Fascisme et torture aux États-Unis


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Préambule :

Avant tout, pourquoi un tel article ?

En visionnant le film documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin, "Torture made in USA", visible sur ce site [ici] (), alors que je rédigeais un commentaire destiné à présenter cette enquête, je pris conscience de l'extrême importance du sujet, de l'ampleur des délits, de l'implication des plus hautes autorités de l'État américain dans de monstrueux crimes et des opérations choquantes à l'extrême, et indignes d'un état de droit.
La taille du commentaire devenait trop importante, et je décidais alors de créer une page spéciale pour faire connaître les abominables crimes contre l'humanité qui ont été commis par des politiques, des fonctionnaires de l'administration américaine, des soldats, la CIA, etc.
Cet article aborde ainsi la problématique du développement massif de la torture sous l'administration Bush dans le cadre de l'insidieuse "guerre contre le terrorisme". Et bien que cela paraisse incroyable, tous les faits et les citations rapportés ici sont exacts à 100 %.

 On ne peut pas continuer à laisser faire de telles choses ! 

 Il faut dénoncer ces horreurs, 
 comme il faut dénoncer les individus qui les planifient,
 qui en font l'apologie et les justifient,
 ainsi que tous ceux qui les commettent. 

Pourquoi avoir placé l'ombre d'une croix nazie sur le drapeau américain "Stars and Stripes" ?

Comme vous le constaterez pas vous-même en lisant cet article, et surtout, en visionnant l'incontournable et excellent documentaire de Marie-Monique Robin, des hommes nombreux, et souvent à des postes importants, ont agit sciemment, et posé des actes aussi graves que ceux posés par les nazis, à ceci près, que les américains qui ont fait cela, connaissaient l'histoire, ils étaient informés des horreurs qu'ont faites les nazis.
Après la Shoah, toute l'humanité a crié d'une seule voix "Plus JAMAIS çà !", mais ces gens ont délibérément outrepassé leur conscience et les leçons de l'histoire, dans des proportions inimaginables... Ce ne sont pas des actes passionnels, rapides, soudains, mais bien des travaux conscients en faveur du mal, des constructions patientes, minutieuses et obstinées, à faire le mal. Et c'est cette attitude qui rend ces crimes encore plus odieux et absolument inexcusables.
Ainsi, comme l'indique volontairement l'image que j'ai créée, une partie de l'Amérique a viré au nazisme, dans les faits. Fort heureusement, une partie de l'Amérique seulement. C'est pourquoi je n'ai déposé qu'une ombre, l'ombre du nazisme, sur le drapeau américain, et que seule un morceau de la région étoilée est ainsi souillé par la swastika nazie. Mais qu'on ne s'y trompe pas : l'ombre du nazisme plane sur ce grand pays, et pour des raisons différentes et multiples. Quand aux crimes commis, en relation avec le sujet, vous le verrez, ils sont immenses, et dignes des nazis, et il faut savoir appeler un chat, un chat. Comment appele-t'on une personne qui ment ? Un menteur ! Comment doit-on appeler une personne qui pose des actes nazis ? Un nazi. C'est aussi simple que cela...
Il faut comprendre, de façon urgente et définitive, que toute tentative de requalification d'un terme ACCUSE, PROUVE, une volonté de cacher quelque chose, un désir obstiné de travestir la Vérité, de forger pour autrui une trompeuse image de normalité et de caractère sain. L'exemple le plus criant, est le mot "pédéraste" (qui aime passionnément les jeunes garçons) qui a été volontairement transformé en "homosexuel" pour masquer la racine "pédo" (enfant), et surtout l'horreur dégoûtante de la perverse sodomie contre-nature. En effet, le mot homosexuel (formé des deux racines "homo" (même) et "sexuel"), s'appuie sur des termes qui induisent une sensation de propreté, à cause de l'association inconsciente que l'on fait avec des mots comme "homonyme", 'homogène, '"homothétie", etc., bref des mots employés principalement en science, et la science, c'est propre, c'est mathématique, c'est pur, c'est sain, c'est on ne peut plus normal...
Ainsi, appeler un chat, un chat, est primordial.
Il faut apprendre ainsi à utiliser le langage d'une manière droite, et notamment à désigner les choses sous leur vrai nom, par un terme qualifiant exactement leur vraie nature. Puisqu'il y a aux États-Unis des personnes qui agissent en vrais nazis, il faut donc les nommer ainsi : des nazis.

