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"Vous reprendrez bien du clone ?" ou les animaux génétiquement modifiés (AGM) dans notre assiette...
Vidéo # 5138 en Français () insérée le Mardi 12 Février 2013 à 11h 21m 36s dans la catégorie "OGM, Produits Chimiques, Agriculture, et Alimentation"
Durée : 52 min 08 sec
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Cette vidéo est un documentaire de Kareen Perrin Debock
Synopsis :
Kareen Perrin Debock enquête sur une face cachée de l'industrie agroalimentaire et sur ses conséquences dans l'assiette.
Chaque année, à travers le monde, des milliers de bovins ou de cochons sont fabriqués en laboratoire, à partir de simples cellules.
Depuis 2008, les autorités américaines de la Food and Drug Administration (FDA), autorisent la consommation de viande ou de produits dérivés issus d'animaux clonés.
Face à cette révolution industrielle invisible, certains spécialistes tirent la sonnette d'alarme.
Ils estiment que cette technologie pourrait engendrer des effets secondaires, aujourd'hui imprévisibles, et dénoncent le manque de transparence de l'industrie.
Source : Télérama ().
Compléments :
La brebis Dolly – le premier mammifère cloné - est née en Écosse en 1997. Elle fut l’objet d’une foudroyante célébrité, car il s’agissait d’un exploit extraordinaire : la reproduction à l’identique d’un animal « bouturé » comme une vulgaire plante – mais au terme d’un processus biotechnologique d’une extrême complexité. Avant cette réussite, les chercheurs avaient dû procéder à des centaines d’essais infructueux. On pensait donc que le clonage animal demeurerait une curiosité de laboratoire – le seul coût de l’opération garantissant qu’on ne pourrait jamais multiplier de la sorte des animaux de boucherie destinés à notre assiette. Or ce documentaire le démontre : il est très probable que, sans le savoir, chacun de nous a déjà mangé du clone, dont la commercialisation est autorisée aux Etats-Unis. Tandis qu’en France et en Europe… on ne sait pas, cette viande n’étant ni autorisée ni interdite.
Enthousiasmé par Dolly, le professeur Duane Kraemer – un chercheur de l’université du Texas, aujourd’hui âgé de 79 ans s’était aussitôt lancé dans « le clonage à tour de bras ». Il a réussi à obtenir des copies conformes avec environ 500 espèces animales différentes, et son campus « ressemble à un immense zoo ». La technique est restée très complexe, mais ce virtuose foldingue en maîtrise toutes les étapes : 1) Récupération de cellules sur l’animal qu’on veut reproduire ; 2) Multiplication de ces cellules mises en culture ; 3) Introduction des noyaux de cellules dans des ovules vides, préalablement énucléés de leur ADN d’origine ; 4) Application d’un choc électrique pour « re-booter » les pseudo-embryons obtenus ; 5) Implantation dans des femelles porteuses.
Bien entendu, le professeur Kraemer a créé une société privée qui commercialise ce curieux service de « photocopie » animale, sous forme d’embryons prêts à être implantés. Il réussit même à « ressusciter » des animaux morts, si leurs cellules sont prélevées assez vite après le décès. Le tarif dépend de la difficulté. C’est par exemple 20 000 dollars pour un embryon de bovin… et dix fois plus cher dans le cas d’un cheval.
Aux États-Unis, plusieurs entreprises œuvrent dans le clonage lucratif. La firme ViaGen vend, par internet, des kits complets permettant d’effectuer soi-même un prélèvement de cellules sur un animal performant. L’échantillon est retourné au laboratoire, et « quinze jours après nous réexpédions aux éleveurs les embryons clonés », dit un responsable. Mais le colis doit être discret, car « 80 % de nos clients ne souhaitent pas avouer qu’ils ont recours au clonage ». Le plus souvent, comme chez Bovine Elite, on ne vend pas d’embryons clonés, mais – nuance ! – des paillettes du sperme d’animaux clonés. C’est ce qui assure la démocratisation du clonage, car le sperme d’un taureau de grande réputation devient moins cher quand on dispose de plusieurs « copies » capables de le fournir : 30 dollars la paillette, contre 150 pour l’« original ».
