LIENS & INFORMATIONS DIVERSES ET VARIÉES DU MOMENT |
Préambule
:
Avant tout, pourquoi un tel article ?
En
visionnant le film documentaire de la journaliste Marie-Monique Robin, "Torture
made in USA", visible sur ce site [ici] (),
alors que je rédigeais un commentaire destiné à présenter cette enquête, je
pris conscience de l'extrême importance du sujet, de l'ampleur des délits, de
l'implication des plus hautes autorités de l'État américain dans de
monstrueux crimes et des opérations choquantes à l'extrême, et indignes d'un
état de droit.
La taille du commentaire devenait trop importante, et je décidais alors de
créer une page spéciale pour faire connaître les abominables crimes contre
l'humanité qui ont
été commis par des politiques, des fonctionnaires de l'administration
américaine, des soldats, la CIA, etc.
Cet article aborde ainsi la problématique du développement massif de la torture sous l'administration Bush dans le cadre de
l'insidieuse "guerre contre le terrorisme".
Et bien que cela paraisse incroyable, tous les faits et les citations rapportés
ici sont exacts à 100 %.
On ne peut pas continuer à laisser faire de telles choses !
Il
faut dénoncer ces horreurs,
comme il faut dénoncer les individus qui les planifient,
qui en font l'apologie et les justifient,
ainsi que tous ceux qui les commettent.
Pourquoi avoir placé l'ombre d'une croix nazie sur le drapeau américain "Stars and Stripes" ?
Comme
vous le constaterez pas vous-même en lisant cet article, et surtout, en
visionnant l'incontournable et excellent documentaire de Marie-Monique Robin,
des hommes nombreux, et souvent à des postes importants, ont agit
sciemment, et
posé des actes aussi graves que ceux posés par les nazis, à ceci près, que
les américains qui ont fait cela, connaissaient l'histoire, ils étaient
informés des horreurs qu'ont faites les nazis.
Après la Shoah, toute l'humanité a crié d'une seule voix "Plus
JAMAIS çà !", mais ces gens ont délibérément
outrepassé leur conscience et les leçons de l'histoire, dans des proportions
inimaginables... Ce ne sont pas des actes passionnels, rapides, soudains, mais
bien des travaux conscients en faveur du mal, des
constructions patientes,
minutieuses et obstinées, à faire le mal. Et c'est cette attitude qui rend ces
crimes encore plus odieux et absolument inexcusables.
Ainsi, comme l'indique volontairement l'image que j'ai créée, une partie de l'Amérique a viré au nazisme,
dans les faits. Fort heureusement, une partie de l'Amérique seulement. C'est
pourquoi je n'ai déposé qu'une ombre, l'ombre du nazisme, sur le drapeau américain, et que seule
un morceau de la région étoilée est ainsi souillé par la swastika nazie. Mais
qu'on ne s'y trompe pas : l'ombre du nazisme plane sur ce grand pays, et
pour des raisons différentes et multiples. Quand aux crimes commis, en relation avec le sujet, vous le verrez,
ils sont immenses, et dignes
des nazis, et il faut savoir appeler un chat, un chat. Comment
appele-t'on une personne qui ment ? Un menteur ! Comment doit-on appeler une
personne qui pose des actes nazis ? Un nazi. C'est aussi simple que cela...
Il faut comprendre, de façon urgente et définitive, que toute tentative de
requalification d'un terme ACCUSE, PROUVE, une volonté de cacher
quelque chose, un désir obstiné de travestir
la Vérité, de forger pour autrui une
trompeuse image de normalité et de caractère sain. L'exemple le
plus criant, est le mot "pédéraste" (qui aime passionnément les
jeunes garçons) qui a été volontairement
transformé en "homosexuel" pour masquer la racine "pédo"
(enfant), et surtout l'horreur dégoûtante de la perverse sodomie contre-nature. En
effet, le mot homosexuel (formé des deux racines "homo" (même) et
"sexuel"), s'appuie sur des termes qui induisent une sensation de propreté, à
cause de l'association inconsciente que l'on fait avec des mots comme
"homonyme", 'homogène, '"homothétie", etc., bref des mots
employés principalement en science, et la science, c'est propre, c'est
mathématique, c'est pur, c'est sain, c'est on ne peut plus normal...
Ainsi, appeler un chat, un chat, est primordial.
