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Vendredi 16 Mai 2025 - News # 94715Grand Remplacement :
📺 « Depuis l'an 2000, trois millions de personnes ont acquis la nationalité française – dont 1,5 million de naturalisations par décret, qui relèvent de la décision politique, et 700 000 par le “droit du sol”. »@NPM_OID dans le 11/13h de @franceinfo ⬇ pic.twitter.com/kJBdKBQh5Q
— Observatoire de l'immigration et de la démographie (@ObservatoireID) May 16, 2025Traîtres de politiciens, abrogez le droit du sol, modifiez les critères de naturalisation, et fermez nos portes, bordel !!!
Dimanche 4 Mai 2025 - News # 94268Immigration clandestine et régularisation des étrangers sans papiers : que contient la nouvelle circulaire «plus restrictive» de Bruno Retailleau ? - Voir [ici] (
).
Aucun clandestin ne doit être régularisé. Ils doivent tous êtres arrêtés et expulsés. L'état et les FDO doivent les traquer, et tout ceux qui les aident, y compris certains négrier de patrons, durement sanctionnés.
Quand aux 66.745 acquisitions de nationalité française en 2024, c'est de la folie furieuse.
Il faut stopper les naturalisations, notamment pour les arabo-afro-musulmans qui ne sont pas de notre civilisation, et qui constituent un suprême danger pour notre peuple et l'avenir de notre pays. Regardez déjà en ne serais-ce que 50 ce qu'est devenu notre pays.
Enfin, suppression totale du droit du sol pour les étrangers.
En complément sur immigration clandestine :
En complément sur naturalisation :
Samedi 19 Avril 2025 - News # 93702« Les traîtres portent des prénoms français, ce sont eux qui saccagent la France » – Ivan Rioufol - Par Epoch Times :
SYNOPSIS :
Ivan Rioufol est journaliste, éditorialiste et essayiste. Il a passé l'essentiel de sa carrière au Figaro et intervient régulièrement sur CNews et Europe 1.
Au cours de notre entretien, il évoque plusieurs sujets comme la guerre en Ukraine, l'état de la démocratie et des libertés publiques en France, la crise franco-algérienne, l'immigration, le radicalisme islamique et les risques de séparatisme.
S'il se « désole du sort des Ukrainiens qui ont été vaillants et tout à fait héroïques dans leur défense », Ivan Rioufol estime qu'« Emmanuel Macron et l'Europe jouent un jeu dangereux en mettant des bâtons dans les roues » du processus de paix « lent et compliqué » amorcé par la nouvelle administration américaine.
D'après lui, Emmanuel Macron tire d'ailleurs parti du conflit entre l'Ukraine et la Russie pour occulter la situation intérieure en France, notamment l'incapacité de l'État à protéger ses citoyens ou à réguler l'immigration.
« Les Français sont abandonnés par un État qui brandit son sabre de bois pour faire des guerres à l'extérieur, mais qui laisse faire ceux qui se sont installés sur notre sol, souvent sans y être invités, et qui nous font la guerre », estime ainsi l'essayiste.
« Nous vivons dans les désastres de cette société ouverte, de cette société à la Soros, de cette société qui nous a été vendue, parce que multiculturelle, comme étant l'aboutissement de l'enrichissement de toutes les cultures. Non, le multiculturalisme affaiblit les cultures et le multiculturalisme devient multi-conflictuel », souligne-t-il.
Baigné de nostalgie au souvenir de la France des années 1960 et 1970, l'éditorialiste considère que le pays a depuis connu un déclin considérable.
« J'ai connu cette période bénie où la liberté d'expression était totale et où les Français se sentaient encore chez eux, où ils apprenaient l'histoire de France, où les écoles transmettaient une culture commune. Aujourd'hui, même l'Éducation nationale se demande si elle doit transmettre la culture française ou la culture des minorités, si c'est bien le français qu'il faut apprendre ou la langue des nouveaux arrivants. »
Très investi dans la préservation des libertés publiques lors de la crise du Covid, Ivan Rioufol s'inquiète d'un délitement progressif de notre démocratie et fustige une « dérive totalitaire » au pays des Droits de l'homme.
