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Préservation de la biodiversité et des variétés paysannes ou anciennes :
"Graines de rebelles" ou l'impérieuse dure lutte contre le lobby des grands semenciers
ayant fait voter des lois iniques et scandaleuses
Vidéo # 8228 en Français () insérée le Jeudi 31 Décembre 2015 à 11h 13m 26s dans la catégorie "OGM, Produits Chimiques, Agriculture, et Alimentation"
Durée : 29 min 37 sec
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Cette vidéo est une enquête de l'émission française "Samedi 13h15" sur la problématique majeure des semences paysannes ou anciennes qui sont en train de disparaître. C'est très grave.
Pour tenter d'inverser cette tendance, entretenue par le puissant lobby des grands semenciers industriels comme Monsanto, Bayer, Pioneer, Syngneta, ou d'autres, des hommes et des femmes travailleurs et courageux se sont lancés depuis des années dans une dure lutte pour la survie de ces graines millénaires, bien plus saines, bien plus riches, et 100% naturelles.
La préservation des variétés anciennes
est un enjeu majeur pour l'Humanité.
Il est temps que chaque citoyen en prenne conscience,
et travaille à relayer cette information,
à se battre contre les grands semenciers,
et exiger de nos hommes politiques
la suppression des catalogues
officiels et des lois scélérates.
Synopsis :
En plein débat sur l'avenir de l'agriculture, la disparition des petites exploitations, la culture du rendement à tout prix et l’industrialisation du secteur, quelques rebelles se battent avec énergie pour la diversité des semences, la liberté de les échanger et de les cultiver. Depuis un siècle, les trois quarts des fruits, légumes et céréales ont disparu au profit de graines à fort rendement vendues par de grands groupes semenciers qui les imposent un peu partout sur la planète.
Le constat est sans appel : les trois quarts des fruits, légumes et céréales ont disparu en un siècle sans même que l’information fasse la Une des journaux. Course à la productivité oblige, les normes de la monoculture se sont généralisées et la plupart des espèces furent reléguées aux pages de l’Histoire pour laisser place à une poignée de grands noms vendeurs, plus colorés, plus lourds, plus ronds, plus propres dans les étales des magasins. Mais aussi moins nutritifs, moins gouteux et souvent moins adaptés au terroir et au climat, donc moins résistants aux maladies.
La bataille des graines a commencé. Les crises climatique et écologique frappant à nos portes, l’agriculture industrielle s’imposant triomphalement, la croissance à tout prix exigeant des rendements au détriment du vivant, de plus en plus de « résistants » s’organisent dans les marges de la société pour assurer, non sans mal, la préservation de la diversité des semences, leur échange libre et leur culture.
Au cœur de l’Europe, des irréductibles résistent à l’envahisseur industriel, risquant une amende de 45 000 euros pour braver les règles imposées par un lobbying agro-industriel. Ceux-ci préservent, reproduisent et vendent ou échangent des graines oubliées, parfois incroyablement résistantes dans des situations extrêmes, comme l’a démontré Pascal Poot qui fait pousser ses plantes sans arrosage depuis 15 ans. Leurs combats se médiatisent peu à peu alors que nombre d’agriculteurs, partout dans le monde, sont contraints d’utiliser des semences industrielles non reproductibles (et plus chères), les obligeant à en racheter chaque année, avec les frais que cela engendre.
Des paysans du monde entier se trouvent souvent contraints d'utiliser des variétés stériles de l’industrie agrochimique qui les obligent à racheter leurs semences tous les ans. La campagne “Semences sans Frontières” de l’association Kokopelli, réseau international d’échange de graines, s'est ainsi donné pour mission de "répondre à l’appel des communautés rurales des pays les plus pauvres, par l’envoi de semences biologiques de variétés potagères libres de droits et reproductibles".
Des championnes nutritives et gustatives
Le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur France 2 est allé à la rencontre de résistant-e-s qui ont décidé de lutter contre l'uniformisation et l'appauvrissement de l'offre de semences en cultivant des centaines de plantes anciennes. Evidemment moins productives, elles ne figurent pas au catalogue officiel et ne peuvent donc plus être achetées dans les circuits classiques, alors qu'elles sont des championnes nutritives et gustatives.Ce reportage d'Emmanuelle Chartoire, Julien Voigt, David Geoffrion et Eric Chevalier met en lumière Jean-Luc, un spécialiste de la tomate vendant ses semences paysannes à des agriculteurs et des jardiniers. Passible d’une amende de 45 000 euros pour cela, il fait partie du réseau Semences paysannes, un collectif de soixante-dix associations qui tente de réintroduire des variétés anciennes dans l'agriculture. Il y a aussi Ananda, fils du fondateur de Kokopelli, et Roland, ex-ingénieur en informatique devenu boulanger. Avec des blés anciens, tombés dans l'oubli, il fait des pains aux saveurs dont se souviennent longtemps ceux qui les ont goûtés…
Source : France TV.
Une vidéo importante, pleine de saveurs délicieuses, que tout citoyen se doit de voir pour se sensibiliser à cette cause majeure des semences paysannes.
Notre avenir dépend du résultat de la lutte que les peuples mèneront contre les grands semenciers : c'est eux ou nous. Un enjeu capital, crucial, et une bataille que nous devons absolument gagner pour avoir le doit, de par la Loi (actuellement en notre défaveur et toute acquise aux grands semenciers), de cultiver toutes les variétés anciennes que la Nature et les générations passées nous ont léguées gratuitement, mais qu'une poignées de scélérats veulent nous voler pour pouvoir nous vendre à l'infini leurs semences dégénérées et malsainnes.
Un must !
À voir absolument.
Nota Bene : quelques sites importants d'associations luttant pour la préservation des semences paysannes ou anciennes :
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