Ainsi les descendants de clones se multiplient dans les étables sans que personne ne s’en doute, et sans la moindre traçabilité. Aux États-Unis c’est légal, chez-nous ce n’est pas interdit – alors pourquoi s’en priver, d’autant que la vraie nature des colis est indétectable, et que 85 % des animaux d’élevages sont reproduits par fécondation in vitro ? « Des millions de paillettes de sperme sont expédiées chaque année en Europe », assure un spécialiste américain. Parfois les choses finissent par se savoir : une récente polémique a éclaté en Écosse, à propos d’un éleveur qui vendait du lait de vaches issues d’une fécondation par du sperme de taureaux clonés américains. Mais sur le plan légal on n’a rien trouvé à reprocher à cet éleveur, et la vente du lait de clone continue. On voit mal pourquoi il en irait différemment de la viande.
En France, un responsable du ministère de l’Agriculture assure qu’il n’y a pas de problème, car « les éleveurs français ne sont pas intéressés par les clones »… Toutefois, observe un opposant, « même si aucun des éleveurs français n’avait jamais commandé de paillettes américaines alors que rien ne les en empêche, de toute façon nous importons chaque année de 300 000 à 400 000 tonnes de viande provenant des pays où le clonage est légalisé – et ceci sans le moindre étiquetage spécifique ». Voici pourquoi vous en avez sûrement déjà mangé.
Ironie de l’histoire : aux États-Unis, une ancienne étudiante du professeur Kraemer, a créé un élevage traditionnel dans lequel les animaux copulent librement. « La viande est bien plus savoureuse quand les animaux se reproduisent de façon naturelle », dit cette connaisseuse.
Source : Télé Obs ().
Critique :
Avez-vous déjà mangé du clone ? Non, heureusement, pensez-vous. Pas si sûr, répond cette enquête qui plonge dans les éprouvettes des apprentis sorciers de la biogénétique. Le voyage, aussi réfrigérant que la chambre froide du boucher, démarre dans les ranchs du Texas, où la génisse clonée est devenue la nouvelle vache à lait d'une production agricole intensive. Un labo d'Austin expédie par la poste dans le monde entier son kit de prélèvement qui permet de reproduire les bêtes les plus résistantes et les plus fécondes. Le clonage, un moyen de produire plus de viande pour nourrir la planète, assurent les partisans de cette manipulation du vivant. C'est aussi l'argument brandi par la société américaine qui a conçu un saumon « frankenstein » transgénique, dix fois plus gros qu'un saumon sauvage, et qu'elle espère pouvoir commercialiser bientôt.
Du clonage bovin aux animaux génétiquement modifiés (dont un cochon-méduse de science-fiction, au groin fluo), l'enquête énumère, dans un tableau de chasse surréaliste, toutes ces bestioles bidouillées au nom de la recherche, du progrès... et de la prospérité des géants de l'agroalimentaire. Leur lobbying semble inépuisable pour étouffer les bémols des chercheurs et des ONG, qui alertent contre les risques pour l'écosystème et la méconnaissance des dangers pour notre santé — volet qui aurait gagné à être un peu plus développé. On découvrira avec étonnement qu'au niveau européen un vide juridique rend actuellement possible la commercialisation de viande clonée dans les pays de l'UE. Avec frites, votre clone-burger ? — Virginie Félix.Source : Télérama ().
Cette vidéo n'a pas encore été évaluée. Cela dit, il est évident que de nouvelles maladies vont apparaître chez l'homme, ce n'est qu'une question de temps.
Notez bien la convergence : OGM, AGM, saturation d'ondes électromagnétiques, herbicides, pesticides, destruction de l'environnement, de la biosphère, et de la diversité, disparition des espèces 10.000 fois plus vite que naturellement, pollution multiple généralisée, raréfaction des ressources, perversité croissante, spéculation effrénée, égoïsme outrancier, etc., tout montre l'Humanité se dirige droit dans le mur, et qu'à un moment donné, il va y avoir des effondrements soudains et relativement rapides ainsi que des clashs majeurs, vous êtes prévenus.
Nota Bene : pour en savoir plus, voyez cet [article] ().
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