Il faut apprendre ainsi à utiliser
le langage d'une manière droite, et notamment à désigner les choses sous leur
vrai nom, par un terme qualifiant exactement leur vraie
nature. Puisqu'il y a aux États-Unis des personnes qui agissent en vrais nazis, il faut donc
les nommer ainsi : des nazis.
Pourquoi ce terme d "impur porc fasciste" ?
La mention "100% IMPUR(S) PORC(S) FASCISTE(S)" n'a absolument aucune connotation religieuse, et fait directement référence, de manière ironique, à la mention "100% PUR PORC" apposée sur certains produits alimentaires. J'ai accolé cette mention au nom de certains pour signifier que ces personnes sont des fascistes, en l'indiquant à la manière d'un "label de qualité" leur ayant été décerné, comme ceux que l'on trouve sur certains produits d'origine porcine, comme notamment sur le saucisson, et qui certifient que le produit est bien à "100% PUR PORC"... Les gens ayant cette mention très spéciale sont fascistes, et cela est sûr à 100% !
Introduction
:
"L'Amérique est prête à tout pour gagner
cette guerre." Georges W. Bush à Camp David, le 15
Septembre 2001.
"Nous devrons libérer de toute contrainte les
services de renseignement." Dick Cheney, le 16 Septembre
2001.
"Chaque nation, dans chaque continent, doit
prendre une décision. Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes."
Georges W. Bush devant le Congrès Américain, le 21 Septembre 2001.
"Depuis le 11 Septembre, on ne prend plus de
gants." Cofer Black, Chef du contre-terrorisme de la CIA,
devant une commission sénatoriale, le 26 Septembre 2002.
"Tout le monde était convaincu que le seul
moyen d'y parvenir, c'était pour ainsi dire d'entrer dans la tête des membres
d'Al-Qaida et donc d'interroger les détenus. Or, depuis le début, on craignait
que ce qu'on appelle les vieilles règles, c'est-à-dire les Conventions de
Genève ou nos lois pénales, que tous ces textes d'une autre époque
constituent un obstacle aux interrogatoires. D'où la conviction qu'il ne
fallait plus prendre de gants." Matthew Waxman, conseiller
de Condololeezza Rice, la Secrétaire d'État.
Développement :
Signée en 1949, et adoptée aujourd'hui par 194 États, les 4 Conventions de Genève constituent la pierre angulaire du droit humanitaire international, avec la troisième concernant plus spécifiquement les "prisonniers de guerre", c'est-à-dire les combattants capturés sur le champ de bataille. Malheureusement ce texte stipule que le titre de "prisonnier de guerre" n'est pas automatique, et pour l'obtenir il faut que le combattant :
En contre-partie, il reçoit certains privilèges, comme le droit de
communiquer avec sa famille, de recevoir des colis, etc., et surtout, chaque prisonnier
de guerre ne sera tenu de déclarer que ses nom, prénoms, grade, et sa date
de naissance. De plus, aucune torture physique ou
morale ne pourra être exercée contre lui pour obtenir des renseignements.
Mais mieux encore : les 4 Conventions stipulent toutes dans leur même Article 3
que les traitements cruels, les tortures et les
supplices sont formellement interdits, quel
que soit le statut des prisonniers.
En 1996, le Congrès Américain vota le "War Crimes Act", la
loi sur les crimes de guerre qui sanctionne par la prison à vie, ou la peine de
mort, toute violation grave des Conventions de Genève, et notamment de
l'Article 3.
C'est
Dick Cheney, le Vice-président, qui a introduit la guerre secrète, et qui
s'est employé à rejeter les Conventions de Genève, passant notamment
plusieurs jours à Langley, aux Quartiers Généraux de la CIA, "insistant
pour qu'ils utilisent des techniques d'interrogatoires dures et sales".
Et c'est grâce à des juristes Républicains ultra-conservateurs que Dick
Cheney luttera contre les garde-fou érigés par les Conventions.
Quand on voit ce qui s'est passé à la prison d'Abou Ghraib, en Irak, c'est
l'indignation et la colère qui a légitimement saisi l'humanité. Mais pire :
la majorité des horreurs qui se déroulées là-bas sont encore largement inconnues, les
CDs des photographies saisis dans cette prison n'ayant pas été diffusés au
public, ce qui indique que la Vérité doit être vraiment encore plus épouvantable... Ce n'est que
grâce à leur immunité, que le Congrès n'a jamais voulu
lever, que Georges W.
