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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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FW13, la tomate qui ressemble à une datte et qui ne pourrit pas
News # 1285 insérée le 13 juillet 2014 dans la catégorie Biologie
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Une tomate
créée par croisements par le groupe suisse Syngenta a une particularité : elle
ne pourrit pas.
Dans la chaleur moite et écrasante de sa serre,
Sylvain Bontems veille sur ses FW13. Derrière ce nom de code se cache
une tomate couleur miel, qui ne pourrit pas mais confit
doucement. "Cette tomate se comporte comme
une datte, elle perd son eau, sa teneur en sucre augmente. Elle confit sans
pourrir." Le consommateur n'est sans doute pas prêt à acheter des
tomates fraîches flétries, mais au goût, c'est comme manger de la confiture. Et
une tomate qui ne pourrit pas, c'est une piste de recherche plus que juteuse. Ce chercheur travaille pour le groupe suisse
Syngenta, qui a installé à Sarrians, près d'Avignon, un centre de recherche
mondial où il tente de créer les tomates, poivrons, melons et courgettes de
demain. Loin de Bâle, ce géant de l'agrochimie et des semences a choisi la
région pour son sol froid au printemps, son été chaud, sec et ensoleillé. Car
"il faut que les nouvelles variétés puissent résister aux variations de
températures", explique Régis Cambon, le responsable de la station. Dans la serre des poivrons, le sélectionneur
Matthieu Nicolas fait de la pédagogie. "Pour créer un
poivron résistant à l'oïdium, un champignon ravageur des cultures, on est allé
chercher le gène dans un poivron sauvage. Il nous a ensuite fallu 15 ans pour
réussir à l'introduire à un poivron carré." Même chose pour ce petit
poivron long sans pépin destiné à être englouti tel quel à l'apéritif : le
sélectionneur a pris la forme d'un piment et le goût d'un poivron. Pour faire un
nouveau fruit, sur le papier, c'est facile. "Tu prends
un parent A qui a un beau calibre, qui est résistant aux parasites mais peu
fameux. Et un parent B, petit calibre mais avec un beau fruit. Et tu hybrides",
mais sans manipuler directement le génome, résume Sylvain Bontems.
FW13 ressemble
à un datte mais il s'agit bel et bien d'une tomate. Des milliards pour la
recherche Dans les faits, la méthode demande beaucoup de
technicité. Parce qu'il faut d'abord dénicher les variétés intéressantes dans
les catalogues ou dans la nature. Et ensuite tenter d'identifier ces
caractéristiques dans un gène. "L'arrivée du génotypage,
il y a 15 à 20 ans, a révolutionné le métier et permet de pouvoir travailler
avec une plus grande diversité", ajoute le sélectionneur. Plus besoin
de faire pousser une variété pour tester ses caractéristiques, il suffit
désormais de prélever une feuille, déterminer son ADN pour voir si elle dispose
de tel gène couleur, de résistance ou de goût (acidulé, sucré, amer...). Mais il faut toujours 10 à 15 ans de recherche
avant sa commercialisation. Les grands semenciers
mondiaux comme Syngenta, l'états-unien Monsanto ou le français Vilmorin (groupe
Limagrain) consacrent des milliards à la recherche. Pour le seul
groupe suisse, le budget est de 1,25 milliard de dollars par an (918 millions
d'euros), soit entre 8 et 12% de son chiffre d'affaires. Mais leurs créations ne sont pas toutes validées.
C'est le Geves, Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences, qui
décide d'inscrire au catalogue une variété et délivre ainsi le sésame de
commercialisation pour toute l'Europe. Selon ses critères, une nouvelle variété
doit être "distincte, homogène et stable".
"Un obtenteur doit justifier que sa variété n'existe
pas déjà. Ce peut être un critère de découpe, de taille de fruits ou de
résistance aux maladies par exemple", détaille une porte-parole du
Geves. Mais il n'y a pas de critère prioritaire pour les semences potagères,
comme la résistance aux maladies, des éléments pourtant attendus aujourd'hui où
il est de bon ton d'essayer de produire plus avec moins (moins d'eau, de
pesticides, d'énergie...). Chaque année, toutes
espèces confondues, 600 nouvelles variétés sont inscrites au catalogue français
(sur 9 000 déjà inscrites), venant de grands semenciers mais aussi de groupes
plus modestes ou de la recherche publique. Et nouvelle variété ne signifie pas
forcément meilleur goût. "Les grands semenciers veulent
vendre beaucoup de semences aux agriculteurs qui travaillent avec la grande
distribution. Or le goût arrive à maturité, et la maturité, la grande
distribution n'en veut pas", selon Guy Kastler, délégué général du
Réseau Semences Paysannes. Source : Futura Sciences du
10 juillet 2014 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/nutrition-fw13-tomate-ressemble-datte-ne-pourrit-pas-54399/)
Cette nouvelle variété, provisoirement nommée FW13, a non seulement l'aspect
d'une datte mais elle se comporte comme elle avec le temps.
Elle se confit toute seule, expliquent ses inventeurs.
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