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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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La Terre a perdu la moitié de ses populations d'espèces sauvages en 40 ans
News # 1396 insérée le 01 octobre 2014 dans la catégorie Environnement
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La planète est
malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine.
Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société
savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et
Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur
trois indicateurs. Le premier, l'indice planète vivante (IPV), mesure
l'évolution de la biodiversité à partir du suivi de 10 380 populations (groupes
d'animaux sur un territoire) appartenant à 3 038 espèces vertébrées de
mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons. DÉCLIN MASSIF DES ESPÈCES
SAUVAGES
Déclin de la biodiversité entre 1970 et 2010.
Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont
décliné de 52% entre 1970 et 2010. Autrement dit,
la taille de ces populations a fondu de moitié en moins de
deux générations, ce qui représente un recul beaucoup plus marqué que
celui précédemment estimé (– 28%). Dans le détail, les
espèces d'eau douce sont les plus durement touchées avec une chute de 76% entre
1970 et 2010, contre un déclin de 39% pour les espèces marines et les
espèces terrestres. Christophe Roturier, directeur scientifique du
WWF explique : "Nous avons enrichi notre base de
données d'un millier de populations, mais surtout, nous avons changé de
méthodologie, France. Nous avions auparavant surreprésenté dans
notre indice les espèces de mammifères et d'oiseaux par rapport aux reptiles,
amphibiens et poissons. Nous avons donc pondéré chaque espèce par rapport à sa
réelle importance dans les écosystèmes." Si ce déclin touche l'ensemble du globe,
les pertes les plus lourdes sont observées sous les tropiques (– 56%
contre – 36% dans les zones tempérées). L'Amérique
latine est la région la plus affectée (– 83%), suivie par
l'Asie-Pacifique. Au contraire, dans les aires terrestres protégées, l'IPV a
diminué de "seulement" 18%.
Le déclin de la biodiversité touche davantage les
tropiques (– 56%) que les zones tempérées (– 36%). Les
principales menaces pesant sur les espèces sauvages sont la disparition et de la
dégradation de leurs habitats (du fait de la déforestation, de
l'urbanisation ou encore de l'agriculture), la chasse
et la pêche (intentionnelle, à des fins alimentaires ou sportives, ou
accidentelle comme les prises accessoires), la
pollution et le changement climatique, dont les effets devraient être de plus en
plus forts.
L'HUMANITÉ CONSOMME 1,5 TERRE
Second indice du rapport, l'empreinte écologique
mesure la pression qu'exerce l'homme sur la nature. Elle calcule précisément les
surfaces terrestres et maritimes nécessaires pour produire chaque année les
biens et services que nous consommons (nourriture, combustibles, espace pour les
constructions, etc) et absorber les déchets que nous générons. Selon le WWF,
l'empreinte écologique de l'humanité atteignait 18,1 milliards d'hectares
globaux (hag, hectares de productivité moyenne) en 2010, soit 2,6 hag
par personne. Le problème, c'est que cette empreinte
mondiale, qui a doublé depuis les années 1960, excède de 50% la biocapacité de
la planète, c'est-à-dire sa faculté à régénérer les ressources
naturelles et absorber le CO2, qui elle, s'élevait à 12 milliards de hag (1,7
hag par personne). Au final, en 2010, l'humanité a
utilisé l'équivalent d'une planète et demie pour vivre, et a donc
entamé son "capital naturel". La moitié de cette surconsommation est imputable
aux émissions de CO2 (53%), en grande partie dus aux combustibles fossiles
(charbon, pétrole et gaz naturel).