Bush et Dick Cheney ne seront jamais inquiétés.
L'autre problème, qui est un
obstacle de plus à la justice et à une démocratie véritable, c'est que les
auditions parlementaires ont lieu sans que cela n'entraîne de conséquence pour les
personnes interrogées, même si celles-ci s'avèrent fautives.
Interrogé par le Congrès, lors d'une audition, à la question "Monsieur
John Yoo a déclaré que, dans certaines circonstances, il est approprié
et légal de torturer l'enfant d'un détenu pour obtenir du renseignement.
Êtes-vous d'accord avec cela ?", David Addington a alors
répondu : "Je ne suis ni pour, ni contre,
Monsieur le Président."
David Addington a fait là une terrible
réponse : c'est l'expression de la justification par le dédouanement, dans le
but d'éluder sa propre responsabilité.
John Yoo est le numéro 2 de l'OLC (Office of Legal Counsel), un organisme du Ministère
Américain de la Justice, normalement chargé de vérifier la légalité des
décisions prises par la Maison Blanche. Quand à son compère du ministère de
la Défense, William "Jim" Haynes,
il est l'homme à tout faire du Ministre de la Défense Donald Rumsfeld, appuyé
par Alberto
Gonzales, le Chef juridique de la Maison Blanche, l'un des responsables de la
"légalisation de la torture".
Ken Roth, Président de l'organisation "Human Rights Watch"
déclarait : "Ils ont décortiqué la loi en se
demandant comment pouvons-nous la tordre pour que l'administration Bush puisse
faire des choses qui sont totalement illégales et indéfendables. [...]
Ils ont
essayé de rendre légales les choses parfaitement illégales."
Et il faut savoir que seuls Colin Powell et l'ex-Vice amiral John Hutson ont
défendu les Conventions de Genève...
"Ce serait une mauvaise interprétation des
Conventions de Genève que de considérer Al-Qaïda, un réseau terroriste,
comme une armée." a affirmé Donald Rumsfeld lors de sa visite au camp de Guantanamo.
Or, comme le déclare avec justesse l'ex-Vice amiral John Hutson, "le
fait qu'ils n'aient pas le statut de prisonniers de guerre ne signifie pas,
absolument pas, qu'on puisse les traiter de manière inhumaine. Ni qu'on puisse
les torturer. Les Conventions de Genève sont très claires là-dessus".
Il est clair que Donald Rumsfeld n'a cessé d'utiliser des formules ambiguës,
et aussi de fieffés mensonges, pour faire croire aux Américains, et même à
son administration, que la détention et l'interrogation des prisonniers se
passerait normalement, en respectant leurs droits, alors qu'il savait très
bien, en étant l'instigateur principal de la politique de la
torture, que la réalité
consistait en de multiples violations des droits de l'hommes, de crimes contre
l'humanité, et du mépris des Conventions de Genève (sans compter du mépris
de l'éthique naturelle de la Conscience que chaque personne peut sentir au
dedans de lui-même).
Quand
aux "prisonniers fantômes",
détenus dans le cadre du projet "Extraordinary renditions"
(restitutions extraordinaires) de la CIA, que certains médias ont appelé "programme
de torture par procuration", l'affaire a été révélée lors du
l'audition organisée par le Congrès des États-Unis le 17 Avril 2007. Il
s'agit de la capture et du transfert, vers des pays tiers, de personnes qu'on veut
"interroger", en les déportant dans des états où les lois ne
garantissent aucune protection, et où il est de notoriété publique qu'on y
pratique des mauvais traitements, des actes de cruauté, ou de torture, sans
restriction ou considération d'aucune sorte.
Michael Scheuer, un agent de la CIA depuis plus de 20 ans, affirme que
cette déportation illégale a commencé bien plus tôt : en 1995, sous la
présidence de Bill Clinton... Et il est bien placé pour le savoir, compte tenu
du rôle qu'a joué ce monsieur, et que nous verrons un peu plus
loin.
Et le 6 Septembre 2006, le Président Georges W. Bush déclara : "Nous
savions que Zubaidah possédait des informations pouvant sauver la vie
d'innocents, mais il a arrêté de parler. Tandis que nous l'interrogions, il
est devenu évident qu'il avait été entraîné à résister aux
interrogatoires. La CIA a donc utilisé un autre ensemble de procédures... Je
ne peux décrire les méthodes spécifiques qui ont été utilisées, je crois
que vous comprenez pourquoi. [...] Je peux toutefois vous dire que les
procédures utilisées ont été plutôt sévères, mais qu'elles étaient bien
contrôlées, légitimes et nécessaires."
