Cette vidéo est un documentaire de 2012 réalisé par Patrick Carr.

Synopsis :

De plus en plus confronté aux désastres écologiques, le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre développe des technologies de pointe pour résoudre les problèmes liés à sa croissance insolente.

Pollution de l’air et de l’eau, avancée des déserts, fonte des glaciers, conditions climatiques extrêmes, explosion démographique dans les villes… En Chine, conséquence d’une croissance économique toujours plus florissante, les catastrophes écologiques sont devenues une triste réalité.

Mais, depuis quelques années, le numéro un des émissions de gaz à effet de serre cherche — et trouve — des solutions particulièrement inventives à ses problèmes environnementaux. Un travail de titan quand on sait que les réformes entreprises dans le pays au cours des trente dernières années ont généré une augmentation très rapide de la consommation d’énergie : toutes les heures, 1 800 nouvelles voitures y sont fabriquées, 480 tonnes d’ordures y sont jetées chaque minute et 100 tonnes de charbon brûlées toutes les secondes.

Actuellement, un Chinois moyen utilise à peine un cinquième de l’électricité consommée par un Américain, mais il suffirait d’adopter le style de vie des États-Unis pour voir exploser la demande énergétique. Et, en Chine, qui dit énergie, dit charbon. Une industrie hautement polluante qui asphyxie les villes et est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre.

Un virage radical

Encore trop dépendant du charbon, le pays a décidé d’innover en se lançant dans une véritable révolution verte. De nouvelles centrales ultramodernes et très performantes remplacent les anciennes, polluantes. Près de Shanghai, une usine utilise le procédé CSC de captage et stockage du CO2 émis lors de la combustion du charbon. Une partie du dioxyde de carbone est ensuite employée dans la fabrication de bière, de sodas ou d’extincteurs. A Tianjin, une autre technique permet désormais de réduire les émissions à… zéro. Ailleurs, ce sont les algues que l’on emploie pour absorber le CO2… Parallèlement, les champs d’éoliennes s’étendent à travers le pays, tout comme les panneaux solaires, qui offrent aux Mongols la possibilité de se chauffer.

Un Grand Bond en avant pour l’avenir de la planète.

Source : France 5.

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