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Des médicaments courants entraîneraient le déclin cognitif et physique des seniors
News # 1326 insérée le 05 août 2014 dans la catégorie Santé
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Antidépresseurs, somnifères, antihypertenseurs... Des médicaments utilisés pour traiter un grand
nombre de pathologies comme l'insomnie, l'anxiété, l'asthme, l'hypertension
artérielle, la diarrhée, l'incontinence urinaire ou les glaucomes,
altéreraient non seulement la santé mentale, mais aussi
physique des personnes âgées, selon une analyse menée par
l'université d'East Anglia en Grande-Bretagne. "À cause
de ces médicaments (les anticholinergiques, NDLR), ces patients pourraient
devenir de moins en moins capables de mener des activités quotidiennes simples
comme marcher, manger, se laver ou s'habiller", explique Chris Fox,
le directeur de cette étude. Ce n'est pas la première
fois que ces médicaments sont pointés du doigt pour leurs risques cognitifs.
Cette fois, les scientifiques ont analysé 46 études incluant plus de 60 000
personnes ayant pris un médicament anticholinergique sur une durée allant
jusqu'à 10 ans. En plus de leur impact cognitif, cette étude mondiale résume
pour la première fois les effets néfastes de ces médicaments très courants sur
la santé physique des seniors qui les prennent. 77% des
études sur la fonction cognitive montrent un déclin significatif lié aux
quantités de médicaments anticholinergiques par patient tandis que 62% des
études sur le déclin physique confirment leur nocivité.
L'augmentation de la mortalité liée à ces médicaments n'a par contre pas été
encore clairement établie. Les personnes âgées
particulièrement exposées Parmi les 11 millions de personnes âgées en
France, de nombreux médicaments anticholinergiques sont fréquemment prescrits.
Un médicament anticholinergique agit sur le cerveau en
bloquant l'acétylcholine, un neurotransmetteur important. Les
antidépresseurs, somnifères et anxiolytiques sont souvent incriminés, mais
d'autres classes de médicaments comme les antihistaminiques (rhinites
allergiques, asthme) et des médicaments contenant de la warfarine
(cardiopathies, embolies pulmonaires, thromboses veineuses, infarctus du
myocarde...), de la codéine (analgésiques) ou encore du furosémide
(hypertension, insuffisance rénale, oedèmes...) sont également en cause. Ces
médicaments ont en effet également une action anticholinergique, ce qui n'est
pas toujours bien connu des médecins et peut les conduire à prescrire plusieurs
médicaments anticholinergiques au même patient. Malheureusement, les
personnes âgées sont bien plus vulnérables aux effets secondaires de ces
médicaments, car leur foie et leurs reins, deux organes importants
pour éliminer les médicaments, sont moins efficients et la barrière
hématoencéphalique est plus perméable. Par ailleurs, les sujets âgés sont plus
exposés à ces médicaments du fait de leur poli-médication (prescription
médicale, mais aussi automédication). Des effets qui peuvent devenir
catastrophiques Troubles de mémoire,
agitation, hallucinations, troubles du comportement ou désorientation
spatio-temporelle : ces effets secondaires sont bien connus et ont
été largement associés à l'apparition de la confusion mentale chez les personnes
âgées. D'autres effets secondaires de ces types de médicaments (sécheresse
buccale, rétention urinaire, tachycardie, thermorégulation...) relèvent souvent
de l'inconfort chez les sujets jeunes, mais peuvent s'avérer catastrophiques
pour la santé physique des plus âgés. Par exemple, la sécheresse buccale générée
par ces traitements peut entraîner des problèmes de mastication, de déglutition,
de phonation, de caries et de candidoses buccales avec des conséquences
fâcheuses : port de prothèses dentaires compromis, dénutrition, altération de la
qualité de vie... Les troubles de l'accommodation peuvent quant à
eux exacerber un glaucome ou augmenter le risque de chute ; les troubles
urinaires entraîner une infection urinaire, souvent à l'origine de confusion ;
la tachycardie aggraver une pathologie cardiaque, etc. Enfin, cette classe de
médicaments dérègle la thermorégulation du corps (la température corporelle
augmente et la sudation inhibée) ce qui peut entraîner une hyperthermie mortelle
: durant les périodes de canicule, le risque de mortalité pour les personnes
âgées sous médicaments anticholinergiques serait multiplié par trois. Surmédicalisation D'autres études devront être menées pour évaluer
plus précisément les risques par médicament, mais d'ores et déjà
les auteurs de l'étude invitent les professionnels de
santé à être plus vigilants auprès de cette population en recensant
systématiquement leur consommation d'anticholinergiques, que ce soit sur
prescription, mais également en automédication. Plus le
nombre de médicaments anticholinergiques est important et plus les risques pour
la santé physique et psychique augmentent. Par exemple, plutôt que de prescrire des
somnifères anticholinergiques aux personnes âgées dans les maisons de retraite,
les auteurs de l'étude rappellent qu'il serait largement préférable de limiter
la somnolence la journée en stimulant les seniors (promenade, lumière du jour,
activités...). La surmédicalisation des personnes âgées
est un problème qui commence à être reconnu, mais le changement des
mentalités et des pratiques est, lui, malheureusement plus long à faire
évoluer... Source : Le Point.fr du 5
août 2014 (http://www.lepoint.fr/sante/des-medicaments-courants-entraineraient-le-declin-cognitif-et-physique-des-seniors-05-08-2014-1851658_40.php#xtor=CS3-190)
Une étude mondiale met en garde contre les risques cachés de médicaments
prescrits aux personnes âgées.
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