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La préparation du colloque de l'ARCEP du 13 Avril 2010 sur la neutralité des réseaux : une série d'interviews majeurs
Vidéo # 969 en Français () insérée le Mercredi 7 Avril 2010 à 9h 11m 17s dans la catégorie "Futur & Prospective"
Durée : non renseignée
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ARTICLE MIS À JOUR LE JEUDI 15 AVRIL 2010
Dans le cadre de la préparation du colloque que l’ARCEP
()
organise le 13 avril 2010 sur la neutralité des réseaux,
plusieurs vidéos ont été réalisées par ce même organisme, sous la forme d'une
série d'interviews de certains acteurs représentatifs de la sphère Internet.
Ils permettent de mieux comprendre les enjeux du réseau des réseaux, et de s'initier aux problématiques fondamentales en relations avec la notion de neutralité du réseau, ou "d'Internet ouvert" comme certains aiment à le dire.
Cette question de la neutralité d'Internet et des différents maillons et opérateurs est essentielle à la démocratie réelle et à la liberté d'expression, afin qu'Internet puisse demeurer un espace extra-ordinaire de liberté pour tous les êtres humains.
Ne sous-estimez pas cette problématique et ces vidéos : sans une connaissance des forces qui menacent le réseau, que ce soit les États, ou par intérêt financier, les diverses sociétés commerciales et les opérateurs eux-mêmes, Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui disparaîtra à jamais de la surface de la Terre.
Une réflexion profonde, ainsi que la décision et l'application de certains choix stratégiques et priorités, sont impérativement nécessaires si les citoyens du monde aspirent vraiment à conserver leurs libertés dans ce réseau.
Croire
qu'Internet va demeurer tel qu'aujourd'hui,
sans réfléchir et sans ne rien faire est illusoire,
compte tenu de la nature de l'homme,
et des expériences malheureuses trop nombreuses ayant démontré, hors de tout doute,
la volonté de domination de certains,
leur soif inextinguible de profits,
et leur inclinaison maligne à
manipuler, contrôler, et bâillonner les peuples pour diverses raisons.
À voir absolument !
Nota Bene : chaque interview fait l'objet d'une évaluation propre.
Le 21 Février 2013, vers 11h00, ma chaîne
UBest1 a été supprimée avec ses 5101 vidéos.
Pour cette raison, si la mention "Error 404" apparait ci-dessous,
il m'est impossible de vous servir la vidéo demandée. Désolé, vraiment.
Si vous souhaitez que j'essaye de vous retrouver et de vous remettre en ligne cette vidéo, alors cliquez ici .
1 - Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP,
inaugure la série d’interviews Jean-Ludovic Silicani inaugure la première d’une série d’interviews vidéo qui
permettront, jusqu’au colloque, de réfléchir à la notion de neutralité des réseaux et d’engager le débat. Pourquoi l’ARCEP organise-t-elle un colloque sur la neutralité des réseaux ? Comment se définit cette notion ? Quels sont les principaux enjeux du débat et les premières pistes de réflexion ? Le président de l’Autorité ouvre le débat : « Internet est un bien collectif ; on peut en avoir une vision naïve ou une vision stratégique : réfléchissons-y ensemble ». Une vidéo d'une position intéressante, pragmatique, mais qui fait trop
intervenir selon moi la notion d'économie dans un réseau ou des millions de
site, de blogs, de forums, sont gratuits. Le modèle du logiciel gratuit et
ouvert, la coopération et le partage sans contrepartie financière, semblent
être complètement oubliées par ce monsieur... Or c'est cet Internet là dont
les citoyens veulent, pas celui de la société marchande où tout est facturé.
Internet est le dernier endroit où l'on puisse passer du temps, apprendre,
rencontrer des gens, échanger des informations de tout type sans avoir à payer
(et encore c'est relatif, puisque nous devons payer l'accès à ce réseau).
