LIENS & INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES DU MOMENT |
Cette collection de vidéos a été mise à jour le Jeudi 5 Décembre 2024 à 7h 08m 20s
Les mots tapés dans les champs TITRE et/ou COMMENTAIRE, et qui doivent être séparés par des espaces, représentent des mots clés, partiels ou complets, qui peuvent ainsi être contigus ou disjoints dans le texte. Tri : Catégorie : Présentation du résultat : Normale En LISTE |
Géoingénierie : des scientifiques pensent pouvoir contrôler la météo avec des LASERS
Vidéo # 7135 en Anglais, sous-titrée en Français ( ST
), insérée le Samedi 26 Avril 2014 à 9h 26m 44s dans la catégorie "Changements climatiques, Météo, et Réchauffement planétaire"
Durée : 52 sec
Évaluation des visiteurs : Réception des données en cours... Si rien finalement ne s'affiche, c'est que le serveur de notation est actuellement indisponible. Réessayez ultérieurement.
Afin de ne pas désinformer autrui, merci d'avoir la gentillesse et la sagesse de ne voter qu'après avoir regardé entièrement cette vidéo. |
Synopsis :
Faire la pluie et le beau temps, c'est théoriquement possible avec deux faisceaux laser, selon des chercheurs américains. Les faisceaux seraient capables de perturber les réserves d'électricité statique et provoquer pluie et éclairs.
Des chercheurs ont dû se dire que les lasers n’avaient pas encore suffisamment d’applications, alors ils visent à présent les nuages. Il est en effet en théorie possible de se servir de ces faisceaux pour provoquer un orage ou de la pluie. C'est ce qu'affirment des travaux récemment publiés dans la revue Nature Photonics. Dans les nuages, c’est l’accumulation d’électricité statique qui provoque la condensation de l'eau et les éclairs.
Des équipes des universités du Centre de la Floride et de l’Arizona estiment ainsi qu’il est tout à fait possible de manipuler cette électricité grâce aux lasers, afin de faire tomber la pluie et de créer des éclairs.
Une question de filaments
Pour cela, il faudrait utiliser un laser constitué de deux faisceaux : un central et un secondaire. Les lasers peuvent déjà parcourir de grandes distances mais l'utilisation d'un second faisceau permettrait au premier d'aller plus loin sans se dissiper. "Quand un faisceau laser devient suffisamment intense, il se comporte différemment - il s'effondre sur lui-même", explique Matthew Mills du Center for Research and Education in Optics and Lasers (CREOL).
Une fois dans les nuages, le laser provoquerait alors l'apparition d’un plasma. "L'effondrement devient tellement intense que les électrons dans l'oxygène et l'azote de l'air sont arrachés, créant un plasma - une sorte de soupe d'électrons", poursuit le scientifique dans un communiqué. Ce plasma s’étendrait alors que le faisceau faiblirait, générant l’apparition d’un "filament". "Comme le filament libère des électrons excités dans son sillage lorsqu’il se déplace, cela provoque artificiellement les conditions nécessaires pour l’apparition de la pluie et des éclairs", indique Matthew Mills qui a participé à l'étude. Des études précédentes avaient déjà montré que les tentatives d’ensemencement de nuages par le biais de laser augmentaient les risques d’orages.
Un faisceau sept fois plus long
"Ce serait génial de trouver une manière détournée de produire un filament arbitrairement long, poursuit le scientifique. Il se trouve que si on entoure le filament d’un faisceau creux, en forme de donut, de faible intensité et qu’on le fait avancer doucement vers l’avant, on peut obtenir cette extension arbitraire". "Comme nous pouvons contrôler la longueur du filament avec notre méthode, on pourrait provoquer les conditions requises pour provoquer une averse à distance. Au final, on pourrait contrôler artificiellement la pluie et les éclairs à grande échelle grâce à ces idées", ajoute t-il encore.
Compte tenu des applications d’une telle découverte, ces recherches sont financées par le département américain de la Défense. Si l’équipe a réussi à multiplier la longueur de son faisceau par sept, celui-ci dépasse pour l’instant tout juste les deux mètres de long.
Source : Maxisciences.
Dans le même genre (merci à Yael pour l'information
),
des chercheurs suisses ont eu la même idée :
Des Genevois veulent influencer la météo avec un LASER
«Nous en sommes certes encore loin mais nous espérons pouvoir dans le futur influencer la foudre et les nuages», a indiqué Jérôme Kasparian, du Groupe de physique appliquée de l'Université de Genève.