Pourquoi ce terme d "impur porc fasciste" ?

La mention "100% IMPUR(S) PORC(S) FASCISTE(S)" n'a absolument aucune connotation religieuse, et fait directement référence, de manière ironique, à la mention "100% PUR PORC" apposée sur certains produits alimentaires. J'ai accolé cette mention au nom de certains pour signifier que ces personnes sont des fascistes, en l'indiquant à la manière d'un "label de qualité" leur ayant été décerné, comme ceux que l'on trouve sur certains produits d'origine porcine, comme notamment sur le saucisson, et qui certifient que le produit est bien à "100% PUR PORC"... Les gens ayant cette mention très spéciale sont fascistes, et cela est sûr à 100% !

 

Introduction :

"L'Amérique est prête à tout pour gagner cette guerre." Georges W. Bush à Camp David, le 15 Septembre 2001.

"Nous devrons libérer de toute contrainte les services de renseignement." Dick Cheney, le 16 Septembre 2001.

"Chaque nation, dans chaque continent, doit prendre une décision. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes." Georges W. Bush devant le Congrès Américain, le 21 Septembre 2001.

"Depuis le 11 Septembre, on ne prend plus de gants." Cofer Black, Chef du contre-terrorisme de la CIA, devant une commission sénatoriale, le 26 Septembre 2002.

"Tout le monde était convaincu que le seul moyen d'y parvenir, c'était pour ainsi dire d'entrer dans la tête des membres d'Al-Qaida et donc d'interroger les détenus. Or, depuis le début, on craignait que ce qu'on appelle les vieilles règles, c'est-à-dire les Conventions de Genève ou nos lois pénales, que tous ces textes d'une autre époque constituent un obstacle aux interrogatoires. D'où la conviction qu'il ne fallait plus prendre de gants." Matthew Waxman, conseiller de Condololeezza Rice, la Secrétaire d'État.

 

Développement :

Signée en 1949, et adoptée aujourd'hui par 194 États, les 4 Conventions de Genève constituent la pierre angulaire du droit humanitaire international, avec la troisième concernant plus spécifiquement les "prisonniers de guerre", c'est-à-dire les combattants capturés sur le champ de bataille. Malheureusement ce texte stipule que le titre de "prisonnier de guerre" n'est pas automatique, et pour l'obtenir il faut que le combattant :

En contre-partie, il reçoit certains privilèges, comme le droit de communiquer avec sa famille, de recevoir des colis, etc., et surtout, chaque prisonnier de guerre ne sera tenu de déclarer que ses nom, prénoms, grade, et sa date de naissance. De plus, aucune torture physique ou morale ne pourra être exercée contre lui pour obtenir des renseignements.

Mais mieux encore : les 4 Conventions stipulent toutes dans leur même Article 3 que les traitements cruels, les tortures et les supplices sont formellement interdits, quel que soit le statut des prisonniers.

En 1996, le Congrès Américain vota le "War Crimes Act", la loi sur les crimes de guerre qui sanctionne par la prison à vie, ou la peine de mort, toute violation grave des Conventions de Genève, et notamment de l'Article 3.

C'est Dick Cheney, le Vice-président, qui a introduit la guerre secrète, et qui s'est employé à rejeter les Conventions de Genève, passant notamment plusieurs jours à Langley, aux Quartiers Généraux de la CIA, "insistant pour qu'ils utilisent des techniques d'interrogatoires dures et sales". Et c'est grâce à des juristes Républicains ultra-conservateurs que Dick Cheney luttera contre les garde-fou érigés par les Conventions.

Quand on voit ce qui s'est passé à la prison d'Abou Ghraib, en Irak, c'est l'indignation et la colère qui a légitimement saisi l'humanité. Mais pire : la majorité des horreurs qui se déroulées là-bas sont encore largement inconnues, les CDs des photographies saisis dans cette prison n'ayant pas été diffusés au public, ce qui indique que la Vérité doit être vraiment encore plus épouvantable... Ce n'est que grâce à leur immunité, que le Congrès n'a jamais voulu lever, que Georges W. Bush et Dick Cheney ne seront jamais inquiétés.
L'autre problème, qui est un obstacle de plus à la justice et à une démocratie véritable, c'est que les auditions parlementaires ont lieu sans que cela n'entraîne de conséquence pour les personnes interrogées, même si celles-ci s'avèrent fautives.

