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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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Diminution de moitié des papillons : l'agriculture intensive les a chassés
News # 1002 insérée le 02 août 2013 dans la catégorie Biologie
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Butiner est une
activité de moins en moins possible pour les papillons.
D’après un nouveau rapport de l’Agence européenne
de l’environnement, publié mardi 23 juillet, le nombre
de papillons dans les prairies d’Europe a diminué de moitié en vingt ans. Ce résultat n’est pas anodin, car ces espèces
sont un pan important des écosystèmes. Les papillons
contribuent par exemple à la reproduction des plantes sauvages, en
butinant et en transportant le pollen d’une fleur à l’autre, et
ils sont la nourriture d’un grand nombre d’oiseaux.
Mais surtout, ce résultat traduit une tendance de fond préoccupante pour la
biodiversité en Europe. Des papillons communs Les papillons qui ont été étudiés ici sont des
papillons relativement répandus, que tout le monde peut croiser, comme l’azuré
du serpolet, le cuivré ou le fadet commun. On les trouve dans les livres grand
public et chacun peut les voir en se baladant. En 2012, nous avons déjà relevé toute une série
de menaces en publiant la "liste rouge des papillons menacés en France".
Et ce que l’on observe, c’est que ce déclin des
papillons dans les campagnes vaut aussi pour d’autres espèces, comme les oiseaux
communs. Le premier problème, c’est l’agriculture
intensive, telle qu’elle est pratiquée en Europe et en France en particulier. Ce
mode d’agriculture se traduit par une uniformisation
des paysages agricoles, avec de très grands champs et la disparition des haies
et des bosquets. Or, ces habitats naturels sont importants pour un
grand nombre d’espèces, dont les insectes et les oiseaux. On ne peut pas utiliser autant
d’insecticides sans faire des dégâts D’autre part, l’agriculture intensive repose sur
l’utilisation de grandes quantités de pesticides, notamment en France qui est
championne en ce domaine. Et on ne peut pas utiliser
autant d’herbicides, de fongicides et d’insecticides sans faire des dégâts
collatéraux sur l’environnement, même chez les espèces qui ne sont
pas visées par ces produits. Aujourd’hui, les villes apparaissent finalement
comme des milieux plus hospitaliers pour les espèces sauvages que les zones
d’agriculture intensive. À titre d’exemple, le suivi effectué par le Muséum
national d’histoire naturelle montre que les oiseaux
communs ont régressé de 10% en 20 ans en France, mais ce déclin atteint 20% dans
les milieux agricoles, pour des espèces comme le tarier des prés ou
l’alouette des champs. Le second problème est, en quelque sorte, opposé
au précédent. Dans certaines régions, notamment en moyenne montagne, c’est
le recul de l'élevage pastoral qui menace les papillons. L’élevage
entretient des paysages ouverts de prairies, favorables aux plantes nourricières
dont dépendent les papillons. L’abandon des pratiques agricoles pastorales
entraîne un envahissement de ces milieux par les broussailles et par la forêt,
donc la disparition des prairies… et des papillons qui y trouvent de quoi se
nourrir. Repenser notre agriculture Cette nouvelle étude vient confirmer de nombreux
résultats publiés ces dernières années. Il est clair qu’il faut repenser notre
manière de cultiver. L’Union européenne a institué des zones agricoles dites
"de haute valeur environnementale", qu’elle encourage. Le principe est
d’inciter les exploitants agricoles à restaurer les haies, à laisser des
terrains en jachère et à utiliser moins de pesticides. C’est un pas dans la
bonne direction, bien sûr, mais le dispositif est encore loin d’avoir fait ses
preuves. Et les marges de progrès restent énormes vers une réduction réelle des
doses de pesticides ou l’encouragement de l’agriculture biologique par exemple.
Il faut désormais repenser l’agriculture en Europe, pour qu’elle nourrisse la
population et qu’elle fasse vivre les agriculteurs, tout en préservant la
richesse de la biodiversité et la qualité de notre environnement. On pourrait toujours choisir également de laisser
ces espèces de papillons disparaître, mais on ne sait pas par quelles espèces
elles seraient remplacées, ni même si elles le seraient, ni encore les
conséquences inévitables qu’aurait leur extinction sur les écosystèmes. Ces
animaux jouent un rôle dans leur environnement, leur disparition serait une
perte nette pour la biodiversité… et pour tous ceux qui les apprécient. Source : Le Nouvel Observateur du 25
juillet 2013 (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/912668-diminution-de-moitie-des-papillons-l-agriculture-intensive-les-a-chasses.html)
Conséquence : les populations sont en déclin, comme le montre un rapport de
l'Agence européenne de l'environnement publié mardi 23 juillet.
La plus grande crise qu'on ait vue de mémoire de papillon, comme nous l'explique
l'écologue Florian Kirchner.
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