Aussi, il me semble vital d'écarter un peu les entreprises du débat, ou tout du moins
que ce dernier doit être situé sur un plan plus philosophique, technique, et soucieux
de la démocratie et des libertés en général. 2 - Interview de Giuseppe de Martino, président de
l'ASIC "L’ASIC
( Elle a été
créée en décembre 2007 par AOL, Dailymotion, Google, PriceMinister et Yahoo!. Ses présidents sont Giuseppe de Martino, directeur juridique et réglementaire Monde de Dailymotion, et Pierre Kosciusko-Morizet, président-directeur général du Groupe
PriceMinister." "On nous demande d'investir pour développer le réseau. Nous le faisons déjà. On pourrait aussi retourner le problème en disant : pourquoi, au nom du
développement du réseau, nous qui fournissons des services qui attirent tellement de personnes, ne bénéficierions nous pas d'une partie des subventions et redevances touchées par les opérateurs ?" Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_des_services_Internet_communautaires
( Une vidéo d'une intervention intéressante, mais qui révèle le côté gros
sous de cette association : les fournisseurs de services veulent une part du gâteau
des profits des opérateurs du réseau car, disent-ils, ils apportent du trafic. Quand on voit qui sont les créateurs (AOL, Dailymotion, Google, PriceMinister et
Yahoo!), même si une volonté de non discrimination est affichée, la volonté
perverse de soutirer des revenus aux opérateurs est un travers contre lequel
les citoyens doivent impérativement s'opposer. Une vidéo très révélatrice... À voir. 3 - Interview d'Alain Bazot, président de
l'UFC-Que-Choisir "La congestion du réseau ne se présume jamais, elle doit se démontrer. Les pouvoirs publics, et pourquoi pas l'ARCEP, pourraient avoir ce rôle de
veiller à ce qu'il n'y ait ni discrimination, ni régulation, quand elle n'est pas nécessaire." Cette vidéo présente un point de vue plus pratique, et donne quelques
exemples concrets, mais les réponses apportées par ce monsieur au début sont
vraiment pauvrettes. Cette personne ne semble pas assez compétente pour tenir
un poste aussi important, censé représenter les consommateurs. 4 - Interview de Winston Maxwell, avocat, Hogan and Hartson "Aux États-Unis, la définition de la neutralité des réseaux est fixée depuis 2005 avec les quatre principes "Internet freedom" : la possibilité pour
l'internaute d'avoir accès aux contenus légaux de son choix, de faire tourner l'application de son choix, de connecter des terminaux de son choix et de bénéficier d'une concurrence au niveau des
opérateurs et des fournisseurs de service. La FCC a proposé récemment de les étendre à un principe général de non discrimination par les opérateurs et de transparence à l'égard des utilisateurs.
En France et en Europe, on cherche encore la définition." Cette vidéo est une intervention intéressante qui aurait mérité plus de
temps, car Winston Maxell semble très compétent, connaît bien les
problématiques liées à la neutralité des réseaux, et aurait beaucoup à
dire et à nous apprendre... Dommage que le temps lui ait manqué ! 5 - Interview de Benjamin Bayart, président
de French Data Network "French Data Network" est un fournisseur indépendant et
libre français d'accès à Internet. "Le 12 ème considérant de la décision du Conseil constitutionnel est limpide : l'accès non restreint à
Internet est nécessaire à l'exercice du droit fondamental qu'est la liberté
d'expression." "La neutralité des réseaux correspond à l’attitude des FAI par rapport au contenu. Quand le principe est respecté (comme maintenant), les fournisseurs n’ont aucun impact sur ce qui transite dans
leurs "tuyaux" : ils sont obligés d’acheminer dans les mêmes conditions tout ce que les utilisateurs demandent ou envoient sur internet. Donc que vous téléchargiez un film, écriviez un mail,
uploadiez votre rapport de mission, lisiez Agoravox, ou regardiez un film pornographique, c’est le même tarif pour tout le monde. L’avantage évident, c’est que les FAI ne peuvent pas "contrôler" le net en bloquant certains sites, ou en donnant d’avantage de bande passante à d’autres contre rémunération. Étant donné que les
fournisseurs d’accès sont tout ce qui sépare le citoyen lambda de l’Internet, ça veut essentiellement dire que personne ne peut, à l’heure actuelle, contrôler le net par l’intermédiaire de son
architecture physique. C’est une bonne chose, car il y a déjà eu des précédents historiques : prenez la radio, par exemple. Au début, tous les particuliers qui disposaient du matériel adéquat pouvait librement
diffuser ce qu’ils voulaient dans le spectre des ondes radios. Tout le monde pouvait revendiquer une fréquence et y passer ce qu’il voulait, ce qui, vous vous en doutez bien, a permis à beaucoup
