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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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Pourquoi les garçons sont toujours plus nombreux dans le Caucase
News # 1135 insérée le 11 décembre 2013 dans la catégorie Société
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La femme n’est pas l’avenir de l’homme dans les
pays du sud du Caucase et de l’ouest des Balkans. Pour
100 naissances de filles, on enregistre de 110 à 117 naissances de garçons en
Albanie, en Arménie, en Azerbaïdjan et au Kosovo, selon une étude
présentée par l’Institut national d’études démographiques (INED) mercredi 11
décembre, portant sur les trente dernières années.
Cette moyenne très supérieure à la norme mondiale, 105 garçons pour 100 filles,
égale les records asiatiques, la Chine en particulier mais aussi le Vietnam ou
encore le Népal.
Ce rapport très "déséquilibré" n’est évidemment
pas dû aux hasards de la biologie mais résulte de plusieurs facteurs, selon les
auteurs de l’étude, Géraldine Duthé de l’INED et Christophe Z. Guilmoto de
l’Institut de recherche pour le développement. Ce regain de "masculinisation"
des naissances en Europe orientale remonte aux changements sociopolitiques des
années 1990. "On découvre (…) que les décennies de
socialisme qui avaient aboli un grand nombre des formes les plus flagrantes de
discrimination de genre au sein de la société (en matière d’emploi, d’éducation
ou d’autonomie sociopolitique) n’avaient guère érodé les inégalités au sein de
l’unité familiale", écrivent-ils. Les familles, dans ces pays des
Balkans et du Caucase, continuent de reposer sur des lignées masculines.
"On dit de ces pays qu’ils sont patrilinéaires,
c’est-à-dire que les filles, en se mariant, rejoignent la lignée de leur mari,
explique Christophe Z. Guilmoto. Ils sont aussi patrilocaux, ce qui signifie que
les couples s’installent dans la famille du mari, ou à proximité. Ce
serait vécu comme une honte par le mari de s’installer chez les parents de son
épouse." "AVORTEMENT SÉLECTIFS" Mais l’effondrement des régimes communistes
n’explique pas, seul, cette préférence masculine. "La
crise économique a aussi fragilisé, dans la société, le statut d’égalité entre
homme et femme, précise Géraldine Duthé. Avec le chômage, les femmes sont
devenues plus vulnérables, et cela peut aussi expliquer le regain de
préférence pour les garçons dans les familles." La crise a entraîné, dans le même temps, un
retrait rapide de l’Etat, notamment dans son rôle en matière d’éducation et de
solidarité, fragilisant les sociétés. "La structure
familiale s’est alors avérée comme l’institution sociale la plus solide, offrant
à ses membres des garanties de sécurité, de soutien financier et de logement." Avec l’ouverture des frontières et des marchés,
et la privatisation de secteurs comme la santé, l’accès à des technologies comme
les échographies – des équipements alors inexistants dans la plupart de ces pays
très enclavés – a facilité le contrôle des naissances
et le choix du sexe de l’enfant. La pratique
des avortements sélectifs s'est alors développée.
En Arménie, lors de la troisième naissance, on a même
constaté un ratio de 185 garçons pour 100 filles, un record mondial. Ce déséquilibre flagrant, dans ces pays à faible
population (23 millions d’habitants au total) n’a évidemment pas les mêmes
implications sur la population mondiale que les tendances démographiques en
Chine ou en Inde. Gilles Pison, directeur à l’INED, rappelait dans une note
consacrée à "l’avortement sélectif des filles en Asie"
(2004) que les perspectives démographiques seraient sans doute à revoir. Avec un
nombre moins important de filles, et donc de femmes qui connaîtront des
maternités, il faut compter plus d’enfants "pour
assurer le remplacement" : 2,25 enfants par femme pour un taux de 120
garçons pour 100 filles contre 2,1 enfants en moyenne dans le reste du monde.
Avec cette tendance à la masculinisation des naissances,
"à l’échelle mondiale, la population plafonnerait plus tôt que prévu et à un
niveau moins élevé", écrivait M. Pison. On n’en est pas là. Mais les gouvernements de ces
quatre pays des Balkans et du Caucase étudiés par l’INED commencent à se sentir
concernés. "Il y a dix, quinze ans, elles indiquaient
qu’il s’agissait d’erreurs des états civils pour expliquer le nombre plus élevé
de naissances de garçons, elles niaient le problème. Aujourd’hui, cette question
de genre les touche", assure Géraldine Duthé. Source : Le Monde du
11 décembre 2013 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/11/dans-le-caucase-et-les-balkans-les-garcons-sont-toujours-plus-nombreux_3528994_3244.html#xtor=AL-32280515)
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