Composantes de l'empreinte écologique. Ce
"dépassement", où ce jour à partir duquel l'humanité vit à crédit – qui
intervient de plus en plus tôt dans l'année – est possible car
nous coupons des arbres à un rythme supérieur à celui de
leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les océans qu'il n'en naît
chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l'atmosphère que les
forêts et les océans ne peuvent en absorber. Conséquence : les stocks
de ressources s'appauvrissent et les déchets s'accumulent plus vite qu'ils ne
peuvent être absorbés ou recyclés, comme en témoigne l'élévation de la
concentration de CO2 dans l'atmosphère. "Si l'innovation
technologique, telle que l'amélioration de l'efficacité de la consommation des
ressources et de l'énergie peut permettre de réduire le dépassement, elle nous
expose aussi à de nouveaux dilemmes : ainsi, la progression de la biocapacité
agricole grâce à l'emploi d'engrais et à la mécanisation s'est-elle effectuée en
consommant davantage de combustibles fossiles, donc en augmentant l'empreinte
carbone", prévient le rapport. LE KOWEÏT, PLUS FORTE
EMPREINTE ÉCOLOGIQUE PAR HABITANT Quels pays exercent la plus grande pression sur
les écosystèmes ? Ce sont ceux qui émettent le plus de
CO2 : la Chine, les États-Unis, l'Inde, le Brésil et la Russie. A eux
cinq, ils pèsent près de la moitié de l'empreinte écologique mondiale.
Ramené par habitant, cet indice donne un
classement très différent. Cette fois, ce sont les pays aux revenus les plus
élevés qui sont les plus fautifs. Ainsi, l'empreinte écologique record par tête
est détenue par le Koweït (10,5 hag par habitant, soit 6 fois ce que la Terre
peut produire), suivi du Qatar, des Émirats arabes unis, du Danemark et de la
Belgique, qui se situent autour de 8 hag par habitant. La France se classe à la
23e position, avec 4,5 hag, soit bien plus que la moyenne mondiale (2,6) ou que
la biocapacité de la Terre (1,7). L'Afghanistan, Haïti, l'Erythrée, la Palestine
et le Timor oriental possèdent quant à eux l'empreinte la plus faible, avec
environ 0,4 hag par habitant.
L'empreinte écologique par
habitant, par pays, en 2010 TROP D'EAU CONSOMMÉE Enfin, le troisième indice du rapport Planète
vivante, l'empreinte eau permet de saisir l'ampleur des volumes d'eau douce
(prélevée dans les lacs, rivières, réservoirs et aquifères) et d'eau de pluie
nécessaires à nos modes de vie. La production agricole
engloutit 92% de l'empreinte eau globale, devant la production
industrielle (4,4%) et les usages domestiques (3,6%). Si l'Inde et la Chine sont en tête (avec les
États-Unis) des pays ayant la plus forte empreinte eau, c'est qu'elles exportent
massivement des biens intensifs en eau, qu'ils soient agricoles ou industriels,
à destination des pays développés. Ce qui augmente les pressions sur des zones
fragiles souvent dépourvues de politiques de conservation de cette ressource
rare. Aujourd'hui, plus d'un tiers de la population mondiale, soit environ 2,7
milliards de personnes, vit dans des bassins fluviaux connaissant une grave
pénurie d'eau pendant au moins un mois par an.
Cette tendance devrait aller en s'aggravant avec
l'augmentation de la population, qui a déjà presque triplé depuis 1950, pour
atteindre 7 milliards en 2011, et devrait encore croître à 9,6 milliards en 2050
et 11 milliards en 2100. Philippe Germa, directeur général du WWF France, assure
: "L'humanité peut réussir à décorréler son
développement de son empreinte écologique. Il faut pour cela préserver le
capital naturel, notamment en arrêtant de surexploiter les stocks halieutiques,
produire mieux, avec moins d'intrants et de déchets et plus d'énergies
renouvelables, et réorienter les flux financiers, en prenant en compte les coûts
environnementaux et sociaux. " Source : Le Monde du 30
septembre 2014 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/30/la-terre-a-perdu-la-moitie-de-ses-populations-d-especes-sauvages-en-quarante-ans_4496200_3244.html)
La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut
chaque année
l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources
naturelles,
tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent.
Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la
dixième édition de son rapport Planète vivante,
le bilan de santé le plus complet de la Terre.
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