Et vous savez quoi ? La CIA tortura Abu Zubaidah 183 fois par le supplice de la
baignoire, ou "waterboarding"... EFFARANT
!
On ne doit faire aucun compromis sur les droits de l'Homme.
Toute
dérive, toute concession,
sur les droits de l'Homme,
aussi minimes
soit-elles,
conduisent inexorablement à la banalisation des crimes les plus
atroces.
Seule
une attitude radicale est appropriée et juste
pour combattre tous ceux qui commettent ce genre de dérives et de
crimes.
Et
les conséquences de cette affaire pour le monde sont terribles : en effet, Ken Roth, Président de l'organisation "Human Rights Watch",
explique que "quand une super-puissance, comme
les États-Unis, viole une norme aussi fondamentale que la prohibition de la
torture, cela tend à dégrader la prohibition elle-même. On trouve aujourd'hui
un peu partout dans le monde des pays qui justifient l'usage de la torture en
invoquant ce que Bush a fait. Moi-même, j'ai rencontré récemment le premier Ministre
Égyptien, à qui je dénonçais la torture infligée à des suspects arrêtés
dans le Sinaï, et sans hésiter une seconde il m'a dit : mais c'est ce que Bush
a fait !"
"Le mémo de la torture" est le document connu le plus compromettant.
Cette pièce à conviction pourrait envoyer ses auteurs en prison (ce que
j'espère de tout mon cœur !), pour complicité de crimes de guerre. Voilà
pourquoi John Ashcroft, le Ministre de la Justice, dont dépend l'OLC, a tout fait
pour cacher son existence au Congrès, et ce, jusqu'au bout... En effet, même lors
de l'audition du 8 Juin 2004, où le Sénateur Kennedy lui demandait s'il
allait fournir à la commission du Sénat les 3 mémos en liaison avec cette
ténébreuse affaire, John Ashcroft lui répondit effrontément : "NON
!".
Dick Durbin, un sénateur démocrate devait lui rétorquer
aussitôt : "Franchement, c'est du mépris pour
le Congrès. Vous devez nous expliquer quel privilège vous invoquez pour
refuser ce que nous demandons.", ce que John Ashcroft ne fit
pas, se justifiant en noyant le poisson par les procédés habituels.
L'affaire s'enlisa ce jour là, et pour deux raison importantes à comprendre :
1) John Ashcroft ne vint pas seul à l'audition : il avait derrière lui un petit groupe conseillers qui l'appuyaient et l'orientaient dans ce qu'il devait dire. Ils ont même eu des débats qualifiés publiquement par lui de "confidentiels", où ils parlaient entre eux, presque à chaque question. Il faut impérativement interdire ce genre de pratiques déloyales, qui sont un obstacle à la recherche et à la découverte publique de la Vérité.
2) Parmi les Sénateurs eux-mêmes, l'auditionné a des partisans, des amis. Ceux-ci ne vont pas torpiller l'un des leurs... Ce petit jeu malsain des partis, des soutiens, des renvois d'ascenseur, etc., empêchent que des comptes soient rendus devant les citoyens. Il ne faut pas que ce soit des partisans de tel ou tel bord qui posent les questions, mais une commission composée de citoyens, tirés au hasard comme pour la constitution d'un jury. Sans cela, les auditions, les commissions, de tous les pays du monde demeureront des échanges thé, café et Perrier, sans aucune conséquence pour les personnes chargées de rendre des compte devant leur nation.
Mais pire, certains sénateurs, certains hommes politiques, et aussi des
hauts fonctionnaires, n'hésitent pas à développer une rhétorique
ténébreuse, sournoise, et subtile, appelée "Le
scénario de la bombe à retardement", qui vise à
légaliser l'utilisation de la torture au coup par coup. On peut résumer ce
scénario ainsi : une bombe nucléaire à retardement a été déposé dans une
ville comme New-York, et on attrapé quelqu'un qui sait où est la bombe : on va
donc le torturer aussi loin que nécessaire pour savoir où est placée la bombe...
