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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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Un message dans une bouteille trouvé dans le Grand Nord
News # 1170 insérée le 25 décembre 2013 dans la catégorie Environnement
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(Québec) À
l'endroit où il se trouvait, il aurait été moins surprenant de tomber face à
face avec le père Noël.
M. Vincent travaillait de la base scientifique de
Ward Hunt du Centre d'études nordiques (CEN) de l'Université Laval. Celle-ci est
située au nord-ouest de la base d'Alert, au nord de l'île d'Ellesmere, au nord
du Canada, au nord de l'Amérique, bref, "au nord du Nord". La température
moyenne ? Moins 18 degrés. Le village le plus près, Grise Fjord (ou Aujuittuq),
à 800 km au sud, est l'endroit habité le plus froid du monde. Son collègue Denis Sarrazin et lui s'intéressent
aux microorganismes à la base de l'écosystème polaire.
Ils relèvent la température des eaux, prennent des échantillons pour en faire
des analyses chimiques. En hélicoptère, sur le chemin du retour par
une douce journée de juillet - il faisait zéro ! -, ils ont pris un chemin
différent pour retourner à la base. Ils sont tombés sur
cette vallée "un peu cachée" au nord de l'île d'Ellesmere. Ils y ont posé
l'appareil. "Denis a commencé à
explorer près d'un glacier qui était au bout de la vallée." Puis il a
trouvé un tas de roches un peu bizarre. "C'était clair"
que les roches avaient été empilées par des humains, raconte M. Vincent, qui est
directeur scientifique du CEN. Déjà, c'était toute une
surprise que quelqu'un ait déjà mis les pieds dans cette vallée aussi reculée et
inhospitalière. La surprise allait bientôt être décuplée :
"On a vu qu'il y avait une bouteille." Une bouteille avec un message à l'intérieur.
"On l'a soigneusement retiré et on a commencé à le lire.
C'était extraordinaire", se souvient M. Vincent.
Le message est daté du 10 juillet 1959. Il
s'agit en quelque sorte d'une invitation à participer à une expérience
scientifique. "Le message explique qu'ils ont construit
ce tas de roches et que la distance qui le sépare du glacier est de 168 pieds
[51 mètres]", résume le biologiste. Il invite
"à qui de droit" à répéter l'expérience et à
transmettre les nouvelles données à deux centres de recherche.
Le message est signé par deux
scientifiques : Paul Walker, de l'Université
d'Ohio, et Albert Crary, du centre de recherche de Cambridge,
près de Boston. C'est en lisant ces deux noms que notre scientifique a
eu "la chair de poule". Le premier a
donné son nom à une montagne sur l'île de Ward Hunt. La suite de
l'histoire est un peu triste : Walker a dû être évacué d'urgence de sa
base un mois après avoir écrit le message en raison d'une crise
d'épilepsie. Il est mort à 27 ans, quelques mois plus tard. À l'Université d'Ohio,
"ils sont fascinés" par la découverte des deux Québécois. Ils
conçoivent actuellement une exposition pour la mettre en valeur. Reste maintenant à contacter
l'institution de M. Crary. Ils espèrent obtenir davantage de données sur
l'expédition de l'époque. L'autre signataire, Albert Crary, est
un célèbre géophysicien polaire américain, un pionnier dans le domaine.
"Quand j'ai commencé ma carrière polaire en Antarctique, le plus grand
laboratoire de l'endroit, la Cadillac, c'était le laboratoire... Crary
!" insiste M. Vincent. "C'était
extraordinaire de voir ces deux noms-là !" Albert Crary est
mort en 1987. Recul de 70 mètres Par leur message,
les scientifiques voulaient établir une base de
comparaison pour mieux comprendre la dynamique des glaciers.
Est-ce qu'ils progressent ou fondent ? Il n'était pas question de
réchauffement climatique à l'époque. MM. Vincent et Sarrazin ont
évidemment refait l'exercice, 54 ans après leurs prédécesseurs, pour
se rendre compte que le glacier avait reculé de 70
mètres. La comparaison est intéressante puisque les scientifiques
n'ont que très peu de données venant de cette époque. Quand un tel message est découvert, la
tradition veut qu'il soit retourné sur les lieux. C'est ce qu'ils ont
fait, en écrivant un deuxième message pour l'accompagner. Ils ont bien
entendu relancé l'invitation. L'exploration des pôles est encore
aujourd'hui périlleuse, malgré les GPS et les téléphones satellites.
"Ils n'avaient pas ça dans les années 50, c'étaient des explorateurs.
Leur passion est une inspiration pour nous", lance M.
Vincent.
Source : Le Soleil du 17 décembre 2013 (http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/science/201312/17/01-4721867-un-message-dans-une-bouteille-trouve-dans-le-grand-nord.php)
Parce que le biologiste Warwick Vincent était effectivement tout près du pôle
Nord, en juillet dernier, lorsqu'il a trouvé une bouteille.
Une bouteille à la mer ? Plutôt une bouteille à la glace.
Deux noms connus
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