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L'artiste chilien Francisco Tapia s'explique sur sa destruction par le feu
des dettes des étudiants d'une université pour un montant de 365 millions d'Euros
Vidéo # 7325 en Espagnol, sous-titrée en Français ( ST
), insérée le Jeudi 5 Juin 2014 à 3h 41m 59s dans la catégorie "Argent, Banques, États, et Organisations mondiales"
Durée : 05 min 15 sec
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La camionnette-exposition de Francisco Tapia présentant un bac de cendres des
certificats de dettes.
Dans cette vidéo, Francisco Tapia, plus connu au Chili sous le sobriquet de "Papas fritas", revient sur son action de libération des étudiants de leur dette estudiantine envers leur université, "l'Universidad del Mar".
Un artiste chilien brûle 365 millions d’euros de dettes d’étudiants :
L’artiste chilien Francisco Tapia, connu sous le pseudo de « Papas Fritas » (frites), vient de réaliser sa plus grande œuvre : convertir en cendres 365 millions d’euros de dettes des étudiants de l’université del Mar, un établissement privé soupçonné d’escroquerie, situé à Vina del Mar, au Chili.
Dans un pays où le smic est de 207 euros et où une année d’études à la fac peut coûter plus de 6 000 euros, beaucoup de familles sont obligées de s’endetter pendant des années auprès des établissements d’enseignement supérieur.
L’université del Mar, déclarée en faillite depuis 2013, était pour Papas Fritas un « symbole de la finalité lucrative de l’éducation supérieure au Chili », a-t-il dit pour justifier son acte.
Un bac de cendres de ce qu'il reste des certificats des dettes contractées par les étudiants,
et brulés par Francisco Tapia.La police suspend son expo
Pendant une semaine, l’artiste a organisé « Ad Augusta per Angusta » (le slogan de l’université), une exposition avec les « cendres des billets à ordre brulés ».
L’exposition a été interrompue par la police quand Papas Fritas a avoué dans une lettre écrite au tribunal de Santiago avoir volé les documents dans un acte « artistique-révolutionnaire ».
L’artiste a raconté qu’après avoir découvert dans la presse le drame des étudiants de cette université privée chilienne, il a « soigneusement planifié » la manière dont il allait bruler les documents, qui condamnaient les étudiants à payer « jusqu’en 2030 ».
Avec cette idée en tête, il est allé à l’université, occupée par les étudiants depuis la fin 2012. Pendant des semaines, il a récupéré des centaines de documents.
« Tous les soirs chez moi, comme dans un rituel, j’ai brûlé les lettres de change. Vous ne devez payer plus, rien de plus. Maintenant, les familles ne devront pas craindre de perdre leurs maisons pour payer la dette. De ces documents, tout ce qu’il reste, ce sont les cendres que j’expose dans le centre culturel. »
Le serveur de la fac déjà endommagé
Il semble en effet que la dette des étudiants ait été emportée par le feu. Cristian Herrera, le syndic en charge du cas de faillite de l’université del Mar a déclaré au journal Las Ultimas Noticias (en espagnol) que sans les billets à ordre, récupérer les dettes des 22.000 étudiants de l’université devenait très difficile, car l’établissent n’a plus de comptabilité.
« La comptabilité était dans un serveur qui a été saisi par la justice, dans le cadre d’une enquête pour le délit d’escroquerie dont étaient accusés les propriétaires de l’université. Le serveur a été retourné par la police mais il est très endommagé, et on ne peut pas y accéder », a expliqué Cristian Herrera.
Cet artiste, qui est l'un des plus controversés du Chili a déclaré :
« Je suis une personne comme vous, issue d’une mère travailleuse et d’un père ouvrier, je ne suis pas allé à l’université. J’ai trouvé dans l’art la possibilité de dire les choses que je crois devoir dire. [...]
J’ai fait ça avec tout mon cœur, parce que je suis comme vous, parce que mois aussi, j’ai vécu une vie de merde. »Source : Rue 89.
Franchement, il fallait oser, et il l'a fait.
Peut-être que ce genre d'action aura besoin de se voir répéter pour en finir avec tous les vampires de la finance qui vivent au crochet des citoyens.
Une histoire peu banale qui a nécessité un certain courage.
À voir !
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