Ce qui se passe sur les réseaux sociaux est annonciateur d'un antiracisme ou d'un antisexisme qui ne supporte plus la micro-vexation. [...] On est passés un peu vite des sociétés qui valorisaient l'héroïsme aux sociétés qui ne valorisent plus que le statut de victimes. On ne doit pas enfermer la demande d'aller vers du mieux dans un statut d'éternelles victimes. [...] On est surpris par la susceptibilité des millenials.

Mieux vaut tard que jamais Caroline, mais quand même... : vous avez soufflé ardemment sur les braises, et vous vous étonnez du résultat désastreux ?

	Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.
Jacques-Bénigne Bossuet.

Pour que Caroline Fourest dénonce la situation, c'est un signe que la situation est vraiment grave, et qu'on assiste de plus en plus à la montée en puissance d'un progressisme adultéré et pervers, intolérant et dangereux, "à la Evergreen", aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les universités françaises, un phénomène que je dénonce moi même depuis quelques temps, et qui met en danger le peu de démocratie qui nous reste.

Si nous n'opérons pas un changement radical de cap, en dénonçant ces idéologies victimaires abusives et en les combattant pour ce qu'elles sont, c'est-à-dire une dérive totalitaire et fasciste de la sphère (antiracisme - féminisme - indégénisme - extrème gauche), nous allons vers une société encore plus divisée, qui n'apportera que plus d'intolérance, de mal-vivre, de violences, et de souffrances. Nous somme, sur ce sujet particulier, à la croisée des chemins.