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"Lecture du message de Notre-Dame à La Salette" - Apparition mariale du 19 Septembre 1846
Vidéo # 5934 en Français () insérée le Mardi 28 Mai 2013 à 0h 21m 08s dans la catégorie "Prophéties, Voyance, et Fin du monde"
Durée : 21 min 01 sec
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Vitrail d'une église de Bois-Colombes (une ville de proche banlieue de la
région parisienne)
représentant l'apparition de Vierge de La Salette aux deux enfants.
Cette vidéo de Johan Livernette est une présentation introductive des conditions de l'apparition mariale vécue par deux enfants, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, en 1846 à La Salette (dont le nom complet est La Salette-Fallavaux, une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes), suivie de la lecture du texte du secret de La Salette.
Texte du secret de La Salette
écrit et daté par Mélanie à Castellamare, le 21
novembre 1878
Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ; vous pourrez le publier en 1858.
Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté.
Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils !
Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Éternel en faveur du monde.
Dieu va frapper d'une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les famille ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.
La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu.
Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.
Qu'il se méfie de Napoléon, car son cœur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.
L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des Seigneurs ; aussi elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous côtés. Les Églises seront fermées ou profanées ; les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une mort cruelle.
Plusieurs abandonneront la Foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes il se trouvera même des Évêques. Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.
En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'enfer : ils aboliront la Foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la Foi et perdront beaucoup d’âmes.
Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne se seront pas conduits par le bon esprit de l’Évangile, qui est un esprit d’humilité, de charité, et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes, c'est à dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps. Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires parce que la vraie Foi s'est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l’Église qui ne seront occupés qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !
Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps l’Église sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des ténèbres ; l’Église aura une crise affreuse. La sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicide, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.
Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir son sacrifice. Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui ni son successeur ne verront le triomphe de l’Église de Dieu. Les gouvernants civils auront tous un même dessein, qui sera d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme, et à toutes sortes de vices.
Dans l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l’Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des cœurs. Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.
La France, l'Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l’Italie, parce que l’Évangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.
Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux. Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra que homicides, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes.
Les justes souffriront beaucoup, leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, mon aide et mon intercession.
Alors Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l’Église de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Évangile sera prêché partout et les hommes feront de grands progrès dans la Foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.
Un avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu. La terre sera frappée de toutes sortes de plaies, outre la peste et la famine. Il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre, qui sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde.
Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de péchés. Mais les enfants de la Sainte Église, les enfants de la Foi, mes vrais imitateurs, croîtront dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles conduites par l’Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge.
La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'atteinte de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes. Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui au-dedans vous adorez vous-mêmes, tremblez ; car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens.
Ce sera pendant ce temps que naîtra l’Antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera Ev. [NDR : cette phrase n'apparaît pas dans la vidéo mais est présente dans de nombreuses versions trouvées sur le Net] ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impuretés. Il aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à 12 ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l'enfer.
Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre, qui feront engloutir des montagnes et des villes.
Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l'antéchrist.
Les démons de l'air avec l'antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus [NDR : l'homosexualité, le récent mariage gay, n'est sont que quelques exemples]. Dieu aura soin de Ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Évangile sera prêché partout, tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !
J'adresse un pressant appel à la Terre : j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin, j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes [NDR : c'est-à-dire dans le "Renie-toi" prôné par Christ, c'est-à-dire le travail dans la connaissance de soi pour cesser d'être tels que nous sommes actuellement, avec de nombreux péchés vivant à l'intérieur de nous, et ce n'est pas une image], dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu [NDR : la chasteté n'est pas l'abstinence, mais le fait de ne pas forniquer, c'est-à-dire de ne pas perdre les énergies sexuelles par le ténébreux organisme qui engendre et développe la Légion des parasites infernaux du Moi], dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre Foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de Jésus-Christ. COMBATTEZ, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.
L'Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu, et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist.