Cette rhétorique est extrêmement perverse, et beaucoup de citoyens s'y
laissent prendre. Cela est dû à une identification avec une situation
démente, qui JAMAIS N'A EXISTÉ, mais qui suscite une émotion, une
passion, et un déluge mental tels, qu'on y souscrit immédiatement, en se
disant "c'est horrible ! Il faut tout faire pour empêcher cela",
sans voir, sans prendre conscience, que le procédé vise non pas à résoudre
ce dilemme QUI N'EXISTE PAS, QUI N'A PAS DE RÉALITÉ OBJECTIVE ICI ET
MAINTENANT, mais seulement à permettre la torture pour des cas qui sont
sans rapport avec cette situation extrême et fictive. C'est un procédé qui
utilise une identification à la panique, à une horreur extrême, pour tenter
de légitimer des actes ignobles et inhumains appliqués à des situations
ordinaires de la guerre, ou du contre-terrorisme. Comme je le précisais
précédemment, toute dérive, toute concession, sur les droits de l'Homme, aussi minimes
soit-elles (et dans ce cas de bombe nucléaire à retardement, on est
même dans un cas totalement fictif), conduisent inexorablement à la banalisation
des crimes les plus atroces. Ne tombez pas dans le piège !
Et cette rhétorique est si perverse et si efficace, qu'elle a été introduite
volontairement à la télévision : l'association "Human Rights First"
a fait une étude qui montre que la torture a été banalisée à la
télévision et que, notamment, la série "24 heures"
comportaient des épisodes utilisant cette rhétorique, et où les épisodes
font de plus en plus référence à "la nécessité" de l'utilisation
de la torture...
C'est clair : ceux qui dirigent vraiment, manipulent les foules, et instrumentalisent les médias pour atteindre les buts qu'ils se sont fixés.
Et Larry Wilkerson, Chef de cabinet de Colin Powell confirme cette analyse de
cette rhétorique erronée : "C'est un argument
grotesque. Tout le monde sait au sein du gouvernement qu'il n'y aura jamais ce
scénario parfait, où on pourra obtenir le bon renseignement exactement au bon
moment. C'est impossible, ça n'arrive qu'à Jack Bower dans 24
heures, ou à Hollywood."
Et Mickael Postner, Président de "Human Rights First" de
rajouter : "Depuis, à chaque fois qu'on allume
son poste, on tombe sur un programme où quelqu'un est torturé. Cela a un
impact considérable sur les gens. Cela entretient la peur, et surtout cela a
permis aux politiques de donner une légitimité aux décisions prises."
Puis,
au moment où la CIA recevait le feu vert de l'OLC, la pression s'intensifia
sur les détenus, d'ailleurs emprisonnés au mépris de toutes les lois en
vigueur, et se voyant même privés des tous leurs droits fondamentaux et inaliénables.
Et comme si cela ne suffisait pas, l'audition du 8 Novembre 2007 révéla le détournement
du "Programme SERE" dans le but de torturer des prisonniers. Le
"Programme SERE" (survie, résistance, évasion, et secours),
créé dans les années 1950 après la guerre de Corée, est une école
spéciale destinée à entraîner les soldats dans le cas où ils soient capturés, faits prisonniers et torturés. Le but
de cette formation : survivre dans le pire environnement qui soit, à savoir dans les mains d'un ennemi qui ne
respecte pas les droits de l'homme, ni les Conventions de Genève. Or, et
c'est là tout le drame et l'horreur de la situation, ce programme a été
inversé : sous l'autorité et la volonté du Ministre de la défense, Donald
Rumsfeld, on s'en ait servi de manière offensive afin de torturer des
prisonniers en utilisant tout le savoir, toutes les techniques, toute la
psychologie, apprises durant des années par les officiers responsables de ce
programme. Même des "psychologues" de cette école très spéciale étaient présents à certains
interrogatoires, afin de détecter les faiblesses des suppliciés, et de s'en
servir contre eux... Cette situation inadmissible provoqua le tollé des associations de
psychologues aux États-Unis, donnant lieu à des manifestations, dont
d'ailleurs on entendit pratiquement jamais parler dans les médias alignés occidentaux...
Larry Wilkerson, Chef de cabinet de Colin Powell, déclare à ce sujet :
"Apprendre que la plus haute instance de votre
gouvernement a non seulement fermé les yeux sur ces atrocités, mais les a
demandées, c'est nouveau pour moi. Et sincèrement, cela me fait honte d'être
un citoyen américain, gouverné par Georges Bush."