Interrogé par le Congrès, lors d'une audition, à la question "Monsieur John Yoo  a déclaré que, dans certaines circonstances, il est approprié et légal de torturer l'enfant d'un détenu pour obtenir du renseignement. Êtes-vous d'accord avec cela ?", David Addington a alors répondu : "Je ne suis ni pour, ni contre, Monsieur le Président."
David Addington a fait là une terrible réponse : c'est l'expression de la justification par le dédouanement, dans le but d'éluder sa propre responsabilité.

John Yoo est le numéro 2 de l'OLC (Office of Legal Counsel), un organisme du Ministère Américain de la Justice, normalement chargé de vérifier la légalité des décisions prises par la Maison Blanche. Quand à son compère du ministère de la Défense, William "Jim" Haynes, il est l'homme à tout faire du Ministre de la Défense Donald Rumsfeld, appuyé par Alberto Gonzales, le Chef juridique de la Maison Blanche, l'un des responsables de la "légalisation de la torture".

Ken Roth, Président de l'organisation "Human Rights Watch" déclarait : "Ils ont décortiqué la loi en se demandant comment pouvons-nous la tordre pour que l'administration Bush puisse faire des choses qui sont totalement illégales et indéfendables. [...] Ils ont essayé de rendre légales les choses parfaitement illégales."

Et il faut savoir que seuls Colin Powell et l'ex-Vice amiral John Hutson ont défendu les Conventions de Genève...

"Ce serait une mauvaise interprétation des Conventions de Genève que de considérer Al-Qaïda, un réseau terroriste, comme une armée." a affirmé Donald Rumsfeld lors de sa visite au camp de Guantanamo.

Or, comme le déclare avec justesse l'ex-Vice amiral John Hutson, "le fait qu'ils n'aient pas le statut de prisonniers de guerre ne signifie pas, absolument pas, qu'on puisse les traiter de manière inhumaine. Ni qu'on puisse les torturer. Les Conventions de Genève sont très claires là-dessus".

 JUSTIFIER LA TORTURE,
 C'ÉTAIT BIEN LE BUT 
 DE TOUTES LES MANŒUVRES JURIDIQUES ET BUREAUCRATIQUES 
 ENTREPRISES PAR LA MAISON BLANCHE ET SES SBIRES DE L'OLC. 

 

Il est clair que Donald Rumsfeld n'a cessé d'utiliser des formules ambiguës, et aussi de fieffés mensonges, pour faire croire aux Américains, et même à son administration, que la détention et l'interrogation des prisonniers se passerait normalement, en respectant leurs droits, alors qu'il savait très bien, en étant l'instigateur principal de la politique de la torture, que la réalité consistait en de multiples violations des droits de l'hommes, de crimes contre l'humanité, et du mépris des Conventions de Genève (sans compter du mépris de l'éthique naturelle de la Conscience que chaque personne peut sentir au dedans de lui-même).

Quand aux "prisonniers fantômes",  détenus dans le cadre du projet "Extraordinary renditions" (restitutions extraordinaires) de la CIA, que certains médias ont appelé "programme de torture par procuration", l'affaire a été révélée lors du l'audition organisée par le Congrès des États-Unis le 17 Avril 2007. Il s'agit de la capture et du transfert, vers des pays tiers, de personnes qu'on veut "interroger", en les déportant dans des états où les lois ne garantissent aucune protection, et où il est de notoriété publique qu'on y pratique des mauvais traitements, des actes de cruauté, ou de torture, sans restriction ou considération d'aucune sorte.

Michael Scheuer, un agent de la CIA depuis plus de 20 ans, affirme que cette déportation illégale a commencé bien plus tôt : en 1995, sous la présidence de Bill Clinton... Et il est bien placé pour le savoir, compte tenu du rôle qu'a joué ce monsieur, et que nous verrons un peu plus loin.

