La revue de presse de YellowGirl

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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015


Il est important de s'informer car un homme ignorant est en danger.

"L'ignorance est la mère de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor

Pour être capable d'exercer son sens critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la connaissance est une source de trésors inépuisables !

"La bataille contre l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama

Aussi, je vous propose une petite revue de presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts.

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Bonne lecture !


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  Google va-t-il s'exiler en haute mer ?  

  News # 1088 insérée le 03 novembre 2013 dans la catégorie Informatique  



Le géant du Web serait en train de construire un data center flottant, capable de générer sa propre énergie...
et d'échapper aux services de renseignements ?

Les océans vont-ils bientôt abriter de gigantesques plateformes estampillées "Google", "Microsoft", "Yahoo!" ou "Apple", bourrées de conteneurs high-tech hébergeant nos courriels, photos et vidéos ? On en est très loin. Mais les rumeurs des derniers jours attisent la curiosité. D'après le site américain spécialisé CNET, Google serait en train d'assembler un centre de données (ou data center) flottant dans la baie de San Francisco, un concept pour lequel il avait déposé un brevet en 2009. D'autres sites contredisent cette information, évoquant plutôt un bâtiment flottant dédié à la vente des Google Glass, les lunettes intelligentes, tout en pointant l'absence de permis pour s'amarrer à cet endroit.

Quoi qu'il en soit, le hangar 3 de l'ancien site militaire, sur le quai de Treasure Island, est passé en quelques mois du stade d'entrepôt quasi désaffecté à celui de forteresse, bien à l'abri des regards indiscrets. Une autre construction flottante du même type aurait été vue quittant Portland (dans l'État du Maine, au nord-est), il y a quelques semaines. Google se refusant à tout commentaire, il est difficile d'y voir clair. Alors, ces barges sont-elles des data centers flottants ?

"Une pièce d'un puzzle plus vaste"

"Je ne vois pas Google laisser un élément aussi stratégique qu'un data center sur une barge ! La moindre vague de cinq mètres mettrait en danger l'infrastructure. L'élément que l'on voit est probablement une pièce d'un puzzle plus vaste, à l'image d'une plateforme pétrolière, plus stable", nous explique un consultant français, spécialiste des infrastructures internet. De plus, il serait impossible de connecter une barge - mobile - à un câble sous-marin, pourtant indispensable pour la connectivité du centre de données.

Contrairement à ce que l'on croit souvent, le satellite ne représente que 5% du trafic internet intercontinental : il ne peut pas supporter de flux très importants. Les 95% restants sont assurés par des câbles sous-marins qui traversent mers et océans (lire notre reportage à bord d'un navire câblier). Fragiles et supportant mal la torsion, ces câbles sont posés sur le fond des mers ou plutôt enterrés quelques dizaines de centimètres sous le sol. Et les boîtiers répéteurs déjà positionnés tous les 50 à 100 kilomètres permettraient de raccorder aisément un data center flottant, pour peu que sa position soit fixe et pas trop éloignée de la terre ferme. L'hypothèse la plus probable est donc que les barges photographiées ne renferment chacune qu'un élément d'une superstructure immobile, que Google s'apprêterait à assembler, à la manière d'un meccano.

Un data center "qui ne coûte presque rien" en énergie

Que Google soit ou non en train de construire une telle structure, il est clair qu'un centre de données flottant présenterait de nombreux avantages. L'alimentation électrique, véritable gouffre financier pour les géants du Web (et immense source de pollution), pourrait être totalement couverte par la force des vents et des courants (énergies éolienne et hydrolienne). Le problème du refroidissement des serveurs, autre cauchemar des comptables, qui implique en général l'installation de climatiseurs voraces en électricité, pourrait lui aussi être résolu facilement : il suffirait de faire circuler de l'eau de mer spécialement traitée dans des circuits de refroidissement. Une solution pratique, même si elle poserait, à très grande échelle, le problème du rejet d'eau chaude dans les océans.

"Un tel data center ne coûte presque rien en énergie : il implique un investissement très lourd, une logistique complexe et de la maintenance interne, mais peu de frais annexes, comme l'achat d'électricité en gros", poursuit notre expert. Et puisque les bons projets sont faits pour s'entendre, Google n'aura pas forcément besoin de chercher très loin : il avait déjà prévu en 2011 de construire des parcs éoliens offshore... En revanche, côté logistique, la protection contre la piraterie maritime pourrait plomber les comptes.

Une aubaine contre Big Brother ?

Mais ces avantages évidents ne sont peut-être pas les seuls... La construction de data centers flottants permettrait à Google de s'affranchir d'une partie des législations antiterroristes, l'obligeant actuellement à fournir aux autorités américaines, sur simple demande, toute information relative à l'un de ses utilisateurs, dans le monde entier. Ces lois reposent sur le fait que les données sont hébergées sur le territoire américain. Or, si les serveurs sont relocalisés vers des centres ancrés dans les eaux internationales, difficile pour Washington d'en consulter le contenu à volonté.

Au moment où l'industrie américaine souffre de la perte de confiance résultant de la politique de surveillance des États-Unis, nul doute que Google pourrait être suivi par Microsoft, Amazon, Apple ou encore Yahoo!, soucieux de sauver leur base de clients.

Le mystérieux labo Google X

Alors, Google aurait-il trouvé la solution miracle contre Big Brother ? Non, car les choses ne sont pas si simples... Si l'hébergeur des données est une bonne source d'information pour les agences de renseignements, ces dernières disposent d'autres moyens pour surveiller les dangereux terroristes que nous sommes, apparemment, tous. Pour qu'un internaute puisse consulter ses données sur son écran, celles-ci doivent transiter entre le data center et le poste client (ordinateur, smartphone, tablette, etc.). Lors du transit, les informations passent par les infrastructures de transit (les câbles sous-marins, par exemple, sont faciles à espionner), et par de nombreux noeuds de réseau (celui de l'hébergeur, celui de l'opérateur de transit, celui de l'opérateur télécom du client, etc. : voir vidéo ci-dessous).

À toutes ces étapes, des mouchards peuvent informer en temps réel les agences, pour peu qu'elles aient pris la précaution d'installer quelques équipements aux bons endroits. Le chiffrement des communications complique un peu les choses pour l'espion, mais ne l'empêche pas d'arriver à ses fins. L'agence de sécurité américaine NSA serait toujours le premier possesseur de supercalculateurs au monde : de quoi casser les clés de chiffrement au besoin.

Quoi qu'il en soit, Google est un habitué des projets "fous", avec notamment son laboratoire "Google X". Il avait notamment imaginé des ballons stratosphériques pour fournir Internet aux populations les moins couvertes, ou les lunettes intelligentes Google Glass.

Source : Le Monde du 1er novembre 2013 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/01/le-perou-se-mobilise-contre-le-massacre-de-milliers-de-dauphins-utilises-comme-appats-pour-la-chasse-au-requin_3506818_3244.html)





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