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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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Que contiennent nos pavés de saumon ?
News # 1269 insérée le 30 juin 2014 dans la catégorie Santé
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Quels poissons
manger ?
Quels poissons manger ? Dans son numéro d’été, 60
Millions de consommateurs se pose cette très vaste question. La revue aborde "le
dilemme pêche-aquaculture", les polluants et pesticides, les fraudes sur les
étiquettes, et analyse tout particulièrement une série de morceaux de saumon,
poisson souvent suspecté (notamment celui issu de l’aquaculture norvégienne) et
dont les ventes baissent largement en France. "Le saumon, entre deux eaux" Dans 23 filets de saumon de toutes origines,
d’élevage ou sauvage, surgelés ou frais, 60 Millions de consommateurs a cherché
des résidus de pesticides, des métaux lourds (cuivre, zinc, cadmium, arsenic,
mercure), des antibiotiques et la teneur en acides gras. Bilan :
"Nos analyses réservent quelques bonnes et mauvaises
surprises." D'abord, "parmi les
saumons d’élevage, 7 références contiennent jusqu’à 5 pesticides différents",
en quantités "relativement faibles"
cependant, et 4 produits n’en contiennent aucun. Problématique,
dans les saumons contenant des pesticides, il y a des
références bio, à cause sans doute d’une contamination environnementale,
souligne 60 Millions de consommateurs. Les teneurs d’arsenic
dans plusieurs références préoccupent, tout comme la trop forte présence d’éthoxyquine
dans les saumons d’élevage : "Cette
substance antioxydante est incorporée aux huiles de poissons servant à nourrir
les saumons. Or l’innocuité de l’éthoxyquine pour l’homme n’est pas établie." On retrouve la substance dans 6 des 18 saumons
d’élevage. Il n’y a pas de limite réglementaire maximale de résidus de cette
éthoxyquine dans la chair du saumon, mais des députés européens ont interrogé la
Commission en novembre 2013 à ce sujet, sans réponse jusqu’à aujourd’hui. 60
Millions de consommateurs demande d'ailleurs aussi une évaluation de cette
substance. Les Polychlorobiphényls (PCB),
des polluants chimiques, sont présents dans tous les
saumons testés, sans dépasser les seuils réglementaires. Concernant
l’astaxanthine, le colorant qui donne sa jolie couleur au saumon, un seul cobaye
atteint la limite de sécurité (mais on peut quand même
s’interroger sur la simple présence de colorant dans le poisson).
Quant aux vraies bonnes nouvelles,
"aucun des produits issus de l’élevage ne contient de résidus d’antibiotiques
quantifiables". De plus, les 5 saumons
sauvages testés sont réellement des saumons sauvages, pas de fraude
constatée de ce côté là. Et de conclure que "manger du
saumon reste bon pour la santé" (le mieux étant d'alterner avec
d'autres espèces), grâce à ses acides gras essentiels et ses protéines de bonne
qualité. Ces résultats restent pour le moins très mitigés.
En ce moment, le poisson n’a pas bonne publicité. Le 23 juin, la CLCV
(Association nationale de défense des consommateurs et usagers) a publié une
enquête sur les produits à base de poissons (surimis, panés, parmentiers,
rillettes...). Résultat principal, "des étiquetages
trop vagues" : un savant flou demeure sur les quantités, les espèces
de poisson ou encore les parties utilisées. Source : Slate.fr du 30 juin 2014 (http://www.slate.fr/story/89191/contenu-filets-saumon#xtor=RSS-2)
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