Et le 6 Septembre 2006, le Président Georges W. Bush déclara : "Nous savions que Zubaidah possédait des informations pouvant sauver la vie d'innocents, mais il a arrêté de parler. Tandis que nous l'interrogions, il est devenu évident qu'il avait été entraîné à résister aux interrogatoires. La CIA a donc utilisé un autre ensemble de procédures... Je ne peux décrire les méthodes spécifiques qui ont été utilisées, je crois que vous comprenez pourquoi. [...] Je peux toutefois vous dire que les procédures utilisées ont été plutôt sévères, mais qu'elles étaient bien contrôlées, légitimes et nécessaires."

Et vous savez quoi ? La CIA tortura Abu Zubaidah 183 fois par le supplice de la baignoire, ou "waterboarding"... EFFARANT !


 Le monde est dirigé par des hommes sans cœur ni conscience,
par de véritables démons. 



 Par l'intellectualisme, par le mental,
 on peut toujours justifier les crimes les plus odieux. 



 Seule la conscience et le cœur
 sont capables de discerner le bien du mal. 



 “On ne voit bien qu'avec le cœur.” 
Antoine de Saint-Exupéry.

À la question "Est-ce que vous considérez-vous la technique de la baignoire comme de la torture ?", posée par Marie-Monique Robin, Michael Scheuer osa répondre : "Pas du tout ! Elle a été autorisée par le Président et la Commission Juridique Américaine..." Sic ! Des nazis, je vous l'avais bien dit...

Et je vous disais aussi : par l'intellectualisme et le mental, on arrive toujours à JUSTIFIER les crimes les plus horribles...

À la même question, Larry Wilkerson, Chef de cabinet de Colin Powell répondit : "C'est un pur non-sens : le waterboarding est considéré comme de la torture depuis l'inquisition, c'est de la torture.", et chacun sait, dans son fort intérieur, qu'il a raison à 100%.
Et de poursuivre en disant : "En tant que citoyen et soldat, je suis horrifié par le bricolage des juristes, c'est de la torture, clairement de la torture."

Quand on pense que la "Convention contre la torture", approuvée par les Nations Unies en 1984, a été ratifiée par les États-Unis en 1994, on se rend compte que certains hommes politiques, et leurs sbires qui officient dans les rouages de l'administration américaine, ont perdu le sens des valeurs, des principes, et de l'éthique, qui ont servi de fondation à cet ex-grand pays.

Mais pire, lors d'un sondage sur l'emploi de la torture, plus de 40% des américains ont déclaré que, dans des cas bien particuliers, on pouvait l'employer... Amérique, tu es en train de perdre ton âme, et ta République en train de s'écrouler sous les bottes des fascistes et des ténébreux oligarques de tout poil. 

 

 On ne doit faire aucun compromis sur les droits de l'Homme. 

 Toute dérive, toute concession, 
 sur les droits de l'Homme, 
 aussi minimes soit-elles, 
 conduisent inexorablement à la banalisation des crimes les plus atroces. 

 Seule une attitude radicale est appropriée et juste 
 pour combattre tous ceux qui commettent ce genre de dérives et de crimes. 


Et les conséquences de cette affaire pour le monde sont terribles : en effet, Ken Roth, Président de l'organisation "Human Rights Watch",  explique que "quand une super-puissance, comme les États-Unis, viole une norme aussi fondamentale que la prohibition de la torture, cela tend à dégrader la prohibition elle-même. On trouve aujourd'hui un peu partout dans le monde des pays qui justifient l'usage de la torture en invoquant ce que Bush a fait. Moi-même, j'ai rencontré récemment le premier Ministre Égyptien, à qui je dénonçais la torture infligée à des suspects arrêtés dans le Sinaï, et sans hésiter une seconde il m'a dit : mais c'est ce que Bush a fait !"

"Le mémo de la torture" est le document connu le plus compromettant. Cette pièce à conviction pourrait envoyer ses auteurs en prison (ce que j'espère de tout mon cœur !), pour complicité de crimes de guerre. Voilà pourquoi John Ashcroft, le Ministre de la Justice, dont dépend l'OLC, a tout fait pour cacher son existence au Congrès, et ce, jusqu'au bout... En effet, même lors de l'audition du 8 Juin 2004, où le Sénateur Kennedy lui demandait s'il allait fournir à la commission du Sénat les 3 mémos en liaison avec cette ténébreuse affaire, John Ashcroft lui répondit effrontément : "NON !".
Dick Durbin, un sénateur démocrate devait lui rétorquer aussitôt : "Franchement, c'est du mépris pour le Congrès. Vous devez nous expliquer quel privilège vous invoquez pour refuser ce que nous demandons.", ce que John Ashcroft ne fit pas, se justifiant en noyant le poisson par les procédés habituels.

