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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
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presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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L'agrile du frêne, dangereux pour l'homme ?
News # 1313 insérée le 01 août 2014 dans la catégorie Biologie
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L'agrile du
frêne, petit insecte aux reflets verts venu d'Asie, a déjà tué des dizaines de
millions d'arbres en Amérique du Nord
À Detroit, à Chicago et dans des centaines de
villes du Midwest américain, la scène s'est répétée pendant des années.
Des rues entières ont perdu d'un coup leur couvert
forestier, parfois composé entièrement de frênes. L'agrile du frêne, un insecte asiatique, est
apparu à Detroit en 2002. Il a probablement été introduit accidentellement dans
du bois ayant servi au transport de marchandises. Dans la décennie qui a suivi,
l'insecte a infecté des dizaines de millions d'arbres. La tronçonneuse a été la première riposte à
l'invasion. Mais une fois les frênes disparus, les humains se sont mis à
souffrir. C'est la conclusion surprenante d'une recherche
du gouvernement des États-Unis, publiée l'an dernier dans l'American Journal of
Preventive Medicine. L'étude a établi une
corrélation entre l'apparition de l'agrile et la hausse des décès attribuables
aux maladies cardiaques et respiratoires. En moyenne, on a observé
23,5 décès de plus par 100 000 habitants après
l'apparition de l'agrile. Tout en causant un désastre, l'insecte a fourni
une occasion unique d'étudier l'importance des arbres urbains pour la santé,
explique l'auteur de l'étude, l'économiste Geoffrey Donovan, du laboratoire
fédéral de sciences forestières de Portland, en Oregon. "Le problème que l'on a
habituellement, c'est que les changements dans l'environnement naturel sont très
lents, alors il est difficile, par exemple, de mesurer les bienfaits d'une
augmentation du couvert forestier", a expliqué M. Donovan en entrevue
avec La Presse. "Avec l'agrile, on a un
insecte qui s'attaque aux 23 espèces de frêne d'Amérique du Nord, qui les tue
rapidement et qui n'a pas d'ennemi naturel sur le continent." Les quartiers riches touchés
davantage Une corrélation ne prouve toutefois pas un lien
de cause à effet. Les études comme celle de M. Donovan sont
parsemées de pièges. En effet, comment distinguer l'impact des arbres de celui
d'autres facteurs comme le revenu ou l'âge ? Mais dans ce cas, le signal est encore plus clair
: l'impact de l'agrile augmente avec le niveau social.
Ainsi, plus un quartier est riche, plus la hausse de la mortalité a été
importante. Et cela, parce que ces quartiers sont
généralement plus boisés. Ils ont donc souffert davantage. Les arbres sauvent donc des vies, doit-on
conclure. Ce n'est pas si surprenant que cela, selon M.
Donovan. "L'idée que les arbres et la santé sont reliés
est aussi vieille que l'humanité, dit-il. On parle de l'arbre de vie." Au cours des dernières années, la science a
établi plusieurs bienfaits des arbres. "Quand les gens sont dans un
environnement naturel, leurs marqueurs de stress diminuent, dit-il. On sait
aussi que les arbres améliorent la qualité de l'air et diminuent l'effet de
l'îlot de chaleur urbain." "Il y a aussi des
bienfaits pour la consommation d'énergie, pour la climatisation, pour la gestion
des eaux pluviales, pour la valeur des propriétés", ajoute
l'économiste. Un désastre d'origine humaine Daniel Kneeshaw, professeur d'écologie forestière
à l'Université du Québec à Montréal, n'est pas surpris de l'impact indirect de
l'agrile sur la santé humaine. Il avait lui-même proposé une recherche sur ce
sujet en 2009, mais il n'a pas obtenu de financement. "Il y a un des commentateurs
qui avait répondu : "Il n'y aura jamais d'impact sur la santé humaine", dit-il.
Alors on a bien ri quand on a vu la recherche américaine." Il ajoute que l'impact de l'agrile est décuplé
par le fait qu'on a trop planté de frênes en ville. "Quand j'ai déménagé à
Montréal, dans les années 80, j'ai dit à un conseiller municipal que ça n'avait
pas d'allure d'avoir des monocultures dans des quartiers entiers, d'avoir des
frênes [..] rue après rue." Pourtant, souligne-t-il, c'est souvent pour
remplacer des ormes, une autre espèce décimée par un parasite étranger, qu'on a
planté tous ces frênes. Et il y a d'autres menaces qui pointent à
l'horizon. "Aujourd'hui, c'est l'agrile du frêne;
avant, c'était la maladie hollandaise de l'orme, et bientôt, le longicorne
asiatique, qui est partout autour, en Ontario, à Halifax. Il s'attaque à
l'érable." Faire le bon calcul Kim Marineau, de l'Association des biologistes du
Québec, s'inquiète depuis longtemps de l'arrivée de l'agrile dans la région de
Montréal. "Dans mon quartier, à Rosemont,
ça fait deux ans que je vois que ça dépérit, dit-elle. Et on voit que les villes
n'ont pas le budget pour faire face à cette situation." Elle craint que les autorités ne fassent le
mauvais calcul et ne tiennent pas compte des bienfaits des arbres. "On va abattre parce qu'on n'a
pas les moyens de traiter, alors que traiter, c'est 100$ chaque année, et que
l'abattage coûte 1000$." "Un arbre attaqué, on peut le
sauver, mais à un moment donné, ça devient irréversible. On a cette année et
l'an prochain pour intervenir, après ce sera l'abattage massif."
L'agrile du frêne, un insecte asiatique, est
apparu à Detroit en 2002. Il a probablement été introduit accidentellement dans
du bois ayant servi au transport de marchandises. Les frênes à Montréal Un traitement qui freine la
maladie De plus en plus de villes du Midwest choisissent
maintenant de traiter au moins une partie de leurs
frênes avec un insecticide extrait des graines d'un arbre appelé margousier.
Le produit est injecté sous l'écorce et est efficace pendant deux ans, explique
Phil Marshall, entomologiste en chef au département des Ressources naturelles de
l'Indiana. Il a conçu un calculateur qui permet aux villes de planifier cette
opération. "Il y a 8 ou 10 ans, on essayait de
l'éradiquer, mais cela a échoué, dit-il. Maintenant, on fait de la surveillance,
de l'éducation, et on gère l'invasion. Dans les villes, cela veut dire faire un
inventaire. Ensuite, il faut décider ce qu'on veut faire, par exemple protéger
la moitié des arbres pendant au moins 10 ans. On parle de 1000$ par arbre
environ sur 10 ans." Source : La presse.ca du 5
mars 2014 (http://www.lapresse.ca/environnement/201403/05/01-4744732-lagrile-du-frene-dangereux-pour-lhomme.php)
depuis son apparition dans la région de Detroit, en 2002.
Mais, par ricochet, il tuerait aussi des humains, selon une récente étude
américaine.
Et le danger est encore plus grand dans les quartiers aisés.
Une raison de plus, selon les experts, de lutter contre cet envahisseur.
De quoi alimenter les débats au Sommet montréalais sur l'agrile du frêne, qui
aura lieu lundi.
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