’un des systèmes psychiatriques les plus modernes du continent. Avec le démantèlement progressif des asiles, les soins ambulatoires ont été renforcés à partir de la fin des années 80. Depuis, le code civil et le code pénal espagnols sont les premiers en Europe à « prendre en compte l’environnement social et affectif » des malades pour évaluer leur responsabilité juridique et leurs besoins en soins spécifiques.

Une telle évolution aurait également pu avoir lieu en Italie. Cependant, dans le pays d'un des géants de la psychiatrie moderne, Franco Basaglia, les soins ambulants restent presque inexistants et les soignants particulièrement mal formés. Leur statut a certes fait l’objet d’une réforme timide dans les années 80 ; mais cette nouvelle loi n’a que modernisé un décret datant de 1909, qui établissait le choix du soignant selon deux critères : il devait « vivre près de l’institution et savoir lire et écrire »… Dans un secteur qui souffre d'un perpétuel manque de moyens, l’utilisation de méthodes archaïques (électrochocs), voire scandaleuses (psychochirurgie) est toujours d’actualité.

Dans un monde dans lequel la frontière entre la maladie mentale et la souffrance psychologique s’effacent, le « tout médicament » ne semble pas être une vraie solution. Un des pionniers de la psychiatrie française, Henri Laborit, a déjà expliqué en 1953 : « après des années de désinstitutionnalisation, l’esprit de nos patients a été atrophié. Leurs souffrances existent pourtant toujours. Seuls les cris ont cessé. »

Source : Programme TV.

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