L'affaire s'enlisa ce jour là, et pour deux raison importantes à comprendre :

1) John Ashcroft ne vint pas seul à l'audition : il avait derrière lui un petit groupe conseillers qui l'appuyaient et l'orientaient dans ce qu'il devait dire. Ils ont même eu des débats qualifiés publiquement par lui de "confidentiels", où ils parlaient entre eux, presque à chaque question. Il faut impérativement interdire ce genre de pratiques déloyales, qui sont un obstacle à la recherche et à la découverte publique de la Vérité.

2) Parmi les Sénateurs eux-mêmes, l'auditionné a des partisans, des amis. Ceux-ci ne vont pas torpiller l'un des leurs... Ce petit jeu malsain des partis, des soutiens, des renvois d'ascenseur, etc., empêchent que des comptes soient rendus devant les citoyens. Il ne faut pas que ce soit des partisans de tel ou tel bord qui posent les questions, mais une commission composée de citoyens, tirés au hasard comme pour la constitution d'un jury. Sans cela, les auditions, les commissions, de tous les pays du monde demeureront des échanges thé, café et Perrier, sans aucune conséquence pour les personnes chargées de rendre des compte devant leur nation.

Mais pire, certains sénateurs, certains hommes politiques, et aussi des hauts fonctionnaires, n'hésitent pas à développer une rhétorique ténébreuse, sournoise, et subtile, appelée "Le scénario de la bombe à retardement", qui vise à légaliser l'utilisation de la torture au coup par coup. On peut résumer ce scénario ainsi : une bombe nucléaire à retardement a été déposé dans une ville comme New-York, et on attrapé quelqu'un qui sait où est la bombe : on va donc le torturer aussi loin que nécessaire pour savoir où est placée la bombe...
Cette rhétorique est extrêmement perverse, et beaucoup de citoyens s'y laissent prendre. Cela est dû à une identification avec une situation démente, qui JAMAIS N'A EXISTÉ, mais qui suscite une émotion, une passion, et un déluge mental tels, qu'on y souscrit immédiatement, en se disant "c'est horrible ! Il faut tout faire pour empêcher cela", sans voir, sans prendre conscience, que le procédé vise non pas à résoudre ce dilemme QUI N'EXISTE PAS, QUI N'A PAS DE RÉALITÉ OBJECTIVE ICI ET MAINTENANT, mais seulement à permettre la torture pour des cas qui sont sans rapport avec cette situation extrême et fictive. C'est un procédé qui utilise une identification à la panique, à une horreur extrême, pour tenter de légitimer des actes ignobles et inhumains appliqués à des situations ordinaires de la guerre, ou du contre-terrorisme. Comme je le précisais précédemment, toute dérive, toute concession, sur les droits de l'Homme, aussi minimes soit-elles (et dans ce cas de bombe nucléaire à retardement, on est même dans un cas totalement fictif), conduisent inexorablement à la banalisation des crimes les plus atroces. Ne tombez pas dans le piège !

Et cette rhétorique est si perverse et si efficace, qu'elle a été introduite volontairement à la télévision : l'association "Human Rights First" a fait une étude qui montre que la torture a été banalisée à la télévision et que, notamment, la série "24 heures" comportaient des épisodes utilisant cette rhétorique, et où les épisodes font de plus en plus référence à "la nécessité" de l'utilisation de la torture...
C'est clair : ceux qui dirigent vraiment, manipulent les foules, et instrumentalisent les médias pour atteindre les buts qu'ils se sont fixés.

Et Larry Wilkerson, Chef de cabinet de Colin Powell confirme cette analyse de cette rhétorique erronée : "C'est un argument grotesque. Tout le monde sait au sein du gouvernement qu'il n'y aura jamais ce scénario parfait, où on pourra obtenir le bon renseignement exactement au bon moment. C'est impossible, ça n'arrive qu'à Jack Bower dans 24 heures, ou à Hollywood.

Et Mickael Postner, Président de "Human Rights First" de rajouter : "Depuis, à chaque fois qu'on allume son poste, on tombe sur un programme où quelqu'un est torturé. Cela a un impact considérable sur les gens. Cela entretient la peur, et surtout cela a permis aux politiques de donner une légitimité aux décisions prises."

