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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
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La recherche sur l'embryon était permise, elle sera autorisée
News # 1003 insérée le 02 août 2013 dans la catégorie Biologie
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La gauche vient
de modifier la loi.
Officiellement, en France, la "recherche sur
l’embryon" était interdite. En pratique, elle était autorisée –sous couvert
de dérogations. Depuis 2004, cette situation ne convenait ni à ceux pour qui
l’embryon humain doit être considéré comme une personne ni à ceux pour qui
interdire cette recherche était un affront à la liberté pleine et entière du
chercheur. Désormais, ces travaux de recherche seront
officiellement autorisés : le Parlement a définitivement adopté mardi 16 juillet
une proposition de loi des radicaux de gauche. Elle
autorise la recherche sur l'embryon humain et sur les cellules souches qui le
constituent (CSEh). Dans les faits, rien ne changera, sinon les
apparences et une forme symbole. Comme depuis 2004, seuls les embryons conçus in
vitro dans le cadre d’une procréation médicalement assistée (et ne s’inscrivant
plus dans le cadre d’un projet parental) pourront, avec l’aval des couples
concernés, être utilisés à des fins de recherches. Et ces dernières seront
toujours encadrées par l’Agence de biomédecine. Et contrairement à ce qui a pu
être avancé ces dernières semaines dans les échanges polémiques qui ont précédé
le vote de cette proposition, la France n’a nullement, ces dernières années, été
absente dans cette compétition scientifique. Le bilan dressé par l’Agence de la
biomédecine en témoigne. Au 31 décembre 2012, cette institution en charge
de l’application des dispositions législatives de bioéthique avait, depuis 2004,
rendu 215 décisions dont 190 autorisations de travaux de recherche. Ces derniers
utilisaient des embryons humains, soit pour une recherche portant sur le
développement embryonnaire, soit pour dériver des lignées de CSEh. Les équipes
scientifiques volontaires pour de tels travaux ne manquent pas de matériel
biologique. "Au 31 décembre 2010, 17 179 embryons,
issus de 4 854 couples, étaient dépourvus de projet parental et avaient fait
l’objet d’un consentement à leur utilisation en recherche",
précise-t-on auprès de l’Agence de la biomédecine. Tous les embryons disponibles et conservés par
congélation n’ont pas, loin s’en faut, été détruits. Sur les 51 protocoles de
recherche autorisés de 2004 à juin 2010 (et menés par 36 équipes) 1 087 embryons
ont été utilisés –dont 243 pour la recherche sur le développement embryonnaire
et 844 qui ont permis de dériver 28 lignées de CSEh, La majorité des travaux (40
sur 51) ont été menés sur utilisé des lignées de CSEh importées. En 2012 seuls
49 embryons ont été utilisés à des fins de recherche. Aujourd’hui, une trentaine d’équipes sont
concernées. "Ce nombre est stable et correspond aujourd’hui, compte tenu de
la haute technicité nécessaire, aux équipes susceptibles de développer une
recherche sur les CSEh ou l’embryon en France", précise encore l’Agence de
la biomédecine. La nouvelle loi ne changera donc rien dans ce domaine. La loi précédente ne semble en rien avoir
pénalisé la recherche française. "La diversité de ces
programmes de recherche reflète ce qui se fait dans les autres laboratoires
internationaux, souligne l’Agence. Elle associe des recherches
rapidement transposables dans le domaine médical, et d’autres plus
fondamentales, mais indispensables aux progrès médicaux futurs. Beaucoup
d’équipes se focalisent sur la production de cellules thérapeutiques normales,
c’est-à-dire de cellules visant à restaurer les fonctions d’un organe ou d’un
tissu défaillant. Dans les domaines cardiovasculaire, dermatologique,
hématologique et ophtalmologique, elles espèrent aboutir au développement d’un
protocole clinique dans des maladies déjà identifiées." Aucun élément objectif ne vient ainsi soutenir
les arguments avancés ces dernières semaines par les responsables politiques de
l’actuelle majorité (et notamment par Geneviève Fioraso, ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche) soutenant que la loi jusqu’ici en
vigueur avait nui à la recherche française. L’état des lieux complet est
disponible dans le rapport annuel 2011 de l’Agence. Et tous les détails relatifs
à tous les travaux sont inscrits sur les registres de l’Agence de la
biomédecine. L’analyse des activités menées depuis la loi de
2004 montre que ces recherches nécessitent des investissements lourds en et que
les premiers résultats ne peuvent pas être escomptés à court terme. Aucune
recherche (en France comme à l’étranger) n’a encore débouché sur des résultats
thérapeutiques concrets et applicables. Au final, le nombre de nouvelles équipes
se lançant sur ces thématiques en France mais aussi à l’étranger est
relativement faible eu égard aux perspectives qu’elles laissent percevoir. Cette forme d’attentisme tient pour beaucoup au
fait que les CSEh ne sont pas les seuls matériels sur lesquels la recherche vers
la future médecine régénératrice peut-être menée. Il faut ici tenir compte des
cellules souches néo-embryonnaires dites "iPS" (pour "cellules souches
pluripotentes induites"). Celles-ci sont obtenues après manipulation de cellules
prélevées sur des organismes adultes. Mise au point par le chercheur japonais
Shinya Yamanaka, prix Nobel de médecine 2012, la technique qui permet d’obtenir
de telles lignées cellulaires permet de faire l’économie de la destruction
d’embryons humains. A ce titre, elle est perçue comme la seule à devoir être
développée par les défenseurs de l’embryon. Le camp adverse fait valoir qu’elle
n’est pas dénuée de risque. En pratique, les responsables des principales
équipes françaises engagées dans cette compétition font preuve de pragmatisme.
Comme leurs concurrents, ils mènent en parallèle des travaux sur les CSEh et sur
les cellules iPS. Et nouvelle loi ou pas, ils continueront à le faire. Source : Slate.fr du 17 juillet 2013 (http://www.slate.fr/france/75464/recherche-embryon-autorisee)
En pratique, toutefois, rien ne changera. Sauf les apparences.
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