de gens de diffuser leurs idées ou leur musique au plus grand monde. Internet avant l’heure, en quelque sorte. Seulement le problème, c’est qu’il n’existe qu’un nombre limité de fréquences radios, et au bout d’un moment il a été décidé de faire quelque chose pour "civiliser" les plaines sauvages qu’était
devenu le paysage radiophonique." Une vidéo d'un interview donné par un monsieur aux idées claires, à la
prose didactique, et qui sait donner des exemples et des analogies
compréhensibles et remarquables comme toujours. Un must. Décidément, ce Benjamin
Bayart n'a pas fini de nous étonner, et d'être considéré à juste titre comme une
référence incontournable en la matière. 6 - Interview d'Olivier Esper, directeur des relations institutionnelles de Google France "Le principal enjeu est de maintenir et prolonger le modèle ouvert de l'Internet (...) qui a permis de nombreuses
success story à commencer par Google il y a plus de dix ans (...). C'est aussi un enjeu pour le succès des réseaux eux-mêmes : le rythme d'adoption d'Internet, jamais connu par une autre
technologie, tient notamment au foisonnement d'applications, de contenus et de services qui a attiré foyers et entreprises et les a convaincus de s'abonner, de venir sur le réseau." Cette vidéo ne présente pas beaucoup d'intérêt si ce n'est l'explication
de la nécessaire concurrence pour permettre une amélioration de l'accès pour
les internautes, et une baisse des prix de cet accès. 7 - Interview de Michel Riguidel,
enseignant-chercheur, Telecom Paris Tech "La recherche sur l'Internet du futur va à contre-courant de cette idée que l'on doive transporter de manière agnostique et indifférenciée n'importe quel bit, que ce soit de la téléchirurgie, des jeux, de la
messagerie ou de la vidéo en temps réel (...). Le réseau Internet est actuellement "best effort", c'est des réseaux IP. La neutralité, c'est finalement une espèce de "best effort" généralisé. Il
va de soi que c'est l'arrêt, presque même la mort de l'Internet puisque on ne va pas pouvoir l'enrichir en applications diversifiées
(...)." Cette vidéo est l'expression d'une position totalement à contre-courant de
celle défendue pour la plupart des intervenants. Michel Riguidel est favorable
à l'inspection des paquets IP pour réaliser une discrimination. Selon lui, il
faut mettre de l'intelligence dans le réseau. Pour ma part, je trouve cette position ultra-dangereuse, car si un tel Internet
devait voir le jour, il serait alors très facile à une autorité fasciste de verrouiller
tout ou partie de certaines informations et services. Seul point où il me semble avoir raison, et où il rejoint le point de vue
du fameux Benjamin Bayart, c'est que les portails comme Facebook, ou autres,
nient la notion de réseau : les utilisateurs se connectent à un serveur, mais
n'échangent plus via le net, mais via un service. À voir pour connaître ce point de vue particulier, et les menaces qu'il
entraîne à terme. 8 - Interview de Vincent Teissier, directeur du développement
de Cogent - 26 mars 2010 "Les enjeux du débat sur la net neutralité sont d'abord économiques : leurs services étant soumis à une concurrence globale, certains
fournisseurs d'accès à Internet issus des opérateurs historiques européens ont tendance à dégrader intentionnellement la qualité de leur service d'accès à
Internet pour amener leurs clients à aller vers leurs plateformes de contenus et de services plutôt que vers celles qui sont disponibles sur internet. Cela pose des questions de compétitivité globale des services offerts aux
utilisateurs finaux, ainsi que des risques d'éviction de la concurrence sur le marché des applications et des contenus en ligne par effet de levier de la position quasi dominante de ces acteurs
sur le marché de l'accès à Internet vers les marchés d'applications et de contenus en ligne." Cette vidéo est particulière car le métier de l'intervenant est
particulier : Cogent est un opérateur de transit. Vincent Teissier explique que
son métier c'est la pose et l'entretien des "tuyaux", et que ce qui
compte pour un opérateur de transit, c'est la fluidité des flux. Pour lui, un
des dangers qui menacent la neutralité du réseau, c'est qu'un opérateur
influence le trafic. L'autre point qu'il soulève, c'est la dégradation
volontaire par les fournisseurs d'accès de la qualité des accès pour amener
des clients à privilégier des services qui sont sources de revenus pour ces
mêmes fournisseurs. Cela a tendance à limiter l'interconnexion, et à restreindre
un accès, à l'original global et planétaire, à quelques plateformes de
services propriétaires. Une vidéo super intéressante. À voir ! 9 - Interview de Gilles Maugars, directeur technique et informatique de TF1 "Il y a un nouvel essor à donner à Internet