 

Puis, au moment où la CIA recevait le feu vert de l'OLC, la pression s'intensifia sur les détenus, d'ailleurs emprisonnés au mépris de toutes les lois en vigueur, et se voyant même privés des tous leurs droits fondamentaux et inaliénables. 

Et comme si cela ne suffisait pas, l'audition du 8 Novembre 2007 révéla le détournement du "Programme SERE" dans le but de torturer des prisonniers. Le "Programme SERE" (survie, résistance, évasion, et secours), créé dans les années 1950 après la guerre de Corée, est une école spéciale destinée à entraîner les soldats dans le cas où ils soient capturés, faits prisonniers et torturés. Le but de cette formation : survivre dans le pire environnement qui soit, à savoir dans les mains d'un ennemi qui ne respecte pas les droits de l'homme, ni les Conventions de Genève. Or, et c'est là tout le drame et l'horreur de la situation, ce programme a été inversé : sous l'autorité et la volonté du Ministre de la défense, Donald Rumsfeld, on s'en ait servi de manière offensive afin de torturer des prisonniers en utilisant tout le savoir, toutes les techniques, toute la psychologie, apprises durant des années par les officiers responsables de ce programme. Même des "psychologues" de cette école très spéciale étaient présents à certains interrogatoires, afin de détecter les faiblesses des suppliciés, et de s'en servir contre eux... Cette situation inadmissible provoqua le tollé des associations de psychologues aux États-Unis, donnant lieu à des manifestations, dont d'ailleurs on entendit pratiquement jamais parler dans les médias alignés occidentaux...

Larry Wilkerson, Chef de cabinet de Colin Powell, déclare à ce sujet : "Apprendre que la plus haute instance de votre gouvernement a non seulement fermé les yeux sur ces atrocités, mais les a demandées, c'est nouveau pour moi. Et sincèrement, cela me fait honte d'être un citoyen américain, gouverné par Georges Bush."

Le 2 Décembre 2002, Donald Rumsfeld signait le mémorandum du juriste en chef William "Jim" Haynes en guise d'approbation, rajoutant à la main, au bas du document, la mention "Je reste debout 8 à 10 heures par jour, pourquoi la position debout est-elle limitée à 4 heures seulement ?".  Ce type est un fou furieux, même son nom en atteste : Donald fait référence au personnage des dessins animés, un canard noir, symbole de l'orgueil, ce défaut responsable de la haine. Quand à son nom de famille, Rumsfeld, il signifie "Rhum Field", c'est-à-dire "champ de Rhum", "champ saoul", "champ ivre", symbolisant par là "une terre folle", c'est-à-dire un corps, fou, un homme fou, pour reprendre la référence symbolique de la notion de champ, utilisé dans la Bible. Ainsi, Donald Rumsfeld est un homme orgueilleux et haineux, qui est fou. Et les faits l'on prouvé à satiété...
Quand à William "Jim" Haynes, son nom de famille trahit phonétiquement qui il est vraiment : un homme HAINEux.
(Pour les personnes mentales, même si cette explication vous semble incroyable ou improbable, ce qui est expliqué ici est réel, même si vous ne comprenez pas pourquoi. Sachez que le hasard n'existe pas : le hasard est le nom que les ignorants donnent aux causes des phénomènes quand ils ne les connaissent pas, et qu'ils ne savent pas expliquer le processus qui a engendré le surgissement de ces phénomènes).

À la lumière de certaines auditions, il apparaît clairement que la responsabilité de William "Jim" Haynes est écrasante. Non seulement, il a été l'un des 4 Chef-juristes majeurs des mémorandum à caractère légal ayant permis de "légaliser" la torture, en classifiant non seulement cette indigne pratique en 3 catégories, mais encore, il a délibérément ignoré les oppositions claires et défavorables émises par les différents corps de l'armée des États-Unis. Ce monsieur est un criminel de haut rang, un nazi de premier calibre, et un menteur patenté.