Le 2 Décembre 2002, Donald Rumsfeld signait le mémorandum du juriste en chef William "Jim" Haynes
en guise d'approbation, rajoutant à la main, au bas du document, la mention
"Je reste debout 8 à 10 heures par jour,
pourquoi la position debout est-elle limitée à 4 heures seulement ?".
Ce type est un fou furieux, même son nom en atteste : Donald fait
référence au personnage des dessins animés, un canard noir, symbole de
l'orgueil, ce défaut responsable de la haine. Quand à son nom de famille,
Rumsfeld, il signifie "Rhum Field", c'est-à-dire "champ de Rhum",
"champ saoul", "champ ivre", symbolisant par là
"une
terre folle", c'est-à-dire un corps, fou, un homme fou, pour reprendre la référence
symbolique de la notion de
champ,
utilisé dans la Bible. Ainsi, Donald Rumsfeld est un homme orgueilleux et
haineux, qui est fou. Et les faits l'on prouvé à satiété...
Quand à William "Jim" Haynes, son nom de famille trahit
phonétiquement qui il est vraiment : un homme HAINEux.
(Pour les personnes mentales, même si cette explication vous semble incroyable
ou improbable, ce qui est expliqué ici est réel, même si vous ne comprenez
pas pourquoi. Sachez que le hasard n'existe pas : le hasard est le nom que les ignorants
donnent aux causes des phénomènes quand ils ne les connaissent pas, et qu'ils
ne savent pas expliquer le processus qui a engendré le surgissement de ces
phénomènes).
À la lumière de certaines auditions, il apparaît clairement que la responsabilité
de William "Jim" Haynes est écrasante. Non seulement, il a
été l'un des 4 Chef-juristes majeurs des mémorandum à caractère légal ayant permis de "légaliser" la torture, en classifiant
non seulement cette indigne
pratique en 3 catégories, mais encore, il a délibérément ignoré les oppositions
claires et défavorables émises par les différents corps de l'armée des
États-Unis. Ce monsieur est un criminel de haut rang, un nazi de premier
calibre, et un menteur patenté.
Et
puis il y a le général Geoffrey D. Miller, nommé en Novembre 2002 commandant de
la sinistre base de Guantanamo, et responsable des opérations sur les
prisonniers. C'est lui qui introduira les techniques d'interrogatoire dures,
destinées aux "prisonniers de grande valeur", comme on les appelle
dans le jargon militaire et du renseignement.
Lors de l'audition du 19 Mai 2004, une session de question-réponse pris une tournure surréaliste :
Le Sénateur Jack Reed : "Général Miller, on rapporte qu'à Guantanamo vous avez établi une liste comprenant 72 techniques de stress et de contrainte. Elles incluent des variations de température extrême, la privation de nourriture, cagouler le détenu pendant des jours entiers, l'isolement du détenu nu dans le froid, et des cellules sans lumières, est-ce exact ?"
Et l'ignoble nazi répondit alors : "Bien sûr, c'est totalement faux."
Et le Sénateur de poursuivre : "Ça ne s'est jamais produit ?"
Le général nazi : "C'est totalement faux."
Un autre Sénateur : "Pouvez-vous aussi nous confirmer que chacun, indépendamment de son statut à Guantanamo ou ailleurs, à votre connaissance, a droit à être traité humainement ?"
Le général nazi : "Oui Sénateur, chaque combattant ennemi détenu à Guantanamo est traité de façon humaine." : !!! DÉMENT !!!
Quand on sait ce qui s'est passé là-bas (et encore, on est loin de tout
savoir...), grâce notamment aux témoignages de personnes ayant été relâchées
depuis, on prend en pleine face toute la mesure des horreurs et du caractère
immensément iniques de ces inhumains nazis ayant participé à l'un des plus
grands crimes mondiaux de ce début du XXIe siècle. Ces gens sont des horreurs
ambulantes, des démons revêtus d'un corps d'homme.
Et qui voit-on débarquer en Irak en Août 2003 ? Le général Geoffrey D. Miller ! Pourquoi ?
Parce-que les services de renseignements qui interrogent les prisonniers qui
arrivent tous les jours dans les prisons irakiennes gérées par les
Américains, n'arrivent pas à obtenir des renseignements pertinents. Il faut
dire qu'ils arrêtent n'importe qui, et que de nombreux innocents se retrouvent
incarcérés sans raison.
