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"La violence des riches" par Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon - 2013
Vidéo # 6742 en Français () insérée le Lundi 10 Février 2014 à 2h 44m 52s dans la catégorie "Argent, Banques, États, et Organisations mondiales"
Durée : 25 min 54 sec
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Cette
vidéo est un entretien organisé par la FGTB wallonne avec les sociologues
Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon à propos de leur livre "La violence
des riches".
Thèmes abordés :
Le mot de l'éditeur :
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale.
Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'œuvre d'un "adversaire sans visage", cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
À ceux qui taxent indistinctement de "populisme" toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du "bourgeoisisme".
Tables des matières :
Avant-propos
1. Patrons spéculateurs et salariés jetables
Retour dans les Ardennes
Les poulets Doux ont la vie dure
PSA Peugeot Citroën et le mépris de l'ouvrier
GDF SUEZ ou l'état complice
2. La délinquance des riches
La fraude fiscale, un sport de classe
Quand la justice ferme les yeux
Deux poids, deux mesures : justice de classe et délinquance des pauvres
La criminalisation de la contestation sociale
Un sentiment d'impunité, jusqu'à quand ?
3. L'oligarchie dans la France de François Hollande
François Hollande et ses réseaux
Néolibéral depuis 1983
Le rôle historique des socialistes français dans la mondialisation libérale
Quelques mesures emblématiques de la « deuxième droite »
4. La domination dans les têtes
On préfère ne pas savoir
L'idéologie libérale à longueur d'antennes
La publicité achève bien les cerveaux
Manipulateurs et fiers de l'être : l'enfer du management
5. La mécanique de la domination
Du particulier à l'universel, leur interêt bien compris
Quand la violence sociale se marque dans les corps
La confrontation à l'autre social
6. La ville comme champ de bataille
L'espace, un éducateur discret, mais efficace
La mémoire ouvrière laminée
Les classes populaires tenues à distances des beaux quartiers
Les ambiguïté de la politique de la ville
Choix politiques selon les quartiers
Conclusion : le « bourgeoisisme » et ses ennemis
Bibliographie.
Données techniques :
Titre : "La violence des riches"
Sous-titre : "Chronique d’une immense casse sociale"
Auteurs : Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon
Éditeur : Zones
Parution : Septembre 2013
Pages : 256
Format : 140 x 205 mm
ISBN : 9782355220524
Prix : 17 €
La guerre sociale est déclarée :
Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination menée par les élites dirigeantes contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.
Cette guerre se caractérise par l'instauration d'un nouvel esclavage appelé "libéralisme", et simultanément, par l'accroissement de la répression contre le citoyen ordinaire afin d'obtenir sa soumission.La guerre des riches contre les pauvres
La "lutte des classes" prônée par Karl Marx était celle des pauvres contre les riches, des exploités contre les exploiteurs. Depuis 1980, la lutte des classes s'est inversée. C'est désormais une guerre des riches contre les pauvres. Son but est d'effacer un siècle de progrès social en occident, de décupler les profits des entreprises, et de permettre un enrichissement sans précédent des élites dirigeantes au détriment de la population ordinaire devenue une simple ressource à exploiter.
Mais cette guerre sociale vise également des objectifs plus vastes et à plus long-terme...Le constat des Maîtres du Monde
Ceux qui dirigent actuellement le monde considèrent que la planète est surpeuplée. Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d'échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l'intérêt de la majorité.
De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu'une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des "citoyens ordinaires" ont une valeur négative pour le système économique.
Par ailleurs, du point de vue des Maitres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Par ailleurs, plus il y a d'humains sur la planète, et plus se réduit la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières, espace) disponibles pour chaque humain.
Une alternative serait que l'humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu'elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution n'est pas envisageable. Une seconde alternative serait que l'humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l'environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d'instabilité sociale.
Les Maîtres du Monde ont donc choisi une autre solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d'une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l'environnement et les risques d'instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d'habitants d'ici le milieu du 21è siècle.Le contrôle final de l'Énergie
L'un des objectifs stratégiques des Maîtres du Monde est de parvenir à un contrôle entièrement automatisé de la production de l'énergie et des ressources, en remplaçant progressivement l'ensemble des salariés par des machines. Le document sur les "armes silencieuses" est très clair à ce sujet:
"Si l'ascension des classes inférieures peut être contenue assez longtemps, l'élite peut parvenir à la dominance de l'énergie, et le peuple, par consentement, ne tiendra plus alors une position de ressource énergétique essentielle.
Jusqu'à ce qu'une telle dominance de l'énergie soit absolument établie, le consentement du peuple à travailler et à laisser les autres prendre en main leurs affaires doit être pris en considération, dans la mesure où un échec en ce domaine amènerait le peuple à interférer dans le transfert final des sources d'énergie au contrôle de l'élite."
Depuis environ 20 ans, tout a été mis en œuvre pour parvenir une automatisation totale du processus de production. Pour préparer le remplacement de l'homme par les ordinateurs et les robots, les Maîtres du Monde ont décidé de faire converger les façons de travailler de l'homme et de la machine. C'est pourquoi dans les entreprises, on a assisté à une "machinisation" des méthodes de travail, y compris dans le secteur tertiaire. Les salariés ont de moins en moins de marge de décision. Leur travail se limite à suivre des procédures rigides et définies d'avance. Des procédures qui se rapprochent de celles des ordinateurs, afin précisément de faciliter le remplacement des salariés par des machines.
Grâce à la robotisation, à l'informatique, et à l'intelligence artificielle, la production et le transport de l'énergie et des marchandises pourront bientôt être effectués presque entièrement par des systèmes automatiques. Le nombre de personnes réellement nécessaires au bon fonctionnement du système productif est largement inférieur au nombre de salariés actuels. Surtout si la demande globale en ressources est réduite par l'élimination de la population inutile.La "solution finale"
Une guerre d'élimination contre la population mondiale a donc commencé. Les humains devenus inutiles ne sont pas éliminés dans des camps de concentration, mais en leur supprimant progressivement l'accès à l'espace vital, à la nourriture, à la santé, à l'éducation, à l'information, et à l'énergie. L'envolée des prix alimentaires, la suppression ou la réduction des allocations-chômage, la baisse des retraites, le démantèlement des systèmes d'éducation et de santé publique, et la privatisation du marché de l'électricité sont autant de mesures récentes qui vont dans ce sens.
Les pauvres, les précaires et les exclus sont condamnés à une mort lente et discrète, par la misère, la malnutrition, la maladie, ou le suicide.
La population en excès pourra aussi être éliminée par des épidémies (dissémination délibérée de virus dans l'air, l'eau ou l'alimentation industrielle) et par des guerres.L'expérience de la grenouille :
Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite. L'eau se chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue de nager. La température commence à grimper. L'eau est chaude. C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille; ça la fatigue un peu mais elle ne s'affole pas pour autant. L'eau est maintenant vraiment chaude. La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle est aussi affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien. La température de l'eau va ainsi monter jusqu'au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir, sans jamais s'être extraite de la marmite.
Cette expérience peu recommandable est riche d'enseignements. Elle montre que lorsqu'un changement négatif s'effectue de manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps pas de réaction, pas d'opposition, pas de révolte.Source Syti.
Enfin, pour mémoire :
"Il
y a une guerre des classes, c’est un fait,
mais c’est ma classe, la classe des
riches qui mène cette guerre,
et nous sommes en train de la gagner."
Warren Buffet, 1ère fortune des États-Unis en 2004.
Une vidéo passionnante, décrivant la crue réalité des faits, ainsi qu'un livre qui s'annonce fort intéressant.
À voir !
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