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Chroniques des chances pour la France, et racailles : Bagarre au couteau à Gentilly (94) : Mamadou D., condamné à quatre ans de prison sous les yeux de Gérald Darmanin - Voir [ici] (

SYNOPSIS :

Après 20 jours derrière les barreaux, l'ex-président français Nicolas Sarkozy est sorti lundi après-midi de prison dans la foulée de sa libération sous contrôle judiciaire par la cour d'appel de Paris, qui lui a interdit d'entrer en contact avec de hauts responsables judiciaires comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin.

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

Après sa visite en prison à Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin visé par une plainte d'avocats pour son soutien implicite - Voir [ici] (

Encore un signal faible lamentable de la société phagocytée par les avocats, les associations et collectifs, et le droit abusif.

Dénis de justice : pour les victimes, la double peine

Le 15 octobre dernier paraissaient deux articles dans les colonnes du Figaro qui en disent long sur l'état de délabrement de notre système judiciaire et sur le manque criant de moyens dont disposent les services de police pour protéger les Français correctement.

Pour qui est lucide sur la situation du pays, ces révélations ne seront malheureusement pas surprenantes. En revanche, pour qui s'est enfermé dans l'idée que tout va bien dans le meilleur des mondes possibles, la réalité est là, crue, implacable, brutale.

S'appuyant sur un rapport confidentiel conjoint de l'inspection générale de la justice (IGJ) et de l'inspection générale de l'administration (IGA) publié en 2023, le premier article s'attarde ainsi sur « ces millions de plaintes jamais traitées » et nous apprend :
- que la justice pénale comptait, à la fin de l'année 2022, près de 2,7 millions de procédures en attente de traitement, dont un quart depuis plus de trois ans !
- que la capacité de traitement par les services d'investigation est inférieure de 10% au nombre d'affaires nouvelles à traiter ;
- que dans ce stock, des affaires graves de viols et d'agressions sexuelles, pour lesquelles les auteurs présumés étaient identifiés ou localisés, dorment dans des cartons depuis des années...

Mais ce n'est pas tout. Le lecteur lira, non sans intérêt, que, pour apurer les stocks, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, aurait donné aux procureurs la consigne d'employer la « procédure 72 » qui permet de classer les affaires « pour incapacité de traitement par la police dans des délais raisonnables ». Terrible aveu d'échec. Aboutissement de longues années d'une inexorable dérive de notre système judiciaire...

Quant au second article, il détaille « le naufrage annoncé de la justice criminelle ». Tout aussi édifiant que le premier, nous découvrons par exemple :
- que le procureur général près de la Cour de cassation évalue aujourd'hui à plus de 4000 les dossiers criminels non jugés, un nombre en constante augmentation et une situation dont il avoue qu'elle aboutira immanquablement à la libération de dangereux criminels ;
- et que le procureur général d'Aix-en-Provence regrette qu'il faille désormais « 75 mois pour juger un viol », soit près de 6 ans ! Imagine-t-on seulement le surcroît de souffrance que ces délais ne doivent pas manquer d'engendrer chez les victimes ?

Les causes de ce désastre sont multiples. Nous les connaissons : hausse de la délinquance et de la criminalité, découragement des services de police, manque d'enquêteurs, procédures pénales complexes et chronophages, manque de places dans les prisons, laxisme judiciaire, multiplication des zones de non-droit, importation massive sur notre sol de cultures incompatibles avec nos modes de vie... Autant de raisons qui poussent une majorité de nos compatriotes à réclamer une coalition des droites chargée de rétablir l'ordre.

Notre système judiciaire s'effondre. Le chaos s'installe. Et cependant les irresponsables politiques qui nous gouvernent ont fait le choix honteux, en échange d'un maigre sursis leur permettant de conserver leurs prébendes, de laisser quelques apparatchiks socialistes, encore encartés dans un parti sans aucune légitimité, dicter leurs exigences.

Les victimes, doublement victimes parce que la justice leur est trop souvent déniée, méritent assurément autre chose que cette triste et mauvaise farce qui n'a décidément que trop duré.

Laurent Nuñez à l'Intérieur, Jean-Pierre Farandou au Travail, Catherine Vautrin aux Armées... Découvrez les 34 ministres du gouvernement Séabastien Lecornu 2 - Voir [ici] (

Avec Gérald Darmanin qui est toujours Ministre de la Justice, et garde des Sceaux.

La cheffe de file du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a annoncé le dépôt dès lundi d'une motion de censure contre le gouvernement Lecornu 2 dévoilé dimanche soir par l'Élysée.

«Comme nous l'affirmons depuis plusieurs jours, le gouvernement sera censuré par le Rassemblement national et nos alliés de l'UDR», a-t-elle dit sur X.

«Nous déposerons dès demain une motion de censure contre celui-ci. Le président de la République doit annoncer au plus vite la dissolution de l'Assemblée nationale», a-t-elle ajouté, assurant que des élections anticipées conduiraient à une victoire de son parti.