« Nous assistons de plus en plus à un étatisme envahissant et à une diabolisation des oppositions. Voyez quand même la manière dont des chaînes très populaires, C8 et NRJ12, ont été éjectées du réseau parce qu'elles déplaisaient au pouvoir, c'est quand même un truc ahurissant », observe l'ancien chroniqueur du Figaro. À chaque fois, à chaque pas, la démocratie française, qui devrait être exemplaire, non seulement recule mais laisse la place à des discours autoritaires. »
S'il se dit « désespéré de voir l'état dans lequel se trouve la France aujourd'hui », Ivan Rioufol se veut néanmoins « très optimiste » pour l'avenir.
« Je vois advenir cette révolution du réel, cette révolution du bon sens qui oblige aujourd'hui, par la force des évidences, à faire le procès de tous ces idéologues, ces vendeurs de nuages qui n'ont pas vu quels étaient les désastres de leurs idées, peut-être très généreuses et très brillantes sur le papier mais qui, appliquées dans la réalité, sont des désastres. »
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ SOMMAIRE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
00:00 Intro
01:36 La Russie, une menace pour la France ?
06:18 Gouverner par la peur
14:18 Une dérive totalitaire en France ?
20:06 L'impuissance de nos dirigeants face aux dangers intérieurs
23:32 Le réveil des peuples
26:53 Les médias et la fabrique de la doxa
29:58 Les Français ont-ils les politiques qu'ils méritent ?
31:28 Extrême gauche et antisémitisme
32:26 La menace de l'islam radical
36:04 Antiracisme et terrorisme moral
40:20 Les Français de souche bientôt minoritaires ?
44:16 L'immigration est-elle indispensable ?
49:41 La nostalgie de la France d'autrefois
55:09 L'échec de l'intégration et de l'assimilation
01:00:00 Un « suicide civilisationnel » ?
01:02:16 Le retour des Gilets Jaunes ?
01:08:12 Quel homme politique pour renverser la table ?
01:11:27 Retour sur la crise algérienne
01:15:55 La colonisation vue par Jean-Michel Aphatie
01:19:51 ConclusionNon évalué.
En complément sur Epoch Times :
En complément sur Ivan Rioufol :
Mercredi 16 Avril 2025 - News # 93583Bruno Retailleau appelle à un référendum sur l'immigration : une proposition controversée - Voir [ici] (
).
Ce référendum est vital pour sauver la France.
Mais ce serait mieux qu'il soit multi-questions :
- Êtes-vous en faveur d'un moratoire suspendant de l'immigration pendant 20 ans ?
- Êtes-vous en faveur après ce moratoire d'une immigration limitée à 20.000 personnes par an, et issue seulement du monde occidental ?
- Êtes-vous en faveur d'une interdiction de tout mandat électif et administratif pour les binationaux ?
- Êtes-vous en faveur d'une remigration pour les migrants n'ayant toujours pas de travail au bout de 4 mois de présence sur notre territoire ?
- Êtes-vous en faveur de la suppression du droit du sol pour un droit du sang intégral ?
- Êtes-vous en faveur du durcissement des conditions de naturalisation, avec notamment une demande volontaire de l'intéressé, suivi d'un délai de carence de 30 ans, d'un examen de test d'assimilation, et d'une cérémonie solennelle d'engagement de loyauté envers la France et le peuple français pour obtenir des papiers français ?
- Êtes-vous en faveur de l'arrestation, puis de l'expulsion sous 15 jours, de tous les migrants clandestins ?
- Êtes-vous favorable à un retour au droit d'asile réservé aux personnes menacées de mort dans leur pays pour des raisons politiques ?
- Etc.
En complément sur Bruno Retailleau :
En complément sur référendum immigration :
Lundi 24 Mars 2025 - News # 92803Chroniques des chances pour la France, immigration, et démographie et natalité : dans les 4 années suivant leur arrivée en France, plus de 50% des femmes immigrées algériennes, tunisiennes ou encore maliennes donnent naissance à au moins un enfant (OID) - Voir [ici] (
).