La général Janis Karpinski, Commandant des prisons en Irak de 2003 à 2004
rapporte : "Le général Miller a dit que son
plan était de guitmoïser [rendre un endroit
comme Guantanamo, "Guitmo" étant le surnom militaire de ce
camp] les opérations à Abou-Ghraib."
Elle poursuit, répétant les paroles du général Geoffrey D.Miller : "Je
ferais d'Abou-Ghraib le centre d'interrogatoire de l'Irak. Je pense que vous
traitez trop bien les prisonniers. Vous devriez les traiter comme des chiens,
afin qu'ils comprennent qui est le chef." : !!!
CE TYPE EST UN ROBOT DE l'ANTÉCHRIST, UNE BÊTE IMMONDE !!!
Et la général d'ajouter : "Il voulait que la
police militaire prépare les conditions pour des interrogatoires efficaces, de
manière à ce que les interrogateurs puissent obtenir le renseignement plus
rapidement."
Que dire de plus ? Que le général Geoffrey D. Miller est un
NAZI, point à la
ligne.
Quand à l'enquête militaire, déclenchée suite à la révélation des CDs de
photographies de tortures prises à la prison d'Abou-Ghraib, et conduite par le
général Antonio Taguba, celui-ci affirme : "Je n'ai pas pu aller très
loin. On m'a imposé des limites. je suis dans un carcan, et je n'ai pas pu
enquêter au delà d'un certain niveau." Bref, il ne pouvait pas explorer
les responsabilités de la hiérarchie, il ne pouvait que regarder vers le
bas...
La général Janis Karpinski explique : "Ils
ont trouvé en moi le parfait bouc émissaire.[...]
Tout a été calculé et emballé dans un joli paquet qui a permis au Président
de désigner les coupables, comme quelques brebis galeuses qui ont perdu la
tête pendant les permanences de nuit." Elle a, en effet,
été dégradé au poste de Colonel, et quelques soldats, vus sur les
photographies incriminées, ont été jugés puis jetés en prison. Il faut dire que le gouvernement a tout
fait pour cacher la vraie nature de ce qui s'est passé là-bas, et surtout, les
responsabilités de toute la chaîne de commandement, en incluant les plus hautes
autorités de l'État.
L'histoire se répète, avec tout son cortège d'horreurs, d'ignominies, et de
mensonges. L'Allemagne nazie a commencé à ressusciter de ses cendres, et
parfois, dans les échanges des auditions, on se croirait revenu au procès de
Nuremberg, tant les individus auditionnés sont fuyants et ne se considèrent
pas coupables...
Le 17 Mars 2003, le Président Georges W. Bush déclarait : "Dans
un Irak libre, il n'y aura plus de guerre d'agression contre les voisins, ni
d'usines à poison, ni d'exécutions de dissidents, ni de chambres de torture ou
de viol." : C'est absolument consternant... Quand on voit ce qui s'est passé à la prison d'Abou-Ghraib,
cette déclaration laisse pantois... Ce type est un idiot nazi, un inconscient
total, un immature stupide et malveillant, un fasciste qui s'ignore, un débile
aux commandes de la plus puissante nation de la Terre, un comble total, une
situation d'une aberration aux proportions astronomiques, l'absurdité et la
bêtise portée aux nues, un désastre planétaire à lui tout seul. Comme le
monde aurait été plus heureux sans ce pathétique pantin ! Rendez-vous compte
: des
centaines de milliers de gens sont morts à cause de lui, et
ça n'est pas fini...
Pour conclure :
Quand on visionne tous ces extraits des auditions du Congrès américain, ce qui jaillit à la face, c'est la mauvaise foi des personnes interrogées : ils mentent comme des arracheurs de dents, ils nient les évidences, et invoquent presque systématiquement l'amnésie "C'était il y a longtemps", "Je ne me rappelle plus", etc., ils feignent d'être incompétents "Je ne sais pas", "Ce n'était pas de mon ressort", "Je n'y était pas personnellement alors je ne peux rien en dire", etc., et tout cela, en affichant un mépris, et une arrogance, absolument insultants. Ils se moquent littéralement des Sénateurs, et savent qu'ils vont s'en sortir : il leur suffit de leur tenir la dragée haute, de ne pas répondre à leurs questions, et quand il sont gênés par des questions précises de donner des réponses vagues, fuyantes, inconsistantes. Démentiel !
La Constitution Américaine, le "Bill of Rights", est bafouée !
"Nous le Peuple..."