Malheur aux habitants de la Terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines ; des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d’une grêle effroyable d'animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort, et, d'un autre côté la mort fera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés.
Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ? Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu Se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra, le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.
Il est temps ; le soleil s'obscurcit, la Foi seule vivra. Voici le temps ; l'abîme s'ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres. Voici la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du monde. Il s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de Saint-Michel Archange. Il tombera, et la Terre qui, depuis trois jours sera en de continuelles évolutions ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l'Enfer. Alors l'eau et le feu purifieront la Terre et consumeront toutes les œuvres de l'orgueil des hommes, et tout sera renouvelé. Dieu sera servi et glorifié
La Très Sainte Vierge a terminé son discours en français : "Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple".
À propos de Mélanie Calvat :
Mélanie est née à Corps, le 7 novembre 1831, dans une famille nombreuse. Le père, Pierre Calvat, connu comme scieur de long, s'adapte en fait à toute offre de travail. La mère, Julie Barnaud, aura de lui dix enfants. Mélanie est la quatrième. on est pauvre au point d'envoyer parfois les petits mendier. Toute jeune, Mélaine est "placée" pour garder les vaches, chez des paysans des environs. Du printemps 1846 à la fin de l'automne la voici chez Jean-Baptiste Pra, aux Ablandins, l'un des hameaux du village de La Salette. Le voisin de Pra s'appelle Pierre Selme. C'est lui qui a embauché - une semaine seulement - le remuant Maximin pour remplacer son berger malade. Face à ce jeune bavard, Mélanie, timide et taciturne, reste sur ses gardes. Pourtant les deux enfants ont des points communs.
Nés à Corps où résident leurs familles, ils ne se connaissent pas, étant donné les très longues absences de la bergère. Tous deux parlent le patois local et ne connaissent que quelques bribes de français. Ni école, ni catéchisme: ils ne savent ni lire, ni écrire. Le père de Mélanie est en constante recherche de travail. Sa mère est surchargée par les soucis de toute sa famille. Il reste peu de place à l'affection.
Au jour de l'Apparition, ce que caractérise Mélanie, comme Maximin, c'est la pauvreté: pauvres de biens, pauvres de savoir, pauvres d'affection. Le fait aussi qu'ils sont totalement dépendants. Ce sont des "cires vierges" que l'événement va marquer définitivement de son empreinte, tout en respectant leurs caractères. Mélanie est en effet bien différente de son compagnon de rencontre. Elle vit chez des étrangers et ne connaît sa famille que durant les mois difficiles de l'hiver, où l'on a faim et froid. Rien d'étonnant qu'elle soit timide et renfermée. "Elle ne répondait que par oui ou par non" témoigne son maître. Jean-Baptiste Pra. Par la suite, elle répondra clairement et simplement aux questions concernant le fait de La Salette. Elle reste quatre ans chez les Sœurs de la Providence. Elle a peu de mémoire et moins d'aptitude encore que Maximin pour étudier. Dès novembre 1847, sa directrice craignait déjà que Mélanie "ne tirant vanité de la position que l'événement lui a faite". Devenue postulante puis novice dans la même Congrégation, objet d'attentions et de prévenances de la part de nombreux visiteurs, elle s'attache à ses propres manières de voir. Pour ces raisons, le nouvel évêque de Grenoble, tout en reconnaissant sa piété et son dévouement, refuse de l'admettre aux vœux "pour la former... à la pratique de l'humilité et de la simplicité chrétiennes".
Malheureusement, Mélanie prête alors l'oreille à des personnes "inquiètes et malades", imbues de prophéties populaires et de théories pseudo-apocalyptiques et pseudo-mystiques.