Une autre facette du Grand Remplacement à l'oeuvre, grâce à l'inique droit du sol. Il suffit que ces femmes viennent accoucher chez nous pour que leur enfant puisse devenir français comme suit :
- Si l'enfant réside en France de manière habituelle et continue jusqu'à ses 18 ans, il peut acquérir la nationalité française de plein droit à la majorité, à condition d'avoir vécu en France pendant au moins cinq ans (consécutifs ou non) depuis l'âge de 11 ans (article 21-7 du Code civil). Cette acquisition peut aussi être demandée dès 13 ans par les parents, avec son consentement, ou à 16 ans par l'enfant lui-même (articles 21-11 et 21-12).
- Si au moins l'un des parents étrangers est lui-même né en France, l'enfant acquiert la nationalité française à la naissance par le mécanisme du double droit du sol (article 19-3 du Code civil), à condition que ce parent ait résidé en France pendant une période significative avant la naissance de l'enfant.
- Si l'enfant naît en France de parents étrangers et qu'il est apatride (c'est-à-dire qu'il n'a la nationalité d'aucun autre pays selon les lois de ces pays), il devient français dès la naissance (article 19 du Code civil).
Démentiel !
Supprimons l'inique droit du sol, et restaurons le droit du sang avec comme condition supplémentaire que les deux parents soient français.
En complément sur Grand Remplacement :
En complément sur immigration démographie :
Jeudi 6 Mars 2025 - News # 92196Imaginez si la Russie avait des millions de ressortissants binationaux sur notre sol, dont une part importante était impliquée dans la délinquance, dirigeait des lieux de cultes, envoyait des religieux, pouvait peser sur les élections grâce à son poids démographique, refusait de...
— Damien Rieu (@DamienRieu) March 6, 2025Imaginez si la Russie avait des millions de ressortissants binationaux sur notre sol, dont une part importante était impliquée dans la délinquance, dirigeait des lieux de cultes, envoyait des religieux, pouvait peser sur les élections grâce à son poids démographique, refusait de reprendre des bombes à retardement jihadiste ou criminels, contrôlait des quartiers de narcotrafiquants, avait la main sur la deuxième ville de France, tout en tenant un discours de haine absolue contre nous ?
Ce cauchemar existe, et c'est l'Algérie.
Deux jours avant son allocution sur l'impérialisme russe, le chef de l'Etat prétextait, dans l'indifférence la plus totale, la présence d'une diaspora algérienne hostile, pour capituler face à une pitoyable dictature du tiers-monde, dont le PIB par habitant est trois ou quatre...
— Ferghane Azihari 🌐 (@FerghaneA) March 6, 2025Deux jours avant son allocution sur l'impérialisme russe, le chef de l'Etat prétextait, dans l'indifférence la plus totale, la présence d'une diaspora algérienne hostile, pour capituler face à une pitoyable dictature du tiers-monde, dont le PIB par habitant est trois ou quatre fois inférieur à celui de la kleptocratie impérialiste de Vladimir Poutine.
Ce que Macron a fait dans l'indifférence la plus totale des commentateurs, c'est acter la perte de souveraineté et de liberté qui résulte de la présence, sur le sol français, d'une éventuelle cinquième colonne réfractaire aux valeurs démocratiques au point que celle-ci serait incapable de se ranger derrière une démocratie relativement libérale dans l'hypothèse d'un conflit avec une dictature alliée aux islamistes qui prend en otage des écrivains français atteints d'un cancer.
Et pourtant, cette déclaration ahurissante et surréaliste est passée comme une lettre à la poste. Seuls les médias de droite ont pris la peine de se pencher sur cette déclaration extraordinaire recueillie par Le Figaro, sans que la presse centriste et de gauche fasse son boulot. Les diplomates habituellement prolixes sur le monde arabe ont préféré faire la sourde oreille, accusant les partisans d'une ligne dure contre la dictature algérienne de basses manœuvres intérieures, sans se demander pourquoi les relations avec un régime hostile situés au Sud de la Méditerranée relèvent, hélas, autant de la politique étrangère que des affaires domestiques.
Je remarque, par ailleurs, que la dictature algérienne n'a jamais prétexté l'existence de millions de franco-algériens pour justifier la nécessité de retenir ses coups ou de préserver les droits et libertés sur son propre sol, comme si elle ne craignait pas que ses propres ressortissants se retournent contre elle.
De deux choses l'une.
Ou bien Macron se trompe.