Les chercheurs viennent de réussir à
multiplier en laboratoire des cristaux de glace dans des nuages et pourraient
bientôt parvenir à produire des éclairs rectilignes.
Ces faiseurs de temps espèrent un jour pouvoir détourner les éclairs d'avions au
décollage ou de bâtiments sensibles comme les centrales nucléaires, par exemple.
Ce qui sonne comme de la science-fiction se rapproche du domaine du possible
grâce à de nouveaux lasers femtosecondes, à impulsions ultra-brèves et
ultra-puissantes.
Ce sont des lasers qui émettent des impulsions lumineuses avec une énergie de
l'ordre du térawatt (milliers de milliards de watts) durant des femtosecondes
(millionièmes de milliardièmes de seconde). Il s'agit là des événements les plus
courts pouvant être produits actuellement de manière artificielle.
Canal ionisé
Avec des confrères allemands et français,
l'équipe de Jean-Pierre Wolf, du groupe de biophotonique dont fait partie Jérôme
Kasparian, a construit un tel laser, le Téramobile, qui produit une énergie de
cinq térawatts. Cette installation électronique et optique de neuf tonnes tient
dans un conteneur de six mètres transportable facilement et donc utilisable en
extérieur.
Dans l'atmosphère, le laser crée un phénomène fantomatique: les impulsions à
haute énergie ionisent l'air - arrachant leurs électrons aux molécules d'air -
et forment un canal de plasma conducteur. Ces filaments rectilignes peuvent
monter jusqu'à plusieurs kilomètres dans le ciel.
Dans une «chambre à brouillard», les gaz ionisés peuvent faire condenser l'eau.
L'inventeur de ce dispositif, le physicien écossais et Prix Nobel Charles
Wilson, l'avait déjà découvert en 1896. Les scientifiques genevois ont donc
pensé que le laser pourrait encore renforcer cet effet et produire de vrais
nuages.
Et en effet, des essais en chambre à brouillard ont montré la formation de
voiles nuageux visibles à l'œil nu. Lors d'un test en plein air il y a quelques
années au-dessus de Berlin avec le Téramobile, les chercheurs ont également pu
mesurer de la condensation mais l'effet était trop faible pour faire
véritablement pleuvoir.Effet inattendu
Des expériences plus récentes ont montré un autre effet, inattendu: dans une
chambre à brouillard spéciale de l'Institut de technologie de Karlsruhe (D),
capable de produire différents types de nuages, le laser a multiplié les
cristaux de glace dans des cirrostratus d'un facteur 100. Ce qui est «étonnamment
fort», comme l'ont rapporté les chercheurs dans la revue Proceedings of the
National Academy of Sciences (PNAS).
Les nuages étaient ainsi trois fois plus lumineux. Or des nuages plus lumineux
réfléchissent mieux le rayonnement UV responsable de l'effet de serre, le
renvoyant dans l'espace. Selon Jérôme Kasparian, on pourrait s'attendre de cette
manière à «un effet de refroidissement net sur le climat».
Contrôler la foudre
En parallèle, les scientifiques poursuivent
une autre idée: les filaments ionisés ne pourraient-ils pas guider la foudre?
Les chercheurs sont effectivement parvenus avec le Téramobile a produire des
décharges électriques qui ont suivi en ligne droite les filaments au lieu de
faire du zig-zag comme un éclair normal. Mais «pour déclencher un véritable
éclair dans un orage, notre laser n'est pas assez puissant», explique Jérôme
Kasparian.
Pas encore assez puissant: le physicien se dit en effet convaincu que des
applications concrètes seront possibles dans le futur, par exemple «protéger
des installations comme les aéroports ou les centrales nucléaires des effets
secondaires de la foudre», soit les perturbations électromagnétiques
susceptibles d'endommager des appareils électroniques par exemple.
La physicienne Ursula Keller, qui travaille également sur les lasers à
impulsions ultrabrèves à l'EPFZ, est du même avis: «Compte tenu des progrès
énormes réalisés ces dernières années dans la technologie des lasers, ce n'est
qu'une question de temps jusqu'à ce que leur puissance soit suffisante pour
obtenir de tels effets».
Source : Le Matin.
Une courte vidéo qui montre, une fois de plus, que de plus en plus de recherches ont lieu dans le monde pour contrôler la météo et le climat. Pas super rassurant au bout du compte... Car si la Nature possède un équilibre complexe et une "sagesse", et perturber artificiellement son fonctionnement aura forcément des conséquences imprévisibles.
|
n'hésitez pas à modifier les filtres de recherche, puis à cliquer ensuite sur le bouton [ Rechercher ] |
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.