Cette vidéo est une capsule du journal de 20H00 de la chaîne nationale française France 2 sur l'économie collaborative qui est en train de prendre une ampleur sans précédent.

Synopsis :

Avec la baisse du pouvoir d'achat, les Français se tournent massivement vers l'économie de partage. Une équipe de France 2 s'est penchée sur ce nouveau phénomène.

Se faire prêter un objet plutôt que de l'acheter. Des sites internet proposent à des particuliers de mettre à disposition des objets du quotidien, et ce, gratuitement. "C'est agréable de pouvoir aider les gens autour de soi. On passe tous à côté les uns des autres chaque jour sans se dire bonjour et là, on est dans l'échange, on s'entraide, c'est chouette", explique une adepte de ce mode de partage.

Une recette qui fonctionne

Marie, quant à elle, partage sa cuisine. Elle va recevoir de parfaits inconnus chez elle et leur faire goûter ses plats. Un site spécialisé regroupe d’un côté des personnes voulant manger chez l'habitant et de l'autre des cuisiniers amateurs qui aiment recevoir. Un phénomène qui dérange les professionnels de la restauration qui en appellent aux autorités. Pour eux, c'est une concurrence déloyale.

Les précurseurs de ce nouveau marché comme Blablacar () (un site de covoiturage) et Airbnb () (un site de location de logement et de chambres d'hôtes avec aussi un site au Canada, [ici] ()) affichent déjà des chiffres qui donnent le tournis.

Source : France 2.

D'ailleurs, une étude de la Poste révèle un changement de comportement des consommateurs, vis-à-vis du développement de la consommation collaborative : 48% des Français pratiquent déjà ce type de consommation et 80% la pratiquent ou sont prêts à le faire (vente sur internet, achat de produits d'occasion, pratique du troc, etc.).

L'économie collaborative : une nouvelle manière de vivre de façon plus solidaire, et d'envoyer chier les multinationales et le néolibéralisme.

Remplaçons la société marchande par la société du partage, de la collaboration, et de la coopération, en développant la vie locale. Par exemple, il est totalement aberrant de faire venir des tomates bourrées de pesticides du bout du monde alors qu'on peut les produire localement et bien plus sainement que ce que fait l'agriculture intensive.

Une nouvelle société se met en place, et c'est tant mieux.

À voir !

Nota Bene : pour un meilleur confort auditif, j'ai rehaussé le son de cette vidéo de 7 dB.