Dans ce cas, il vient alors de calomnier de manière totalement inacceptable des millions de Français d'origine algérienne en les assimilant à des Français de papiers, des traîtres en puissance qui participeraient à la balkanisation du pays, et qui n'hésiteraient pas à se retourner contre la nation qui leur procure la sécurité et la prospérité introuvables dans leur pays d'origine. Et il serait bon, dans ce cas, que la diaspora ainsi que les Français d'origine algérienne - dont les capacités de mobilisation ne sont pas à démontrer - protestent vigoureusement contre cette offense et le déni de francité ou de républicanisme dont ils viennent de faire l'objet au plus haut sommet de l'Etat.
Ou bien Macron a raison.
Dans ce cas, la France fait face à une menace bien plus grave et existentielle que l'impérialisme russe dans la mesure où sa dilution dans un magma islamiste ou tiers-mondiste revanchard compromet son être, son unité, son intégrité et sa capacité à défendre ne serait-ce qu'un seul de ses ressortissants. Est-il besoin de préciser qu'un pays qui se laisse ronger de l'intérieur avec la plus grande désinvolture n'est pas le mieux placé pour défendre l'intégrité d'un pays allié et ami face aux assauts d'une dictature post-soviétique ?
Il n'est pas nécessaire d'opposer les intérêts de la France à ceux des peuples agressés par la Russie, comme le font avec insistance les perroquets du Kremlin. Ni l'Ukraine, ni la Pologne, ni les Pays Baltes n'ont intérêt à ce que la France, puissanxe nucléaire et pillier de l'alliance occidentale, soit diluée dans une immigration hostile qui amputerait la capacité de l'hexagone à défendre, sur la scène étrangère, des valeurs libérales en proie à la dilution sur le plan domestique.
Mais cela signifie aussi que ceux dont l'intransigeance à l'endroit de Poutine n'a d'égal que la mollesse vis-à-vis du séparatisme islamiste n'ont aucune crédibilité. Ceux-là ne font que rejouer le scénario antique où les fanatiques de Mahomet s'emparent de l'Orient en profitant de l'affaiblissement de la Perse et de Byzance dans leurs guerres éternelles.
Lundi 17 Février 2025 - News # 91667Immigration et liberté d'expression : Le discours historique de James David Vance à Munich (Pensez à activer les sous-titres):
SYNOPSIS :
Voici une transcription intégrale du discours "historique" prononcé par le vice-Président américain J.D. Vance lors de la Conférence de Munich sur la sécurité le 14 février 2025. Il est important que chacun puisse y avoir accès, car j'observe que plusieurs des vérités implacables qu'il a évoquées, et que nous sommes très nombreux à partager, gênent une partie de la doxa et de la classe politique actuelle.
Source : Bernard Do.Non évalué.
Transcription du discours de James David Vance:
L'une des choses dont je voulais parler aujourd'hui, c'est bien sûr nos valeurs communes. Et vous savez, c'est formidable d'être de retour en Allemagne. Comme vous l'avez entendu plus tôt, j'étais ici l'année dernière en tant que sénateur des États-Unis. J'ai rencontré le ministre des Affaires étrangères David Lammy et j'ai plaisanté en disant que l'année dernière, nous avions tous deux des emplois différents de ceux que nous avons aujourd'hui. Mais il est désormais temps pour tous nos pays, pour nous tous qui avons eu la chance de nous voir confier le pouvoir politique par nos peuples respectifs, de l'utiliser à bon escient pour améliorer leurs conditions de vie.
Je tiens à dire que j'ai eu la chance de passer ces dernières 24 heures en dehors des murs de cette conférence et j'ai été très impressionné par l'hospitalité des gens, même s'ils se remettent bien sûr de l'horrible attaque d'hier. La première fois que je suis venu à Munich, c'était avec ma femme, qui est ici avec moi aujourd'hui, dans le cadre d'un voyage personnel. J'ai toujours aimé la ville de Munich et j'ai toujours aimé ses habitants.
Je tiens à vous dire que nous sommes très touchés et que nos pensées et nos prières vont à Munich et à tous ceux qui sont touchés par le mal infligé à cette belle communauté. Nous pensons à vous, nous prions pour vous et nous serons certainement de tout cur avec vous dans les jours et les semaines à venir.