Ces 5 grands panneaux photographiques représentent 83.000 photographies
des prisonniers détenus à la prison d'Abou Ghraib,
soit un nombre de photographies égal au nombre de personnes ayant été arrêtées et détenues dans les
prisons américaines,
sans aucun procès ou autre procédure prévue par la loi, pendant la guerre de l'administration Bush contre le terrorisme.
Ces 4 photographies sont un
superbe montage du grand photographe américain engagé Chris Jordan.
(Site web : https://www.chrisjordan.com/
()
- Voir aussi les vidéos sur ses oeuvres [ici])
Le film documentaire de Marie-Monique
Robin doit être regardé entièrement, largement diffusé, et connu. C'est
un témoignage supplémentaire et argumenté de la
dégénérescence de la République américaine. Alex Jones dans son film "Fall
of the Republic" (que je vous conseille plus que vivement à voir, et
qui est disponible aussi sur ce site [ici] ())
parvient à cette même conclusion.
Depuis les attentats du
11 Septembre 2001, qui sont d'origine interne, les faits montrent que certains
hommes, appuyés par des serviteurs de l'état appartenant à la CIA, à divers
services de renseignement, de l'armée, et de l'administration américaine, ont
perdu les notions de bien et de mal, de ce que l'on peut faire, et surtout, de
ce que l'on ne doit jamais faire (c'est la raison, hélas, de la
nécessité de l'existence même de lois).
La psychologie de ces personnes ténébreuses se dévoile ici dans toute son
horreur et son étendue : mensonges, manipulations, haine, volonté de faire
mal, désir de domination à outrance, orgueil, mépris de la nation, indifférence
aux malheurs et à la vie d'autrui, etc.
En écrivant cet article / commentaire, un nom m'a surpris : c'est celui de l'association
"Human Rights First" : les droits
humains d'abord. Cela m'a permis de prendre conscience qu'en effet, ce qui prime avant tout, ce sont les
droits humains.
Cela m'a donné à réfléchir, et je suis parvenu ainsi à la conclusion suivante : dans la vie, ce qui est vraiment
important, essentiel, et fondamental, c'est, présenté par ordre de priorité
décroissante :
L'Amour, la compassion, les droits de l'homme,
Avoir accès aux soins médicaux,
Avoir accès à la nourriture et à un logement,
Bénéficier d'une justice équitable.
Avoir accès à une éducation de qualité.
Tout le reste n'est que
secondaire.
Quand on y réfléchit, ce sont des valeurs profondément christiques,
et ces points se retrouvent tous d'ailleurs dans la vie et les actes du Christ :
Le commandement le plus important du Christ est "Aime ton prochain comme toi-même." La torture est est acte absolument anti-christique, une pratique maligne et perverse, un acte absolument opposé à l'Amour. D'où la priorité des droits de l'homme, des droits humains.
Avoir accès aux soins médicaux, c'est pouvoir être guéri, et ainsi ne plus souffrir. Et soigner fut l'un des actes majeurs et récurrents de Jésus et de ses Apôtres...
Quand à l'accès à la nourriture et à un logement, c'est la traduction moderne de la charité, de l'aide aux plus démunis, aux plus défavorisés, et ce sont ici encore, des oeuvres profondément christiques que Jésus et ses Apôtres n'ont cessé de faire, et de prêcher.
Bénéficier d'une justice équitable, c'est la concrétisation du désir de justice, d'une justice véritable, un thème abordé souvent par le Christ, le Seigneur de la vraie Justice, de l'équité réelle.
Enfin, oeuvrer pour que tous aient accès à une éducation de qualité, c'est donner la connaissance à nos frères humains, afin qu'il réussissent leur vie, et aient la joie et l'abondance par eux-même, une oeuvre de formation et d'enseignement, qu'encore une fois, le Christ et ses Apôtres n'ont cessé de faire, et de diffuser.
Comme on le voit la mission du Christ est didactique, salvatrice, et sociale : on peut parler alors véritablement de "Christ social", ou de "mission sociale du Christ".
Dans un monde qui perd ses
repères, et où les puissants tentent par divers mécanismes et idéologies de
détruire la famille, et de retirer ses valeurs et sa spiritualité à
l'humanité, il est plus que nécessaire que revaloriser ce qui compte vraiment,
et de savoir où nous voulons aller, et dans quelle société, dans quel monde, nous voulons
vivre.
Merci de votre lecture.
"Torture made in USA", une vidéo à voir [ici].
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
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