 

Et puis il y a le général Geoffrey D. Miller, nommé en Novembre 2002 commandant de la sinistre base de Guantanamo, et responsable des opérations sur les prisonniers. C'est lui qui introduira les techniques d'interrogatoire dures, destinées aux "prisonniers de grande valeur", comme on les appelle dans le jargon militaire et du renseignement.
Lors de l'audition du 19 Mai 2004,  une session de question-réponse pris une tournure surréaliste :

Quand on sait ce qui s'est passé là-bas (et encore, on est loin de tout savoir...), grâce notamment aux témoignages de personnes ayant été relâchées depuis, on prend en pleine face toute la mesure des horreurs et du caractère immensément iniques de ces inhumains nazis ayant participé à l'un des plus grands crimes mondiaux de ce début du XXIe siècle. Ces gens sont des horreurs ambulantes, des démons revêtus d'un corps d'homme.

Et qui voit-on débarquer en Irak en Août 2003 ? Le général Geoffrey D. Miller ! Pourquoi ? Parce-que les services de renseignements qui interrogent les prisonniers qui arrivent tous les jours dans les prisons irakiennes gérées par les Américains, n'arrivent pas à obtenir des renseignements pertinents. Il faut dire qu'ils arrêtent n'importe qui, et que de nombreux innocents se retrouvent incarcérés sans raison.
La général Janis Karpinski, Commandant des prisons en Irak de 2003 à 2004 rapporte : "Le général Miller a dit que son plan était de guitmoïser [rendre un endroit comme Guantanamo, "Guitmo" étant le surnom militaire de ce camp] les opérations à Abou-Ghraib."
Elle poursuit, répétant les paroles du général Geoffrey D.Miller : "Je ferais d'Abou-Ghraib le centre d'interrogatoire de l'Irak. Je pense que vous traitez trop bien les prisonniers. Vous devriez les traiter comme des chiens, afin qu'ils comprennent qui est le chef." : !!! CE TYPE EST UN ROBOT DE l'ANTÉCHRIST, UNE BÊTE IMMONDE !!!
Et la général d'ajouter : "Il voulait que la police militaire prépare les conditions pour des interrogatoires efficaces, de manière à ce que les interrogateurs puissent obtenir le renseignement plus rapidement.
Que dire de plus ? Que le général Geoffrey D. Miller est un NAZI, point à la ligne.

Quand à l'enquête militaire, déclenchée suite à la révélation des CDs de photographies de tortures prises à la prison d'Abou-Ghraib, et conduite par le général Antonio Taguba, celui-ci affirme : "Je n'ai pas pu aller très loin. On m'a imposé des limites. je suis dans un carcan, et je n'ai pas pu enquêter au delà d'un certain niveau." Bref, il ne pouvait pas explorer les responsabilités de la hiérarchie, il ne pouvait que regarder vers le bas...
La général Janis Karpinski explique : "Ils ont trouvé en moi le parfait bouc émissaire.[...] Tout a été calculé et emballé dans un joli paquet qui a permis au Président de désigner les coupables, comme quelques brebis galeuses qui ont perdu la tête pendant les permanences de nuit." Elle a, en effet, été dégradé au poste de Colonel, et quelques soldats, vus sur les photographies incriminées, ont été jugés puis jetés en prison. Il faut dire que le gouvernement a tout fait pour cacher la vraie nature de ce qui s'est passé là-bas, et surtout, les responsabilités de toute la chaîne de commandement, en incluant les plus hautes autorités de l'État.

L'histoire se répète, avec tout son cortège d'horreurs, d'ignominies, et de mensonges. L'Allemagne nazie a commencé à ressusciter de ses cendres, et parfois, dans les échanges des auditions, on se croirait revenu au procès de Nuremberg, tant les individus auditionnés sont fuyants et ne se considèrent pas coupables...

Le 17 Mars 2003, le Président Georges W. Bush déclarait : "Dans un Irak libre, il n'y aura plus de guerre d'agression contre les voisins, ni d'usines à poison, ni d'exécutions de dissidents, ni de chambres de torture ou de viol." : C'est absolument consternant... Quand on voit ce qui s'est passé à la prison d'Abou-Ghraib, cette déclaration laisse pantois... Ce type est un idiot nazi, un inconscient total, un immature stupide et malveillant, un fasciste qui s'ignore, un débile aux commandes de la plus puissante nation de la Terre, un comble total, une situation d'une aberration aux proportions astronomiques, l'absurdité et la bêtise portée aux nues, un désastre planétaire à lui tout seul. Comme le monde aurait été plus heureux sans ce pathétique pantin ! Rendez-vous compte : des centaines de milliers de gens sont morts à cause de lui, et ça n'est pas fini...