Nous nous réunissons à cette conférence, bien sûr, pour discuter de sécurité. Et nous parlons généralement des menaces qui pèsent sur notre sécurité extérieure. Je vois de nombreux, très nombreux chefs militaires de renom réunis ici aujourd'hui. Mais si l'administration Trump est très préoccupée par la sécurité européenne et estime que nous pouvons parvenir à un accord raisonnable entre la Russie et l'Ukraine et nous pensons également qu'il est important que l'Europe prenne des mesures importantes dans les années à venir pour assurer sa propre défense la menace qui m'inquiète le plus vis-à-vis de l'Europe n'est pas la Russie, ni la Chine, ni aucun autre acteur extérieur. Ce qui m'inquiète, c'est la menace qui vient de l'intérieur. Le retrait de l'Europe de certaines de ses valeurs les plus fondamentales : des valeurs partagées avec les États-Unis d'Amérique.
J'ai été frappé par la récente intervention à la télévision d'un ancien commissaire européen qui s'est réjoui de l'annulation par le gouvernement roumain d'une élection. Il a prévenu que si les choses ne se déroulaient pas comme prévu, la même chose pourrait se produire en Allemagne.
Ces déclarations désinvoltes sont choquantes pour les oreilles des Américains. Depuis des années, on nous répète que tout ce que nous finançons et soutenons est fait au nom de nos valeurs démocratiques communes. De notre politique à l'égard de l'Ukraine à la censure numérique, tout est présenté comme une défense de la démocratie. Mais lorsque nous voyons des tribunaux européens annuler des élections et de hauts responsables menacer d'en annuler d'autres, nous devrions nous demander si nous nous tenons à des normes suffisamment élevées. Et je dis bien nous-mêmes, car je crois fondamentalement que nous sommes dans la même équipe.
Nous devons faire plus que parler des valeurs démocratiques. Nous devons les vivre. Aujourd'hui, de mémoire d'homme, la guerre froide a placé les défenseurs de la démocratie face à des forces bien plus tyranniques sur ce continent. Et pensez à ceux qui, dans cette lutte, ont censuré les dissidents, fermé les églises, annulé les élections. Étaient-ils les bons ? Certainement pas.
Et Dieu merci, ils ont perdu la guerre froide. Ils l'ont perdue parce qu'ils n'ont ni valorisé ni respecté tous les bienfaits extraordinaires de la liberté, la liberté de surprendre, de faire des erreurs, d'inventer, de construire. Il s'avère qu'on ne peut pas imposer l'innovation ou la créativité, tout comme on ne peut pas forcer les gens à penser, à ressentir ou à croire. Et nous pensons que ces choses sont certainement liées. Et malheureusement, quand je regarde l'Europe aujourd'hui, je ne sais pas toujours très bien ce qui est arrivé à certains des vainqueurs de la guerre froide.
Si vous vous présentez par peur de vos propres électeurs, l'Amérique ne peut rien faire pour vous.
Je pense à Bruxelles, où les commissaires de la Commission européenne ont averti les citoyens qu'ils avaient l'intention de fermer les réseaux sociaux en cas de troubles civils : dès qu'ils repéreraient ce qu'ils jugeaient être un « contenu haineux ». Ou à ce même pays, où la police a mené des descentes contre des citoyens soupçonnés d'avoir publié des commentaires antiféministes en ligne dans le cadre de la « lutte contre la misogynie » sur Internet.
Je pense à la Suède, où le gouvernement a condamné il y a deux semaines un militant chrétien pour avoir participé à l'autodafé de Corans qui a conduit au meurtre de son ami. Et comme le juge l'a fait remarquer de manière effrayante, les lois suédoises censées protéger la liberté d'expression ne donnent pas, en réalité, un « laissez-passer » pour faire ou dire n'importe quoi sans risquer d'offenser le groupe qui professe cette croyance.
Et ce qui m'inquiète le plus, c'est peut-être le cas de nos chers amis, le Royaume-Uni, où le recul des droits de conscience a mis en péril les libertés fondamentales des Britanniques religieux en particulier. Il y a un peu plus de deux ans, le gouvernement britannique a accusé Adam Smith Conner, un physiothérapeute de 51 ans et ancien combattant de l'armée, du crime odieux d'avoir prié en silence pendant trois minutes à 50 mètres d'une clinique d'avortement, sans gêner personne, sans interagir avec personne, mais en priant seul en silence. Après que les forces de l'ordre britanniques l'ont repéré et lui ont demandé pourquoi il priait, Adam a simplement répondu que c'était au nom de son fils à naître.
