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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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Zimbabwe : Un hôpital taxe les femmes qui crient pendant l'accouchement
News # 1059 insérée le 21 septembre 2013 dans la catégorie Société
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Au Zimbabwe,
une taxe réclame 5 dollars aux futures mères pour chaque cri qu'elles pousseront
en donnant la vie.
Le Zimbabwe est l'un des pays les plus pauvres
d'Afrique et la corruption s'est fait une place de choix, connaissant une
prolifération démente à tel point qu'elle s'immisce dans tous les milieux, même
ceux de la santé. Selon une étude de l'organisme Transparency International,
relayée par le Washington Post, 62% de la population du
Zimbabwe qui a dû verser un pot-de-vin au cours de l'année passée.
Accoucher en silence Aussi étrange et insolite que cela puisse
paraître, un hôpital du Zimbabwe a mis en place un
système de taxes plafonnées à un peu moins de 4 euros (5 dollars),
que vous contractez si vous criez pendant
l'accouchement. L'établissement "justifie" ces frais annexes en
évoquant la "fausse alerte" que peut déclencher les cris provoqués par les
contractions. Le prix d'une naissance En plus de la taxe sur les cris, qui peut très
vite grimper quand on connaît la douleur d'un accouchement, l'hôpital charge
près de 40 euros (50 dollars) d'honoraires pour chaque accouchement. Si cela
peut paraître abordable, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. Tout d'abord, comme dans la plupart des pays en
développement, la sécurité sociale est inexistante, donc tous les frais engagés
sont à la charge de la personne qui accouche et de sa famille. Ensuite, il faut
savoir que le PIB par habitant ne dépasse pas la barre des 400 euros (500
dollars) et que le salaire annuel moyen au Zimbabwe n'excède pas 115 euros (150
dollars). Cela signifie que, dans un pays où le sous-emploi est de 95% et la
pauvreté est omniprésente, une mère qui hurle à
quelques reprises pendant l'accouchement pourrait devoir dépenser la moitié de
son revenu annuel après l'accouchement. Des conséquences désastreuses
Toujours selon Transparency International,
les patientes qui ne peuvent régler ces frais très coûteux
une fois l'accouchement réalisé sont parfois retenues à l'hôpital contre leur
gré, jusqu'à ce que la famille puisse régler le solde de l'opération.
Du coup, beaucoup de mères zimbabwéennes préfère l'accouchement à domicile, qui
est réalisé sans assistance médicale ni environnement approprié. Les Nations
Unis rapporte qu'en moyenne, ce ne sont pas moins de
huit femmes qui meurent chaque jour au Zimbabwe des suites d'un accouchement
difficile. Source : Gentside du 15 juillet 2013 (http://www.gentside.com/accouchement/zimbabwe-un-hopital-taxe-les-femmes-qui-crient-pendant-l-039-accouchement_art52718.html)
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