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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
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Les espèces disparaissent 1 000 fois plus depuis que l'Homme existe
News # 1360 insérée le 03 septembre 2014 dans la catégorie Environnement
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L'humanité
est-elle en train de provoquer elle-même une extinction massive,
Un exemple,
peut-être un peu plus visible que d'autres, de l'influence de l'Homme
dans la réduction de la biodiversité. Une influence que vient de
chiffrer une équipe de scientifiques emmenée par Jurriaan de Vos, de
l'université de Brown (USA), qui publie une étude dans le journal
"Conservation Biology" selon laquelle le taux
d'extinctions serait aujourd'hui 1 000 fois plus important que pendant
les 60 millions d'années avant que l'humanité n'apparaisse. S'il est aujourd'hui possible de comptabiliser
les extinctions d'espèces, pour mesurer l'impact global de l'Homme, il est
nécessaire d'avoir un point de comparaison. C'est à cela que se sont attaqués
les chercheurs, qui ont étudié à la fois les fossiles et l'évolution des arbres
généalogiques des espèces (la phylogénie) de nombreuses plantes et espèces
animales. Ces études basées sur l'ADN permettent de connaître les détails de
l'évolution des espèces, la manière dont elles se sont diversifiées avec le
temps. L'Homme responsable d'une
extinction massive ? Les scientifiques ont déterminé l'ordre de
grandeur d'un "taux normal d'extinction" pour la période d'avant l'Homme : il
serait de 0,1 extinction par millions d'espèces et par an. C'est 10 fois moins
que les chiffres précédemment considérés, durant les années 90, qui évaluaient
ces taux passés à une extinction par millions d'espèces et par an. Par
comparaison, aujourd'hui, les auteurs de l'étude citent
le chiffre de 100 extinctions par millions d'espèces et par an, soit... 1 000
fois plus qu'avant l'Homme. Ce n'est pas la première fois que le chiffre de 1
000 fois le taux normal d'extinction est cité. Fin mai, un article paru dans la
revue "Science" sur l'extinction des espèces (dont l'auteur principal est l'un
des cosignataires de l'étude menée par de Vos) l'évoquait déjà, tout en mettant
l'accent sur les dangers que court la biodiversité
actuelle, et le rôle de l'Homme dans la baisse de celle-ci. Y étaient
notamment montrées du doigt la croissance de la population humaine et de sa
consommation de ressources par tête. Dans le passé lointain d'avant l'Homme, la
diversité augmentait doucement, à part durant les grandes catastrophes
géologiques, comme lorsque les dinosaures ont disparu. Les projections
effectuées par les auteurs de l'étude laissent présager que les taux futurs
pourraient grimper jusqu'à 10 000 fois le "taux normal". Jurriaan de Vos craint
en effet, sur le site de l'université de Brown, que la situation puisse encore
empirer, à cause de nouvelles espèces qui ne sont pas encore éteintes.
"C'est un peu comme votre compte en banque le jour de la paye",
explique-t-il. "Il enregistre un afflux de fonds,
comparable aux nouvelles espèces, qui s'éteindra rapidement au fur et à mesure
que vous payez vos factures". On n'est cependant pas encore à un taux
comparable à celui des extinctions massives que la planète a connues dans le
passé. Le cataclysme qui a marqué la fin du règne des dinosaures avait par
exemple exterminé 50% des espèces. Cela n'empêche pas certains de penser que
nous sommes en train de vivre la "sixième extinction". Ressusciter les espèces
disparues ? Si l'on peut encore espérer protéger les espèces
en voie de disparition, on pourrait croire que pour celles qui sont déjà
éteintes, le mal est fait. Peut-être pas, selon des scientifiques partisans de
la "dé-extinction". Comme le révélait un article de "Scientific American", des
chercheurs de Harvard ont modifié les gènes d'un éléphant d'Asie pour lui donner
certaines caractéristiques propres au mammouth. De là à faire renaître l'espèce
éteinte, il n'y aurait qu'un pas à franchir... mais qui poserait des questions
éthiques importantes. Il n'en demeure pas moins que des scientifiques
envisagent très sérieusement ces hypothèses. Ben Novak, de l'université de
Californie - Santa Cruz, a mis au point tout un scénario pour ramener à la vie
le fameux pigeon migrateur, un siècle après sa disparition. Une fondation a même
décidé d'apporter un soutien à ces techniques de "résurrection" d'espèces
disparues. On n'en est pas encore à Jurassic Park, mais l'esprit est là. Il
serait sans doute plus sûr de prévenir l'extinction de nouvelles espèces... Source : Le Nouvel
Observateur du 3 septembre 2014 (http://tempsreel.nouvelobs.com/sciences/20140903.OBS7974/les-especes-disparaissent-1-000-fois-plus-depuis-que-l-homme-existe.html)
à l'instar de celle qui a fait disparaître les dinosaures ?
Et pourra-t-elle réparer les dégâts ?
Elle s'appelait Martha, du nom de la femme
de George Washington, et elle avait 29 ans. Voici 100 ans, le 1er
septembre 1914, elle s'éteignait au zoo de Cincinnati, aux États-Unis.
Elle était la dernière des pigeons migrateurs, ou tourtes voyageuses.
Cette espèce, propre au continent nord-américain, comptait plus de 3
milliards d'individus au début du XIXème. Un siècle plus tard, elle
était éteinte.
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