Lui et son ancienne petite amie avaient déjà avorté des années auparavant. Mais les policiers n'ont pas bougé. Adam a été reconnu coupable d'avoir enfreint la nouvelle loi sur les zones tampons, qui criminalise la prière silencieuse et d'autres actions susceptibles d'influencer la décision d'une personne à moins de 200 mètres d'un centre d'avortement. Il a été condamné à payer des milliers de livres sterling de frais de justice au ministère public.
J'aimerais pouvoir dire qu'il s'agit d'un hasard, d'un exemple unique et insensé d'une loi mal rédigée adoptée contre une seule personne. Mais non. En octobre dernier, il y a quelques mois à peine, le gouvernement écossais a commencé à distribuer des lettres aux citoyens dont les maisons se trouvent dans des zones d'accès dites sûres, les avertissant que même la prière privée dans leur propre maison peut être considérée comme une infraction à la loi. Naturellement, le gouvernement a exhorté les lecteurs à signaler tout concitoyen soupçonné d'être coupable de délit de pensée en Grande-Bretagne et dans toute l'Europe.
La liberté d'expression, je le crains, est en recul et, dans l'intérêt de la comédie, mes amis, mais aussi dans l'intérêt de la vérité, je dois admettre que parfois les voix les plus fortes en faveur de la censure ne viennent pas d'Europe, mais de mon propre pays, où l'administration précédente a menacé et intimidé les sociétés de médias sociaux pour qu'elles censurent ce qu'on appelle la désinformation. De la désinformation, comme par exemple l'idée que le coronavirus avait probablement fuité d'un laboratoire en Chine. Notre propre gouvernement a encouragé les entreprises privées à faire taire les personnes qui osaient dire ce qui s'est avéré être une vérité évidente.
Je ne viens donc pas ici avec une simple observation, mais avec une proposition. Et tout comme l'administration Biden semblait désespérée de faire taire les gens qui s'exprimaient, l'administration Trump fera exactement le contraire, et j'espère que nous pourrons travailler ensemble sur ce sujet.
À Washington, un nouveau shérif est en poste. Sous la direction de Donald Trump, nous pouvons être en désaccord avec vos opinions, mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer sur la place publique. Aujourd'hui, la situation est devenue si mauvaise qu'en décembre dernier, la Roumanie a purement et simplement annulé les résultats d'une élection présidentielle sur la base des soupçons fragiles d'une agence de renseignement et d'une énorme pression de ses voisins continentaux. Si j'ai bien compris, l'argument était que la désinformation russe avait infecté les élections roumaines. Mais je demanderais à mes amis européens de prendre du recul. Vous pouvez croire que c'est mal pour la Russie d'acheter des publicités sur les réseaux sociaux pour influencer vos élections. Nous le pensons certainement. Vous pouvez même condamner cela sur la scène internationale. Mais si votre démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de publicité numérique provenant d'un pays étranger, alors elle n'était pas très solide au départ.
La bonne nouvelle, c'est que je pense que vos démocraties sont bien moins fragiles que beaucoup de gens le craignent.
Croire en la démocratie, c'est comprendre que chacun de nos citoyens a de la sagesse et a une voix.
Je crois vraiment que permettre à nos citoyens de s'exprimer les rendra encore plus forts. Ce qui nous ramène bien sûr à Munich, où les organisateurs de cette conférence ont interdit aux parlementaires représentant les partis populistes de gauche comme de droite de participer à ces discussions. Nous ne sommes pas obligés d'être d'accord avec tout ce que disent les gens. Mais lorsque les dirigeants politiques représentent un groupe important, il nous incombe au moins de participer au dialogue avec eux.
Aujourd'hui, pour beaucoup d'entre nous de l'autre côté de l'Atlantique, cela ressemble de plus en plus à de vieux intérêts bien ancrés se cachant derrière des termes laids de l'ère soviétique comme « mésinformation » et « désinformation », qui n'aiment tout simplement pas l'idée que quelqu'un avec un point de vue alternatif puisse exprimer une opinion différente ou, Dieu nous en préserve, voter différemment, ou pire encore, gagner une élection.
