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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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Les robots-tueurs : pas encore d'actualité mais déjà redoutés
News # 1242 insérée le 19 mai 2014 dans la catégorie Sciences & Technologies
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Dénués
d’émotions et de peurs, les robots-tueurs pourraient devenir l'arme absolue dans
un futur proche,
Ils ne sont encore que fiction mais on se penche
déjà sur une possible interdiction. Du 13 au 16 mai, le
tout premier congrès international sur les robots-tueurs se déroule au siège des
Nations unies à Genève, en Suisse. Ce rendez-vous informel, qui
réunit un large panel d’experts en défense et en armement, a lieu dans le cadre
de la Convention sur certaines armes classiques (CCA), adoptée en 1980. Au centre des discussions : le problème que
posent les robots-tueurs en termes d’éthique de la guerre. Depuis deux ans, une
cinquantaine d’ONG, Human Rights Watch en tête, mènent une véritable campagne
d’information sur le sujet auprès de l’opinion et font pression sur les pouvoirs
publics pour encadrer les "systèmes d'armes létaux
autonomes" d’ici à la fin 2014. "À la
différence de toutes les armes existantes, ces robots auront le pouvoir de
déterminer le moment de prendre une vie humaine", prévient HRW dans
un document très à charge contre cette technologie. Comment agissent les robots-tueurs ? Dans quelles
circonstances sont-ils utilisés ? Où en sont les recherches en la matière et qui
prévoit de les utiliser ? FRANCE 24 fait le point avec Emmanuel Remy,
spécialiste des questions de défense. FRANCE 24 : Comment
fonctionnent les robots-tueurs ? Emmanuel Remy :
On peut définir comme robot-tueur tout système qui a
l’autonomie d’interprétation d’une situation, d’analyse du risque et de prise de
décision. Entre son capteur de danger et l’action réalisée, il existe
tout une chaîne qui repose sur une sorte d’intelligence artificielle. Aujourd’hui, lorsque l’on parle de robot-tueur,
la connotation est surtout terrestre car on imagine une machine à forme humaine.
Mais ce type de système concerne tout aussi bien les
airs et les mers. J’ajouterais aussi qu’il concerne fortement le cyberespace.
C’est même là qu’il est le plus à craindre dans l’immédiat car en agissant sur
le web, le robot-tueur peut infliger des pertes financières (à défaut de pertes
humaines) pouvant se chiffrer en milliards. Imaginez un robot-informatique
capable de paralyser une ville entière, de neutraliser une centrale nucléaire ou
de porter atteinte à une grande entreprise internationale. C’est, à mon sens,
une menace bien plus concrète que les robots-tueurs qui appartiennent encore à
un futur lointain. F24 : Les robots-tueurs ne
sont donc pas réellement d’actualité ? Pourquoi font-ils autant débat ? E.R. :
C’est avant tout une question d’éthique.
Recourir à des robots-tueurs durant la guerre des tranchées ou le Débarquement
en Normandie aurait été beaucoup plus simple car on avait des ennemis facilement
identifiables qui se faisaient face dans un lieu donné. Aujourd’hui, les soldats
n’ont plus affaire au même contexte. Nous ne sommes plus véritablement dans de
grands conflits mondiaux où se déchirent les armés des pays engagés mais plutôt
dans des situations de missions secrètes ou d’opérations de terrain en petits
groupes. Et l’ennemi que l’on trouve en face peut très bien se trouver être un
jeune fermier afghan qui nourrit ses bêtes le matin et prend la kalachnikov
l’après-midi… Ensuite, il existe un vrai frein psychologique.
De nos jours, nous sommes capables de laisser un pilote automatique faire
décoller ou atterrir un avion de ligne, mais on ne le fait pas, car le public
n’est pas prêt, il a besoin d’un humain aux commandes. C’est pareil avec des
soldats-robots. Enfin, ce qui dérange chez les robots-tueurs,
c’est l’image de “RoboCop” qui leur colle à la peau. Quand on parle de
robot-tueur aujourd’hui, il ne faut pas imaginer un robot humanoïde, le
fusil-laser au poing. En revanche, des systèmes robotisés existent déjà. C’est
le cas des missiles qui en fin de trajectoire sont capables d’identifier une
cible préalablement désignée. Autre exemple : les systèmes défensifs avec une
ouverture de feu automatique lorsqu’une cible pénètre un territoire déterminé.
En Israël, ce genre de dispositif défensif a été baptisé
"Dôme de fer". Il agit comme un parapluie qui se déploie
automatiquement lorsque des tirs de roquettes en provenance des territoires
palestiniens sont décelés. Bref, on se dirige inéluctablement vers des
armées qui possèdent des systèmes avec des degrés d’autonomie de plus en plus
avancés - ce qui explique pourquoi ONG et pouvoirs publics se penchent sur la
question - mais le vrai robot-tueur qui pense et interprète de façon
déshumanisé, on en est loin. F24 : Selon vous, quand les
robots-tueurs entreront-ils en service ? E.R. :
D’un point de vue purement technologique, on voit bien que les robots font de
plus en plus partie de notre quotidien. Ce n’est pas une évolution propre au
principe guerrier. Du point de vue militaire, je pense que le robot-tueur ne
sera pas déployé avant deux ou trois générations, dans des crises adaptées.
Il faut que l’on s’y prépare culturellement et
politiquement car ça va définitivement arriver. D’ailleurs, dans un registre similaire à celui
des robots-tueurs, on a déjà les drones militaires qui
sont de plus en plus utilisés, en dépit des questions éthiques qu’ils posent
eux aussi. F24 : Justement, le débat
sur les drones peut-il avoir une influence sur celui des robots-tueurs ? E.R. :
Oui, tout à fait. Ce que l’on reproche au drone, c’est d’être un engin sans
pilote qui lâche des bombes à tout va. C’est également ce qui bloque chez le
robot-tueur sauf que le drone, lui, reste toujours commandé par un individu qui
décide ou non de l’emploi des armes. Il y a toujours une interprétation, un feu
vert humain avant de tirer. Donc si les gouvernements parviennent à légiférer
sur les drones, les robot-tueurs s’imposent comme l’étape suivante. Source : France 24 du 14 mai 2014 (http://www.france24.com/fr/20140514-robots-tueurs-sont-plus-a-craindre-le-cyberespace-ailleurs-armee-drone-ethique/)
à tel point que l'ONU se penche déjà sur la question.
FRANCE 24 fait le point avec un spécialiste de cette technologie d'avant-garde.
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