au vu de ce qu'apporte encore la technologie mais il faut que tout le monde y trouve son
compte : que le consommateur s'y retrouve en choix et en services, que les fournisseurs de service puissent s'exprimer et que les opérateurs aient les moyens de leur développement. Là encore,
l'audiovisuel doit être pris en compte. L'audiovisuel est partie intégrante des offres avec le triple play. Aujourd'hui, il n'y a aucun financement apporté par
Internet à l'audiovisuel et même une très grosse perte à cause du piratage (...). L'enjeu, c'est que ces nouvelles mesures permettent une certaine équité, y compris pour
l'audiovisuel." Cette vidéo est un petit monument : le secteur de l'audiovisuel serait
"un
peu affaibli"... Le point de vue exprimée dans cet interview est économique :
la facturation, les modèles de facturation, sont au cœur des préoccupations de
ce monsieur et de TF1. C'est bien simple, il n'arrête pas d'en parler. On le
comprend vite : TF1 est là pour faire de l'argent, encore plus d'argent,
toujours plus d'argent, par un
développement d'Internet selon un modèle capitaliste, et le reste, ils s'en
moquent, l'intérêt général ne les intéressent pas. "Payez, et le reste on s'en fou !", voilà ce que pourrait
être la devise emblématique de TF1 ou d'autres entités commerciales, qui ne
voient dans le réseau qu'une formidable pompe à fric, un moyen supplémentaire
de facturer un nombre croissant de citoyens. Pathétique ! Et il en rajoute le bougre : "des solutions où tout le monde y
trouve son compte", "des contrats gagnant-gagnant",
bref uniquement des formules pour endormir les gens afin de leur soutirer un maximum
d'argent. Consternant... Espérons que les recommandations émise par ce genre de gugusse mercantile
ne seront pas trop écoutées par les pouvoirs publics et l'Autorité de l'ARCEP. À voir absolument, car tellement révélateur... 10 - Interview de Pierre Col, directeur marketing de
KizzTV, et blogueur ZDnet France "Pour moi, la neutralité des réseaux, c'est plus qu'un principe; c'est presque une loi qui devrait être inscrite dans une sorte de constitution des réseaux dans laquelle je mettrai trois grands
principes : liberté, égalité et solidarité." Cette vidéo est une intervention qui aurait pu être très intéressante
mais malheureusement, Pierre Col reste trop générique, en dehors d'un ou deux
exemples concrets. C'est dommage, parce-que ce monsieur semble avoir une bonne
expérience, mais il n'est pas assez pédagogique et concret. 11 - Interview de Bernard Miyet, président de la SACEM "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Il y a là le besoin, pour l'ensemble des créateurs et des artistes
interprètes, que soit reconnu le droit de propriété sur leur création, sur leurs productions, leur souhait étant, pour les uns et les autres, qu'elles soient accessibles au plus grand nombre. La neutralité, c'est
cette possibilité d'accès multiple à tout le patrimoine dans le respect de la propriété et du droit de chacun à vivre de sa création." Cette vidéo est une intervention à la sauce SACEM, façon TF1. Monsieur
Miyet ne voit que l'aspect de sa propre cuisine : la SACEM. Pour lui, la
neutralité du réseau se résume à un équilibre entre le respect des droits
des oeuvres protégées et l'accès à des services. Comme Gille Maugars de TF1,
Internet n'est qu'une pompe à fric, et il ne dit mot sur la neutralité
technique et démocratique des réseaux. Seuls les aspects de la sécurité
juridique intéressent ce monsieur... Voilà encore un exemple d'acteur nuisible à Internet, à la liberté
d'expression, au partage, et à la gratuité. Pour la SACEM, Internet n'est
qu'un nouveau marché fabuleux et immense, une source potentielle de revenus substantiels,
et c'est tout. La vision de ce monsieur, c'est de convertir Internet en un outil
mercantile où la Loi, le "juridique" comme il se plaît à le dire
plusieurs fois, est omniprésente. Bref il défend âprement son bout de gras
avec des oeillères d'avares, et invoque systématiquement les pauvres artistes
ayant besoin d'être protégés. Espérons encore une fois que ce genre de gugusse mercantile à l'esprit
étriqué ne sera pas entendu par l'autorité chargée de mettre en place les
règles qui feront loi pour Internet. Une chose est sûre : ce n'est pas ce genre de personnage qui aurait inventé
l'open source, les graticiels, les forums, le web, Internet quoi... Et
maintenant il voudrait se l'accaparer dans le seul but de faire de
l'argent ? Honteux ! Scandaleux ! Une vidéo à voir, car très révélatrice ici aussi. 12 - Interview de Maxime Lombardini, directeur général
d'ILIAD - Free "Certains se mettent derrière cette posture qu'est la neutralité du net, pour essayer d'éviter de contribuer au financement des réseaux (...).
