LIENS & INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES DU MOMENT |
Cette collection de vidéos a été mise à jour le Jeudi 5 Décembre 2024 à 7h 08m 20s
Les mots tapés dans les champs TITRE et/ou COMMENTAIRE, et qui doivent être séparés par des espaces, représentent des mots clés, partiels ou complets, qui peuvent ainsi être contigus ou disjoints dans le texte. Tri : Catégorie : Présentation du résultat : Normale En LISTE |
Brutalité et fascisme policier hallucinants aux États-Unis :
un policier jette au sol avec violence une jeune élève en pleine classe pour la faire sortir du cours
26 Octobre 2015
Vidéo # 8118 en Anglais, sous-titrée en Français ( ST
), insérée le Mardi 27 Octobre 2015 à 10h 36m 02s dans la catégorie "Droit, Justice, Police, et Mauvais traitements"
Durée : 25 sec
Évaluation des visiteurs : Réception des données en cours... Si rien finalement ne s'affiche, c'est que le serveur de notation est actuellement indisponible. Réessayez ultérieurement.
Afin de ne pas désinformer autrui, merci d'avoir la gentillesse et la sagesse de ne voter qu'après avoir regardé entièrement cette vidéo. |
Un évènement hors du commun s'est déroulé le 26 Octobre 2015, dans une classe du lycée de Spring Valley à Columbia : Niya Kenny, une jeune lycéenne noire de 18 ans, a été violemment jetée au sol avec sa chaise par un policier, puis trainée parterre et ligotée par lui, pour le seul motif de n'avoir pas voulu sortir de la classe à la demande de son professeur de mathématiques...
Fort heureusement, la scène a été filmée depuis les téléphones portables de deux élèves assistant au cours (d'où les deux séquences filmées depuis deux points de vue différents).
Le motif de l'expulsion du cours de cette jeune fille ? Avoir utilisé son téléphone portable en classe.
L'officier mis en cause dans cette affaire est Ben Field, un bras droit du shérif du comté de Richland, a été suspendu administrativement pendant la durée d'une enquête interne. Mais, il n'en est pas à sa première incartade, puisqu'il avait déjà comparu en 2013 pour une affaire similaire, dans laquelle des étudiants afro-américains avaient été visés de manière injuste et brutale.
Il faut savoir que les établissements américains font souvent appel à ce genre d'officier, appelés les "school ressource officers" , qui sont des agents de police chargés d’assurer la sécurité dans les écoles.
La stratégie de la terreur :
D'un point de vue psychologique, aussi bien pour les élèves de cette classe que pour la société américaine toute entière, un tel incident induit un climat de peur épouvantable, amenant chacun à s'autocensurer et à se tenir tranquille. Cela créée véritablement une ambiance orwellienne horrifique, dont profite le gouvernement américain, et qu'il instigue notamment par les méthodes de son fameux et fasciste Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (U.S. Department of Homeland Security) créé juste après les attentats du 11 septembre 2001. Ce que je veux dire, c'est que ce genre de fait trahit une évolution inquiétante des mentalités de toutes les autorités aux États-Unis, depuis le plus petit flic jusqu'au patron du Département de la Sécurité intérieure. C'est toute une philosophie du contrôle par la peur, par la surveillance étatique, par la surveillance et la dénonciation mutuelles (le fameux "If you see something, say something" : "Si vous voyez quelque chose, dites quelque chose"), qui est instillée à travers toute la société américaine à dessein.
L'étonnante psychologie de la banalisation de la violence :
La première fois que j'ai visionné cette vidéo, j'ai été vraiment choqué.
La deuxième fois, de même.
Mais plus je regardais la vidéo (notamment pour la traduire, la sous-titrer, et la synchroniser), plus je me suis aperçu que le choc initial disparaissait au visionnage. Certes, je percevais encore l'anormalité d'une telle situation, mais l'impact initial d'effarement et de stupéfaction avait complètement disparu.
M'étonnant de cet état de fait, je me suis mis à réfléchir, et j'ai compris que vivre continument dans un environnement anormal et/ou violent change subrepticement notre perception des choses. Lorsque les repères de la normalité disparaissent, nous n'avons plus de possibilités de relativiser les évènements par rapport à un référentiel, car celui-ci à changé : l'anormal est devenu la norme, et dès lors, l'anormal ne nous choque plus. C'est un processus pernicieux très grave. Pour prendre un exemple fort, imaginons qu'on nous plonge dans un univers de dessin animé. Au début, tout va nous apparaitre fou, décalé, incohérent. Mais plus le temps passe, et plus nous allons nous comporter nous-mêmes comme un personnage de dessin animé. L'extérieur, les conditions extérieures, ont un impact extrêmement grand sur notre psychologie, ce qui signifie que les conditions extérieures nous modifient à notre insu. Dans le cas du dessin animé, on s'en rend plus facilement compte, parce-que nous jugeons cette situation alors que nous-mêmes nous ne sommes pas dans un dessin animé. En revanche, dans la vie ordinaire, étant donné que nous sommes plongés dans l'environnement dans lequel nous évoluons, nous n'avons pas d'autre référentiel que celui-ci, et ceux qui découlent d'informations que nous pourrions avoir décrivant ce qui se passe ailleurs (dans les autres pays par exemple). Qui plus est, les dérives auxquelles nous sommes confrontés sont beaucoup plus subtiles que dans le cas d'un dessin animé, ce qui les rend presque imperceptibles pour notre conscience.