Elle en restera marquée tout au long de sa vie. Pour donner crédit à ses affirmations, elle les relie au secret qu'elle a reçu de la Belle Dame. Un examen tant soit peu attentif de ce qu'elle dit et écrit montre les différences irréductibles avec les signes et les paroles de Marie à La Salette. Mélanie, ses problèmes et ses fantasmes, sont devenus le centre de son discours: à travers ses prophéties, elle règle ses comptes avec ceux qui opposent quelque résistance à ses projets: elle exprime son refus de la société ou du milieu où elle a des problèmes. Elle se recrée un passé imaginaire où sont exorcisées les frustrations dont elle a été victime dans son enfance. Dès 1854, Mgr. Ginoulhiac écrit: "les prédictions qu'on prête à Mélanie... n'ont pas de fondement, elles sont sans importance par rapport au Fait de La Salette... elles sont postérieures à ce Fait et n'ont aucune liaison avec lui". Et l'évêque de remarquer: "La plus grande liberté a été laissée aux enfants de se démentir et ils n'ont pas varié leur langage sur la vérité du Fait de La Salette".
Dans cette optique, Mgr. Ginoulhiac proclamera, le 19 septembre 1855, sur la Sainte Montagne: "La mission des bergers est finie, celle de l'Église commence".Malheureusement Mélanie poursuivra ses divagations prophétiques, orchestrées plus tard par le talent fulgurant d'un Léon Bloy, créant un courant "mélaniste" qui se veut rattaché à La Salette mais que n'a d'autre base que les affirmations incontrôlables de Mélanie.
On est à mille lieues des fondements historiques de l'Apparition. Quant au contenu, malgré son vernis religieux, il n'a pratiquement rien à voir avec les vérités de la foi de l'Église, rappelées par Marie à La Salette. On quitte le domaine de la foi pour celui, instable, contestable et stérile, des croyances. Ce genre de littérature a éloigné de la foi au lieu de la favoriser. En 1854, un prêtre anglais emmène Mélanie en Angleterre. L'année suivant, elle entre au Carmel de Darlington, y fait profession temporaire en 1856 mais en repart en 1860.Autre tentative chez les Sœurs de la Compassion de Marseille: après un séjour dans leur maison de Céphalonie (Grèce) et un passage au Carmel de Marseille, elle revient à la Compassion pour peu de temps.
Après quelques jours à Corps et à La Salette, elle s'établit en Italie, à Castellamare di Stabia, près de Naples. Elle y reste dix-sept ans, écrivant ses "secrets" et une règle pour une éventuelle fondation. Le Vatican prie l'évêque du lieu de lui interdire ce genre de publication, mais elle cherche obstinément d'autres appuis et imprimatur, jusqu'au maître du Sacré Palais, Mgr. Lepid. Cela ne représente pas une approbation, même voilée. Et l'autorité à laquelle Mélanie se réfère n'est pas compétent. Après un séjour dans le midi, à Cannes, nous retrouvons Mélanie à Chalon-sur-Saône où, toujours en quête de fondation, soutenue par le chanoine de Brandt d'Amiens, elle se trouve en procès, avec Mgr. Perraud, évêque d'Autun.
Le Saint Siège, saisi de l'affaire, donne raison à l'évêque. En 1892, elle retourne en Italie, près de Lecce, puis à Messine en Sicile, sur l'invitation du chanoine Annibale di Francia. Après quelques mois dans le Piémont, elle vient s'établir chez l'abbé Combe, curé de Diou, dans l'Allier, un prêtre passionné de prophéties politico-religieuses. Elle finit d'y rédiger une autobiograplhie pour le moins romancée, où elle se réinvente une enfance extraordinaire, mêlée de considérations pseudo-mystiques, reflets de ses propres fantasmes et des chimères de ses correspondants. Les messages que délivre alors Mélanie et qu'elle veut rattacher à La Salette n'ont vraiment rien à voir avec son témoignage primitif sur l'Apparition.
D'ailleurs quand on en revient avec elle au fait du 19 septembre 1846, elle retrouve la simplicité et la clarté de son premier récit, concordant avec celui de Maximin. Et ceci d'une manière constante.