Il s'agit d'une conférence sur la sécurité et je suis sûr que vous êtes tous venus ici préparés à parler de la manière dont vous comptez augmenter les dépenses de défense au cours des prochaines années, conformément à un nouvel objectif. Et c'est formidable, car comme le président Trump l'a clairement indiqué, il estime que nos amis européens doivent jouer un rôle plus important dans l'avenir de ce continent. Nous ne pensons pas que vous entendiez ce terme de « partage des charges », mais nous pensons qu'il est important que les Européens intensifient leurs efforts tandis que l'Amérique se concentre sur les régions du monde qui sont en grand danger.
Mais permettez-moi de vous demander comment vous allez commencer à réfléchir aux questions budgétaires si nous ne savons pas ce que nous défendons en premier lieu. J'ai déjà entendu beaucoup de choses au cours de mes conversations et j'ai eu de très nombreuses conversations intéressantes avec de nombreuses personnes réunies ici dans cette salle. J'ai beaucoup entendu parler de ce contre quoi vous devez vous défendre, et bien sûr, c'est important. Mais ce qui m'a semblé un peu moins clair, et certainement à de nombreux citoyens européens, c'est ce pour quoi vous vous défendez exactement. Quelle est la vision positive qui anime ce pacte de sécurité partagé que nous considérons tous comme si important ?
Je crois profondément qu'il n'y a pas de sécurité si l'on a peur des voix, des opinions et de la conscience qui guident son propre peuple. L'Europe est confrontée à de nombreux défis. Mais la crise à laquelle ce continent est confronté en ce moment, la crise à laquelle nous sommes tous confrontés ensemble, je crois, est une crise que nous avons nous-mêmes provoquée. Si vous vous présentez dans la peur de vos propres électeurs, l'Amérique ne peut rien faire pour vous. Et d'ailleurs, vous ne pouvez rien faire pour le peuple américain qui m'a élu et qui a élu le président Trump. Vous avez besoin de mandats démocratiques pour accomplir quoi que ce soit de valable dans les années à venir.
N'avons-nous pas appris que des mandats trop restrictifs produisent des résultats instables ? Pourtant, il y a tant de choses qui peuvent être accomplies avec le type de mandat démocratique qui, je pense, résultera d'une plus grande réactivité aux voix de vos citoyens. Si vous voulez profiter d'économies compétitives, d'une énergie abordable et de chaînes d'approvisionnement sûres, vous avez besoin de mandats pour gouverner, car vous devez faire des choix difficiles pour profiter de toutes ces choses.
Et bien sûr, nous le savons très bien. Aux États-Unis, on ne peut pas gagner un mandat démocratique en censurant ses adversaires ou en les mettant en prison. Qu'il s'agisse du chef de l'opposition, d'un humble chrétien priant chez lui ou d'un journaliste essayant de rapporter l'actualité. On ne peut pas non plus gagner un mandat démocratique en ignorant son électorat de base sur des questions comme celle de savoir qui a le droit de faire partie de notre société commune.
Parmi tous les défis urgents auxquels sont confrontées les nations représentées ici, je pense qu'il n'y en a pas de plus urgent que la migration de masse. Aujourd'hui, près d'une personne sur cinq vivant dans ce pays a immigré de l'étranger. Il s'agit, bien sûr, d'un chiffre record. C'est d'ailleurs un chiffre similaire aux États-Unis, également un record historique. Le nombre d'immigrants entrés dans l'UE en provenance de pays tiers a doublé entre 2021 et 2022 seulement. Et bien sûr, il a beaucoup augmenté depuis.
Et nous connaissons la situation. Elle ne s'est pas matérialisée dans le vide. C'est le résultat d'une série de décisions conscientes prises par des hommes politiques de tout le continent et d'autres pays du monde entier, au cours d'une décennie. Nous avons vu les horreurs provoquées par ces décisions hier dans cette même ville. Et bien sûr, je ne peux pas évoquer à nouveau ce sujet sans penser aux terribles victimes qui ont vu une belle journée d'hiver à Munich gâchée. Nos pensées et nos prières les accompagnent et resteront avec elles. Mais pourquoi tout cela est-il arrivé en premier lieu ?
