La revue de presse de YellowGirl

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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015


Il est important de s'informer car un homme ignorant est en danger.

"L'ignorance est la mère de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor

Pour être capable d'exercer son sens critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la connaissance est une source de trésors inépuisables !

"La bataille contre l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama

Aussi, je vous propose une petite revue de presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts.

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Bonne lecture !


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  Construire avec des matériaux d’occasion  

  News # 1452 insérée le 16 novembre 2014 dans la catégorie Environnement  



De la tôle ondulée récupérée barde trois façades d’une nouvelle habitation de la banlieue chic de Sydney.
Des tuiles transforment un hangar des anciens abattoirs de Madrid en lieu culturel d’avant-garde.
Des fenêtres, lucarnes, bois, toilettes, miroirs, carreaux de céramiques achetés d’occasion par le café Noorderparkbar à Amsterdam.

Habitation fabriquée avec des matériaux usagés dans la banlieue chic de Sydney

Même le future siège du Conseil européen à Bruxelles se pare d’une façade composée de vieilles fenêtres en chêne collectées dans chacun des États membres. Alors qu’a lieu samedi 15 novembre la Journée mondiale du recyclage et que se déroulera sept jours plus tard, du 22 au 30 novembre, la Semaine européenne de la réduction des déchets, une exposition "Matière grise. Matériaux, réemploi et architecture" au Pavillon de l’Arsenal, à Paris, présente 75 projets réalisés à partir de matériaux de récupération.

Une technique moins polluante

Tous aussi inventifs et surprenants, ces projets chinés sur toute la planète démontrent le potentiel du réemploi et la possibilité d’une nouvelle vie pour des matériaux de construction ayant déjà vécu, mais encore en bon état de service : bétons préfabriqués, pilotis maritimes, traverses de chemins de fer, enrouleurs de câbles, plaques de plâtre, briques usagées, vieilles portes, parement, isolant acoustique, structure, façade, etc.

Siège du Conseil de l'Union européenne à Bruxelles

"Le réemploi est distinct du recyclage : c’est une nouvelle utilisation d’un matériau existant, sans transformation radicale de sa forme, mais en détournant éventuellement sa fonction initiale", explique l’architecte Julien Choppin un des deux commissaires de l’exposition, tout en insistant sur les gains d’une telle pratique : "Moins d’énergie pour extraire, transformer, transporter et mettre en œuvre la matière. Moins de pollutions, de rejets et de déchets."

En Californie, pionnière dès les années 1970, c’est aujourd’hui toute une filière économique du réemploi qui est en place. Des entreprises se consacrent à la "déconstruction" – par opposition à la démolition à coups de bulldozer. D’autres organismes aident les entreprises, instances gouvernementales locales, industries, écoles et particuliers à trouver des débouchés pour des matériaux non polluants. Le prix de la déconstruction, processus plus onéreux que la démolition, est même compensé par une déduction fiscale importante.

La France en retard

En Europe, le département déchets de Bruxelles Environnement propose un "Guide pratique sur le réemploi", qui étudie le potentiel des chantiers publics (écoles, administrations) et privés (entreprises, maisons individuelles), et propose une méthodologie pour intégrer des éléments de réemploi dans une rénovation.

En France, le réemploi commence tout juste à susciter un début d’intérêt. Pourtant le gisement existe : le secteur du bâtiment et des travaux publics génère près de 260 millions de tonnes de déchets, soit en volume les trois quarts des déchets nationaux. Officiellement, 60% sont recyclés, le reste finissant à l’enfouissement dans des décharges légales… ou pas.

"L’Union européenne, relève Carl Enckell, avocat spécialisé en droit de l’environnement, a fixé à ses Etats membres un objectif de réemploi ou de recyclage de 70 % des déchets du BTP [bâtiment et travaux publics] d’ici à 2020. Mais aujourd’hui le recyclage concentre toutes les attentions et tous les financements des infrastructures industrielles ou du soutien à l’innovation", observe-t-il. En France ne sont guère proposés au réemploi que les produits anciens qui ont une certaine valeur patrimoniale, historique : belle cheminée, parquet Versailles, charpente, tommettes en terre cuite… "Pour le reste il n’y a pas de filière", regrette Alexandre Doyère, président de l’entreprise de démolition du même nom. Orientant aujourd’hui vers le recyclage près de 85% des 200 000 tonnes de déchets que son entreprise collecte sur ses chantiers, ce démolisseur souhaiterait jouer la carte du réemploi pour tous les matériaux récupérés en bon état ou presque neufs. "Nous avons le gisement, assure-t-il, mais la demande, elle, se fait attendre, il faut la chercher, la susciter."

Problème de conformité

Côté constructeurs, les réticences restent fortes, sans doute parce que le bâtiment est un des milieux les plus réglementés et normés. A chaque produit est attaché un avis technique validé par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) prouvant ses performances. "Or, souligne Diego Harari, directeur du développement durable chez Vinci Immobilier, cet avis technique ne vaut plus lorsque le produit est réemployé. Et cela pose la question de l’assurance. Personne n’engagera sa responsabilité sur un produit qui n’est pas validé."

"Nous avons besoin que nous soit garanti un niveau de performance", abonde Franck Helary, directeur général logement Ile-de-France chez Bouygues Immobilier, tout en mesurant l’intérêt du réemploi. "Prescrire sur nos chantiers des matériaux déjà usagés mais encore en bon état de service nous permettrait de baisser le coût de nos bâtiments et contribuerait à notre objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais pour cela il faut que se mette en place une filière qui permette de nous garantir la conformité du produit réemployé aux normes", insiste celui-ci.

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) travaille sur ces questions de la conformité réglementaire et de méthodologie de la déconstruction. "Jusqu’au milieu du XXe siècle, le réemploi était une pratique courante, traditionnelle de l’acte de bâtir, rappelle l’architecte Julien Choppin. Aujourd’hui, l’épuisement des ressources, l’aspiration au zéro déchet porte à relégitimer cette pratique."

Source : Le Monde du 15 novembre 2014 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/15/construire-avec-des-materiaux-d-occasion_4524218_3244.html#xtor=AL-32280515)





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