Ainsi, lors de son passage sur la Sainte Montagne les 18 et 19 septembre 1902. Elle retourne en Italie méridionale, à Altamura près de Bari. Elle y meurt le 14 décembre 1904. Elle repose sous une stèle de marbre où un petit bas-relief montre la Vierge accueillant la bergère de La Salette au ciel.
Une chose est certaine: au terme de toutes ses errances, il est un point sur lequel Mélanie n'a jamais varié: le témoignage qu'avec Maximin, elle a donné au soir du 19 septembre 1846, dans la cuisine de Jean-Baptiste Pra aux Ablandins. Et durant toute l'enquête menée par Mgr. Philibert de Bruillard, reprise et confirmée par celle de Mgr. Ginoulhiac. Dans une vie difficile, Mélanie est restée pauvre et pieuse, et fidèle à son premier témoignage.
Source : Internet.
À propos de Maximin Giraud :
Maximin Giraud est né à Corps, le 26 août 1835. Sa mère Anne-Marie Templier est du pays. Son père Germain Giraud est venu d'un canton proche. Maximin n'a que dix-sept mois lorsque sa mère meurt, laissant aussi une fille de huit ans, Angélique. Peu après, Monsieur Giraud se remarie. Maximin va pousser vaille que vaille: le charron est à l'atelier, ou au bistrot ; sa femme n'a pas d'attirance pour ce gamin vif, insouciant, que ne traîne pas à la maison, préférant se balader dans les rues de Corps autour des diligences et des pataches, ou courir les chemins avec sa chèvre et son chien. Le gamin est volontiers espiègle. L'oeil vif sous une tignasse noire, et la langue bien pendue. Pendant l'Apparition, tandis que la Belle Dame s'adresse à Mélanie, il fait tourner son chapeau sur le sommet de son bâton, ou, de l'autre bout, pousse des cailloux vers les pieds de la Belle Dame. "Pas un ne l'a touchée!" répondra-t-il sans gêne aux enquêteurs. Cordial dès qu'il se sent vraiment aimé. Malicieux quand on veut le récupérer.
Son adolescence a été difficile. Dans les trois années qui suivent celle de l'Apparition, il perd son demi frère Jean-François, sa belle-mère Marie Court et son père le charron Giraud. Il est mis sous la tutelle du frère de sa mère, l'oncle Templier, homme rude et intéressé. A l'école, ses progrès sont modestes. La Soeur Sainte Thècle qui veille sur lui l'appelle "le mouvement perpétuel." Ajoutez à cela les pressions exercées par les pèlerins et les curieux.
Dans ces circonstances, quelques illuminés légitimistes, partisans d'un soi-disant fils de Louis XVI, veulent l'utiliser à des fins politiques. Maximin les mystifie avec des balivernes. Contre les conseils du curé de Corps et outrepassant l'interdiction de l'évêque de Grenoble, ils emmènent l'adolescent à Ars. Celui-ci n'aime pas leur compagnie mais apprécie l'occasion de voir du pays. Ils sont reçus par l'imprévisible abbé Raymond, qui, d'entrée, traite La Salette de supercherie et les voyantes de menteurs.
Durant la matinée du 25 septembre 1850, le curé d'Ars rencontre deux fois Maximin, dans la sacristie puis au confessionnal, mais sans confession. Qu'a pu rencontrer l'adolescent exaspéré? Le résultat est que durant des années le saint curé ne cessera de douter et de souffrir. Après le mandement du 19 septembre 1851, il renverra ses interlocuteurs au jugement de l'évêque responsable. Il mettra plusieurs années avant d'y acquiescer lui-même, et de retrouver la paix. Quant à Maximin, tout en affirmant qu'il ne s'est jamais démenti il aura bien du mal à justifier son comportement. Il suffit d'énumérer les lieux où il est passé pour réaliser à quel point le jeune homme a été trimballé. Du petit séminaire de Grenoble ( Le Rondeau) à la Grande Chartreuse, de la cure de Seyssin à Rome. De Dax et Aire-sur-Adour au Vésinet, puis au collège de Tonnerre, à Petit Juy en Josas près de Versailles et à Paris. Séminariste, aide dans un hospice, étudiant en médecine, ratant son baccalauréat, il travaille dans une pharmacie, s'engage comme zouave pontifical, résilie son contrat au bout de six mois et retourne à paris. Le journal "La Vie Parisienne" ayant attaqué La Salette et les deux voyants, Maximin porte plainte et obtient un rectificatif.