Derrière ce joli concept de neutralité, certains créent les plus grosses capitalisations boursières mondiales en apportant des services dans une dimension très commerciale en refusant toute
contribution au financement à la fois des réseaux et des contenus dont ils profitent (...). Ceux qui utilisent de façon extrêmement massive, très concentrée et très asymétrique les réseaux de
télécommunications doivent contribuer à leur financement." Une vidéo intéressante où l'aspect économique lié au coût des
développements du réseau est un thème central dans le discours de Maxime
Lombardini. 13 - Interview de Stéphane Richard,
directeur général de France Télécom "Il n'y a absolument aucune raison que pèse un soupçon sur les opérateurs de télécoms qui auraient le sombre dessein de vouloir
restreindre l'accès à Internet des uns et des autres. Il faut réaffirmer que le seul souci, le seul objectif des opérateurs, c'est le développement des réseaux, de l'Internet et de l'accès à
Internet partout dans le monde." L'une des vidéos parmi les plus intéressante de la série, bien que
l'aspect économique soit trop prioritaire pour ce monsieur selon moi. 14 - Interview de Jean-Bernard Lévy,
président de Vivendi "Il faut bien cadrer le débat qui est né aujourd'hui. Il est lié à l'engorgement des réseaux avec le développement extraordinaire de la vidéo sur
Internet et cet engorgement crée un problème potentiel de savoir quels sont les flux qui vont être prioritaires, notamment pour des raisons, par exemple, de sécurité ou d'économie (...). L'enjeu
est de réguler le trafic aux heures de pointe et de faire en sorte que les trafics qui sont les plus valorisés pour les consommateurs bénéficient d'une certaine priorité d'acheminement, deux ou
trois heures par jour, c'est à dire au moment où il y a un risque d'engorgement des réseaux." L'une des vidéos parmi les plus intéressante de la série,
parce-qu'expliquant la dynamique des flux. Seul regret : la vision de ce
monsieur est trop économique et mercantile. 15 - Interview de Pascal Rogard, directeur général de la SACD La SACD
( "L'enjeu du débat est d'avoir un net qui soit régulé, au bénéfice de tous, dans le respect de l'intérêt général (...). On voit bien
que le centre de la valeur sur Internet n'est ni chez les réseaux, ni chez les créateurs. C'est pourquoi j'ai proposé une taxe sur des entreprises qui font de la recherche car je trouve qu'elles ont beaucoup de
ressources et financent peu la création." Cette vidéo est intéressante car le discours de ce monsieur est atypique,
original, bien que sa préoccupation centrale demeure les droits d'auteur. 16 - Interview de Charles-Emmanuel Bon, directeur du développement de RTL "Pour nous, Internet est extrêmement important. RTL est la première radio de France et pourtant plus du tiers des Français ne peuvent
pas nous écouter sur un poste de radio traditionnel FM; on a donc besoin d'Internet pour pouvoir joindre beaucoup d'endroits (...). Pour nous, être capable de pouvoir atteindre tous les
internautes de façon non discriminatoire à des conditions économiques viables est absolument indispensable pour le développement de notre audience (...). Aujourd'hui, il n' y a pas trop de
problématiques, mais la concentration des fournisseurs d'accès nous fait craindre qu'à l'avenir, une radio comme RTL, qui est finalement un acteur extrêmement petit à l'échelle de
l'Internet, soit traité comme un citoyen de seconde zone par rapport aux géants de
l'Internet comme Google et Yahoo." Une vidéo dont l'intervenant a une vison trop égocentrique : seule RTL
l'intéresse, et basta. Aucune vision de l'intérêt général, de l'éthique,
ou des enjeux de la neutralité des réseaux au sens large. Sans grand
intérêt... 17 - Interview de Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée "La net neutralité, c'est simplement la capacité de garantir la libre circulation des contenus sur le réseau sans aucune discrimination. C'est une
définition assez générale mais qui parle d'elle même". Une vidéo courte d'une intervention synthétique, claire, et pertinente. 18 - Interview de Wassim Chourbaji,
directeur de la réglementation et des fréquences Europe chez Qualcomm Qualcomm
( "Nous invitons les pouvoirs publics à prendre en
compte la singularité des réseaux mobiles (...) qui dépendent de l'accès