 

Pour conclure :

Quand on visionne tous ces extraits des auditions du Congrès américain, ce qui jaillit à la face, c'est la mauvaise foi des personnes interrogées : ils mentent comme des arracheurs de dents, ils nient les évidences, et invoquent presque systématiquement l'amnésie "C'était il y a longtemps", "Je ne me rappelle plus", etc., ils feignent d'être incompétents "Je ne sais pas", "Ce n'était pas de mon ressort", "Je n'y était pas personnellement alors je ne peux rien en dire", etc., et tout cela, en affichant un mépris, et une arrogance, absolument insultants. Ils se moquent littéralement des Sénateurs, et savent qu'ils vont s'en sortir : il leur suffit de leur tenir la dragée haute, de ne pas répondre à leurs questions, et quand il sont gênés par des questions précises de donner des réponses vagues, fuyantes, inconsistantes. Démentiel !

 La Constitution Américaine, le "Bill of Rights", est bafouée ! 


"Nous le Peuple..."
Ces 5 grands panneaux photographiques représentent 83.000 photographies des prisonniers détenus à la prison d'Abou Ghraib, 
soit un nombre de photographies égal au nombre de personnes ayant été arrêtées et détenues dans les prisons américaines,
sans aucun procès ou autre procédure prévue par la loi, pendant la guerre de l'administration Bush contre le terrorisme.

Ces 4 photographies sont un superbe montage du grand photographe américain engagé Chris Jordan.
(Site web : https://www.chrisjordan.com/
() - Voir aussi les vidéos sur ses oeuvres [ici])

Le film documentaire de Marie-Monique Robin doit être regardé entièrement, largement diffusé, et connu. C'est un témoignage supplémentaire et argumenté de la dégénérescence de la République américaine. Alex Jones dans son film "Fall of the Republic" (que je vous conseille plus que vivement à voir, et qui est disponible aussi sur ce site [ici] ()) parvient à cette même conclusion.

Depuis les attentats du 11 Septembre 2001, qui sont d'origine interne, les faits montrent que certains hommes, appuyés par des serviteurs de l'état appartenant à la CIA, à divers services de renseignement, de l'armée, et de l'administration américaine, ont perdu les notions de bien et de mal, de ce que l'on peut faire, et surtout, de ce que l'on ne doit jamais faire (c'est la raison, hélas, de la nécessité de l'existence même de lois).
La psychologie de ces personnes ténébreuses se dévoile ici dans toute son horreur et son étendue : mensonges, manipulations, haine, volonté de faire mal, désir de domination à outrance, orgueil, mépris de la nation, indifférence aux malheurs et à la vie d'autrui, etc.

En écrivant cet article / commentaire, un nom m'a surpris : c'est celui de l'association "Human Rights First" : les droits humains d'abord. Cela m'a permis de prendre conscience qu'en effet, ce qui prime avant tout, ce sont les droits humains.
Cela m'a donné à réfléchir, et je suis parvenu ainsi à la conclusion suivante : dans la vie, ce qui est vraiment important, essentiel, et fondamental, c'est, présenté par ordre de priorité décroissante :

Tout le reste n'est que secondaire.

Quand on y réfléchit, ce sont des valeurs profondément christiques, et ces points se retrouvent tous d'ailleurs dans la vie et les actes du Christ : 

Comme on le voit la mission du Christ est didactique, salvatrice, et sociale : on peut parler alors véritablement de "Christ social", ou de "mission sociale du Christ".

Dans un monde qui perd ses repères, et où les puissants tentent par divers mécanismes et idéologies de détruire la famille, et de retirer ses valeurs et sa spiritualité à l'humanité, il est plus que nécessaire que revaloriser ce qui compte vraiment, et de savoir où nous voulons aller, et dans quelle société, dans quel monde, nous voulons vivre.

 Les valeurs immortelles du Christ, du Christ social, 
 de l'humanisme, et de la Conscience, 
 doivent être les seules à nous guider, 
 car ce sont les seules valeurs et principes 
 qui apporteront à tous la liberté, la joie, le bonheur, et l'abondance. 

Merci de votre lecture.

"Torture made in USA", une vidéo à voir [ici].

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