En 1866, il publie un opuscule "Ma profession de foi sur l'apparition de Notre Dame de La Salette". Durant cette période, M. et Mme Jourdain, un couple tout dévoué à son service, lui assure un semblant de stabilité et paie ses dettes au risque de se ruiner. Maximin accepte alors d'être l'associé d'un marchand de liqueurs qui utilise sa notoriété pour augmenter ses ventes. L'imprévoyant Maximin n'y trouve pas son compte. En 1870, il est mobilisé au Fort Barrau à Grenoble. Enfin il rejoint Corps où viennent le retrouver les époux Jourdain. Tous trois vivent pauvrement, aidés par les Pères du Sanctuaire avec l'accord de l'évêché.
En novembre 1874, Maximin monte au pèlerinage de La Salette. Devant un auditoire particulièrement attentif et ému, il refait le récit de l'Apparition comme au premier jour. Ce sera la dernière fois. Le 2 février 1875, il se rend aussi pour la dernière fois à l'église paroissiale. Le soir du 1er mars, Maximin se confesse, reçoit la sainte communion et boit un peu d'eau de La Salette pour avaler l'hostie. Cinq minutes plus tard, il rend son âme à Dieu. Il n'a pas encore quarante ans. Sa dépouille repose au cimetière de Corps mais son coeur est dans la basilique de La Salette près de la console de l'orgue. C'était sa dernière volonté, pour marquer son attachement à l'Apparition :
"Je crois fermement, même au prix de mon sang, à la célèbre Apparition de la Très Sainte Vierge sur la Sainte Montagne de La Salette, le 19 septembre 1846, Apparition que j'ai défendue par paroles, par écrits et par souffrances. Dans ces sentiments, je donne mon cœur à Notre Dame de La Salette."
Par le même testament, ce pauvre n'avait plus rien à léguer que sa fidélité à la foi de l'Église. Le gamin attachant et instable qu'il est toujours resté, a enfin trouvé, près de la Belle Dame, l'affection et paix de Dieu.
Source : Internet.
Il est toujours aussi étonnant de voir combien toutes ces révélations concordent avec notre époque, et combien les hommes sont devenus, comme je ne cesse de la dénoncer depuis 5 ans, de plus en plus mauvais et pervers.
Enfin, ce qui surprenant aussi, c'est de voir combien les versions différent : en cherchant le texte sur le Net, je me suis aperçu que malgré le fait que la date de la rédaction de ce texte soit assez proche de nous (21 Novembre 1878), il y ait autant de versions différentes. Cela éclaire alors tout particulièrement le cas de la Bible, qui ne peut dès lors plus être, en aucune façon aujourd'hui, la compilation des textes originaux tels qu'ils ont été écrits par leurs auteurs respectifs. Si 130 ans ont permis autant de variantes du texte de La Salette, alors que dire de textes ayant au moins 1800 ans ?!!!! La Bible contemporaine n'est pas la Bible authentique, des passages ayant été supprimés, modifiés, rajoutés, c'est la conclusion définitive qui s'impose.
Un message de première importance, qui va dans le même sens que les stupéfiantes prophéties de Jean de Jérusalem, visibles en vidéo, [ici].
À voir !
Nota Bene : la lecture de la révélation proprement dite commence à 06:00.
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