C'est une histoire terrible, mais nous l'avons entendue trop souvent en Europe, et malheureusement trop souvent aux États-Unis également. Un demandeur d'asile, souvent un jeune homme d'une vingtaine d'années, déjà connu de la police, a foncé dans une foule et a brisé une communauté. L'unité. Combien de fois devrons-nous subir ces revers effroyables avant de changer de cap et de donner à notre civilisation commune une nouvelle direction ? Aucun électeur sur ce continent n'est allé aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d'immigrés non contrôlés. Mais vous savez pour quoi ils ont voté ? En Angleterre, ils ont voté pour le Brexit. Et qu'ils soient d'accord ou non, ils ont voté pour. Et de plus en plus de gens partout en Europe votent pour des dirigeants politiques qui promettent de mettre fin à une migration incontrôlable. Il se trouve que je suis d'accord avec beaucoup de ces préoccupations, mais vous n'êtes pas obligé d'être d'accord avec moi.
Je pense simplement que les gens se soucient de leur maison, de leurs rêves, de leur sécurité et de leur capacité à subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants.
Et ils sont intelligents. Je pense que c'est l'une des choses les plus importantes que j'ai apprises au cours de ma brève carrière politique. Contrairement à ce que l'on pourrait entendre à quelques montagnes de Davos, les citoyens de nos pays ne se considèrent généralement pas comme des animaux éduqués ou comme des rouages interchangeables de l'économie mondiale. Il n'est donc pas surprenant qu'ils ne souhaitent pas être bousculés ou ignorés sans relâche par leurs dirigeants. Et c'est le rôle de la démocratie de trancher ces grandes questions lors des urnes.
Acceptez ce que vos gens vous disent, même si c'est surprenant, même si vous n'êtes pas d'accord.
Je crois que le fait de rejeter les gens, de faire fi de leurs préoccupations ou, pire encore, de bloquer les médias, d'empêcher les élections ou d'exclure les gens du processus politique ne protège rien. En fait, c'est le moyen le plus sûr de détruire la démocratie. S'exprimer et exprimer ses opinions n'est pas une ingérence électorale. Même lorsque des personnes expriment des opinions en dehors de votre propre pays, et même lorsque ces personnes sont très influentes et croyez-moi, je dis cela avec humour si la démocratie américaine peut survivre à dix ans de réprimandes de Greta Thunberg, vous pouvez survivre à quelques mois d'Elon Musk.
Mais aucune démocratie, qu'elle soit américaine, allemande ou européenne, ne survivra à l'idée de dire à des millions d'électeurs que leurs pensées et leurs préoccupations, leurs aspirations, leurs appels à l'aide, ne sont pas valables ou ne méritent même pas d'être pris en considération.
La démocratie repose sur le principe sacré selon lequel la voix du peuple compte. Il n'y a pas de place pour les pare-feu. Soit on respecte ce principe, soit on ne le fait pas. Les Européens, les citoyens ont voix au chapitre. Les dirigeants européens ont le choix. Et je suis fermement convaincu que nous n'avons pas à avoir peur de l'avenir.
Acceptez ce que votre peuple vous dit, même si c'est surprenant, même si vous n'êtes pas d'accord. Et si vous le faites, vous pourrez affronter l'avenir avec certitude et confiance, sachant que la nation est derrière chacun de vous. Et c'est là, pour moi, la grande magie de la démocratie. Elle ne réside pas dans ces bâtiments en pierre ou dans ces beaux hôtels. Elle ne réside même pas dans les grandes institutions que nous avons bâties ensemble en tant que société commune.
Croire en la démocratie, c'est comprendre que chacun de nos citoyens est doté de sagesse et a une voix. Et si nous refusons d'écouter cette voix, même nos combats les plus victorieux n'aboutiront à rien. Comme l'a dit un jour le pape Jean-Paul II, à mon avis l'un des plus extraordinaires défenseurs de la démocratie sur ce continent ou sur tout autre, « n'ayez pas peur ». Nous ne devons pas avoir peur de nos citoyens, même lorsqu'ils expriment des opinions qui ne sont pas celles de leurs dirigeants. Merci à tous. Bonne chance à vous tous. Que Dieu vous bénisse.
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