Et, curieusement, même nos réactions face à l'anormal sont impactées, et évoluent aussi négativement, car l'anormal fait naître en nous un rejet, et dès lors nous contamine, parce-qu'il engendre à la longe une dérive des réactions que nous pouvons avoir face à lui : devant la répétition de situations anormales, nous avons tendance à progressivement nous raidir, à nous radicaliser, nous amenant peu à peu à nous comporter de manière de moins en moins humaine, nous convertissant lentement mais inexorablement en petits chefs, en persécuteurs, en bourreaux d'autrui.
Conclusion : que ce soit par la thèse ou l'antithèse (subir la déviance, ou rejeter la déviance), la perversité a toujours un impact sur nous, et nous contamine durablement.
Les États-Unis étant un pays de violence extrême tant du point de vue économique, que social, ou que de la délinquance, les américains sont ainsi amenés, malgré eux, à penser que leur situation est normale, alors qu'elle ne l'est pas du tout.
Ce phénomène d'accoutumance psychologique progressive à la violence est, je pense, l'un des mécanismes majeurs qui permettent les dérives progressives vers l'anormalité dans tous les domaines. C'est pourquoi, concernant les mauvais traitements, la torture, et les mœurs perverses, etc., toute dérive, aussi minime soit-elle, est ultra-dangereuse, car elle fait glisser toute la société petit à petit vers l'anormal, et sans que les gens en aient globalement conscience. Pour les élèves de cette classe, il est "normal" qu'il y ait un policier dans leur école. Pour le policier, habitué à la violence et à arrêter des voyous qui n'obtempèrent pas, il lui semble "normal" de se saisir d'une élève qui refuse d'obtempérer, et de la mettre au sol pour l'arrêter.
Ce mécanisme d'accoutumance à la perversité (le Mal), est bien visible dans un terrible documentaire portant sur la vie dans un camp de dissidents politiques en Corée du Nord : "Travaux forcés, mauvais traitements, viols, assassinats, torture, et violations récurrentes des droits de l'homme : Camp 14 : dans l'enfer nord-coréen", visible également sur ce site, [ici] (
), est le témoignage d'un jeune homme né dans ce camp, et celui-ci explique le même phénomène : les punitions physiques, la torture, les exécutions, l'arbitraire, etc. tout lui paraissait "normal". Jusqu'au jour où il s'évade, voit le monde extérieur au camp, et se rend compte de la folie et des barbaries qui ont lieu au Camp 14.
Cet incident n'est pas anodin. Comme je ne cesse de le prédire depuis plusieurs années, les mentalités aux États-Unis (et ça commence aussi ailleurs, un peu en France notamment) sont en train d'évoluer rapidement vers un fascisme de plus en plus outrancier. La problématique d'un élève ne voulant pas sortir de son cours n'est pourtant pas nouvelle : cela est arrivé des dizaines de milliers de fois dans des établissements scolaires à travers le monde durant les 50 dernière années, et on a toujours réussi à résoudre cette problématique, somme toute assez simple, sans avoir à employer autant de brutalité. Et pourtant...
Avec la dégénérescence de l'Humanité à cause des ténèbres de l'Ego, cette Légion du Moi pluralisé, dont elle ignore tout, combinée à une intolérance grandissante et des mœurs de plus en plus perverses et brutales, il faut s'attendre dans les décennies qui viennent à des choses bien plus terribles encore, et qu'on aurait jamais cru possibles. Si on vous avait dit, il n'y a ne serait-ce que 20 ans, qu'un tel incident arrivait, vous ne l'auriez pas cru. Et pourtant...
Une vidéo symptomatique de certaines mentalités déplorables de l'Amérique contemporaine, et de la disparition du discernement et de la pitié dans les consciences et les cœurs humains.
Un incident hallucinant à connaître, pour mieux comprendre ce qui vient, hélas.
|
n'hésitez pas à modifier les filtres de recherche, puis à cliquer ensuite sur le bouton [ Rechercher ] |
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.