Si
vous souhaitez lire d'autres articles de YellowGirl, cliquez
[ici]
Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
|
Avec le réchauffement, les espèces marines migrent vers les pôles
News # 1012 insérée le 10 août 2013 dans la catégorie Biologie
|
Comment plantes
et animaux réagissent-ils à la montée de la colonne de mercure ?
Ces migrations climatiques ont déjà été
documentées par de nombreux travaux sur la faune et la flore terrestres. Mais,
pour les espèces marines, les études restaient jusqu'ici fragmentaires, limitées
à des zones géographiques ou des espèces particulières, alors que
les océans, qui recouvrent 71% de la surface de la
planète, forment son principal écosystème. D'où l'intérêt de la synthèse, publiée sur le
site de la revue Nature Climate Change, qui décrit "l'empreinte globale du
changement climatique sur la vie marine". Pendant trois ans, une équipe
internationale (Australie, États-Unis, Canada, Allemagne, Royaume-Uni, Danemark,
Espagne et Afrique du sud), financée par le National Center for Ecological
Analysis and Synthesis (NCEAS) américain, a passé au crible 1 735 observations
issues de 208 études traitant de 857 espèces marines, qu'il s'agisse de la
distribution géographique de ces espèces, de leur abondance, de leur démographie
ou de leur cycle biologique. Une masse de données couvrant l'ensemble des
océans – avec toutefois une prédominance des eaux tempérées de l'hémisphère Nord
–, sur une durée moyenne d'observation de 41 ans, le suivi s'étendant, dans
certains cas, sur plus de trois siècles. DES DÉLOCALISATIONS RAPIDES Conclusion principale : poussées par le
réchauffement climatique, les espèces marines remontent vers les pôles. Ce
résultat général était attendu. Mais les chercheurs ont été surpris par
la rapidité de ces "délocalisations" forcées.
Le déplacement vers des latitudes plus élevées, au nord comme au sud, s'effectue
"à une moyenne de 72 kilomètres par décennie", indique la
principale auteure, Elvira Poloczanska, du Commonwealth Scientific and
Industrial Research Organisation (CSIRO), l'agence scientifique nationale
d'Australie. Soit un rythme
"considérablement plus rapide que les espèces terrestres, qui montent vers les
pôles à une moyenne de 6 kilomètres par décennie". Le constat est
d'autant plus saisissant que, si l'océan absorbe plus de 80% de la chaleur
produite par les gaz à effet de serre, les eaux de surface, elles, se
réchauffement trois fois moins vite que les milieux terrestres. La palme de la rapidité dans cette course contre
le climat revient au phytoplancton (470 kilomètres par décennie), suivi des
poissons "osseux" – c'est-à-dire toutes les poissons à l'exception des raies et
des requins, qui sont "cartilagineux" – (277 kilomètres par décennie) et du
zooplancton invertébré (142 kilomètres par décennie). En queue de peloton, les
crustacées, les mollusques et les algues vivant au fond des mers, qui
progressent tout de même de plusieurs dizaines de kilomètres par décennie. UN CYCLE BIOLOGIQUE PLUS
PRÉCOCE Ce n'est pas tout. Les chercheurs ont aussi
évalué l'impact du réchauffement sur le rythme
saisonnier de la vie marine. Ils constatent que ce cycle est anticipé
de 4 jours en moyenne : en particulier, les efflorescences de phytoplancton se
produisent 6 jours plus tôt qu'auparavant, tandis que les larves de poissons
apparaissent avec 11 jours d'avance. Qu'il s'agisse de ce cycle biologique plus
précoce, ou du changement d'aire de distribution des espèces, les scientifiques
établissent une corrélation directe, pour "81 à 83% des observations",
avec la hausse des températures. "Cette étude confirme les séries
d'observations réalisées depuis une vingtaine d'années à des échelles
régionales, en dressant un état des lieux plus global", commente Philippe
Gros, de la direction scientifique de l'Institut français de recherche pour
l'exploitation de la mer (Ifremer). "RECONFIGURATION DES
ÉCOSYSTÈMES MARINS" Reste à savoir quel peut être l'impact de ces
bouleversements, dans l'espace et dans le temps, sur le milieu marin. "Au
sein d'une communauté biologique, toutes les espèces et tous les individus ne
réagissent pas de la même façon, décrit Philippe Gros. Leurs relations et leurs
interactions – prédation, symbiose, parasitisme... – risquent donc d'être
perturbées. Et les communautés déstabilisées. D'autant que la rapidité du
changement climatique en cours rend difficile l'adaptation des espèces". Le réchauffement des océans, ajoute-t-il, a aussi
pour effet de renforcer la "stratification" des couches d'eau, et de
réduire la quantité d'oxygène disponible pour les espèces
marines. Il pourrait en résulter, dans certaines zones océaniques,
une chute de la production de phytoplancton – à la base de la chaîne trophique –
et, partant, des stocks de poissons. S'y ajoute un effet collatéral du réchauffement :
l'acidification des océans par le dioxyde de carbone
d'origine anthropique, qui contrarie la calcification des coquilles des
organismes marins. Au final, estiment les auteurs de l'étude, il
faut s'attendre à "une reconfiguration des
écosystèmes marins et des services qu'ils fournissent". Source : Le Monde du 10 août 2013 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/10/avec-le-rechauffement-les-especes-marines-migrent-vers-les-poles_3459827_3244.html#xtor=AL-32280515)
Afin de retrouver les températures auxquelles ils sont acclimatés,
certains se déplacent vers des latitudes plus hautes et plus fraiches,
d'autres grimpent en altitude, quand le relief le permet.
Si
vous souhaitez lire des articles plus complets de Yellow Girl, cliquez
[ici]
ATTENTION
: Si vous n'avez pas de compte PayPal, vous pouvez néanmoins utiliser une carte
bancaire pour faire un don,
mais assurez vous dans ce cas de le faire depuis un
ordinateur.
En effet, pour des raisons de sécurité, PayPal a désactivé ces paiements depuis
les smartphones et les tablettes, ce qui générera une erreur.
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.