optimisé à une ressource finie qu'est le spectre radioélectrique" (...) et d'une
autre caractéristique essentielle qui est la diversité des terminaux connectés". Une vidéo de l'interview d'un monsieur connaissant bien les problématiques
d'Internet, si ce n'est que les mots "démocratie", "liberté d'expression", et
"gratuité", ont été totalement absents de sa bouche. Trop d'acteurs de la sphère
Internet ne voient le réseau mondial que comme une aubaine, un moyen de décupler
l'économie, favorisant le mercantilisme, la transformation progressive de cet
outil génial en une foire à tout payante, où la coopération, les services
gratuits, les forums, etc., sont relégués aux oubliettes. Consternant. 19 - Interview de de Gabrielle Gauthey,
directeur des relations institutionnelles d'Alcatel-Lucent
Alcatel-Lucent
( "Je n'aime pas le terme neutralité parce qu'il
cache différentes dimensions. Qui peut être contre l'ouverture des réseaux et la
neutralité de l'Internet ? (...). Personne ne peut aller contre cette définition
mais il ne faut pas qu'elle soit l'arbre qui cache la forêt, c'est à dire des
réalités beaucoup plus complexes et beaucoup plus importantes à mon sens." "Comment voulez-vous que les réseaux, malgré tout
l'investissement nécessaire pour en augmenter la capacité, puissent garantir à
l'utilisateur final une qualité d'expérience, une qualité de service
indispensable, s'ils ne sont pas managés, si le trafic n'est pas, en quelque
sorte, géré ?" "Derrière la neutralité de l'Internet se cachent
des intercos qui ne sont pas régulées ; le monde de l'interco mute vers un monde
de peering où, en fait, on observe de très grosses dominances non régulées." Cette vidéo est un monument de sournoiserie et
d'enrobage : Gabrielle Gauthey fait bien son travail, et
Alcatel-Lucent peut augmenter sa rémunération... Sous un pseudo-prétexte de neutralité, elle justifie le fait que les grands
services devraient contribuer financièrement aux frais du développement des
infrastructures, supportés par les opérateurs, pour permettre l'augmentation du
trafic, de la bande passante, et de la qualité du service, un argument séduisant
mais en vérité absolument fallacieux, car
ce ne sont pas les services qui demandent du trafic,
MAIS LA COMMUNAUTÉ. Si un service plaît aux
usagers, ce sont les usagers qui utilisent la bande passante, qui téléchargent
les informations, ce n'est pas le service, qui lui n'est qu'un serveur, servant
les usagers. Ainsi, c'est aux opérateurs de financer le
développement de l'Internet, et de répartir
ce coût sur la communauté, sur l'ensemble des usagers, en
augmentant de quelques dollars ou euros le prix de leur accès à Internet. Il est ainsi parfaitement inique, pervers, partial, et mercantile, de briser
la neutralité du réseau, de procéder à une discrimination en fonction des
services, et d'instituer des systèmes de redistributions financières entre des
services qui marchent bien, et des opérateurs chargés seulement d'acheminer le
trafic. Une vidéo d'un interview très révélateur, où l'on peut voir la
stratégie d'enrobage, et de dissimulation sous couvert de prétexte de défense de
la neutralité du réseaux, afin de tirer, comme toujours chez ces cadres
supérieurs travaillant pour des grands groupes privés, un maximum de profits du
système, en ponctionnant notamment ici les services qui sont très demandés par
les usagers. Une honte ! Une vidéo à voir absolument pour
s'informer de cette situation sournoise, et comprendre l'enjeu important qu'elle
recouvre, afin de préserver la neutralité RÉELLE du
réseau.
20 - Interview de Azdine El Mountassir Billah,
directeur général de l'ANRT au Maroc L'ANRT
( "La finalité du débat, le souci majeur, ce n'est pas tant la neutralité
technique du réseau que le contenu transporté sur le réseau, de plus en plus culturel. La bataille doit plus être menée sur ce contenu, pour que chaque région, chaque pays, puisse sauvegarder
ses valeurs, les choses qu'une société se partage, plutôt que de rester uniquement focalisé sur des problématiques qui concernent plus les acteurs du marché que les consommateurs du service." Une vidéo d'une position qui n'apporte pas grand chose, et qui tente
subrepticement de remettre en cause la neutralité du réseau au nom de
principes intellectuels et injustifés.
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