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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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Le sable marin devient un objet de trafic
News # 208 insérée le 30 mars 2010 dans la catégorie Biologie
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Les touristes ne sont pas les seuls à
s'intéresser aux plages et aux fonds marins qui font rêver. Les
fournisseurs en matériaux de construction sont
aussi de plus en plus tentés d'aller faire un tour le long des côtes. Tous sont
aujourd'hui à la recherche de sable et de graviers afin
d'étancher la soif de béton des promoteurs immobiliers. Si certains
de ces marchands de sable ont pignon sur rue, d'autres opèrent en contrebande.
Pour le plus grand dommage des sites qui sont devenus leurs proies et sur
lesquels ils interviennent en bandes très bien organisées. Le sable, dont les réserves accessibles sont limitées, est
ainsi convoité partout dans le monde : en
Asie, en Afrique et en Amérique. Récemment, des cas de vol ont été rapportés sur
des plages au Mexique, à la Jamaïque ou dans le Pacifique. Au Maroc, les camions
de pilleurs de sable sont poursuivis par la police sur les plages proches de
Tanger ou de Casablanca. Même l'Europe n'est pas épargnée. L'un des derniers cas
signalés par des habitants a touché l'Écosse. Courant février,
les plages de Tiree, une île baignée par le Gulf Stream,
ont été délestées de leur sable à plusieurs reprises. L'attrait pour le sable marin
provient de ses qualités physiques particulières.
"Avec son grain "roulé" par les vagues et sa forte densité, il apporte une
très bonne résistance au béton", explique Patrick Kerverdo, directeur de DTM,
une entreprise d'extraction basée sur le littoral atlantique. L'affaiblissement de la
résistance de la côte est la crainte principale des populations
touchées par le vol ou l'extraction légale, mais intensive, de sable. De plus,
le sable et les graviers marins obéissent à des mouvements de courant cycliques
qu'un prélèvement brutal vient troubler. Et un pompage puissant peut avoir un
effet perturbateur sur les organismes qui vivent au fond
des mers, ainsi que sur la structure de la houle. Le souci d'érosion mal contrôlée pèse aussi sur les
populations qui vivent le long des estuaires. Au Vietnam, par exemple, des
habitations s'écroulent dans le delta du Mékong ou le long des rivières près d'Hanoï,
dont les rivages ont été dépouillés de leur sable. Le phénomène est
particulièrement aigu autour de Singapour, qui cherche constamment à gagner sur
la mer. D'une surface de 580 km2 en 1960, la cité-Etat s'étend aujourd'hui sur
près de 700 km2. Elle a donc des besoins immenses en sable, qu'elle va chercher
chez ses voisins, par l'intermédiaire de fournisseurs privés. Mais ces derniers
ne sont pas toujours très scrupuleux. L'ONG Global Witness rapporte, par exemple, qu'au
Cambodge, certains d'entre eux, organisés très "professionnellement", avec
des systèmes de pompes installés sur des
barges, peuvent remplir illégalement un bateau d'une
capacité de 15 000 tonnes en aspirant pendant trois jours et trois
nuits le sable d'un estuaire ou du rivage d'une île. A environ 11$ (8,2 euros) la tonne au départ du lieu
d'extraction et 45$ pour le sable livré à Singapour près à être utilisé, selon
Global Witness, ce trafic représente une affaire clairement rentable.
En 2008, environ 7 millions de tonnes de granulats marins
ont été extraits sur le littoral français, sur une production totale de
plus de 400 millions de tonnes, dont 170
millions de matériaux alluvionnaires. Mais la demande pourrait être multipliée
par 3 dans les 10 années à venir. Source : Le Monde du 29 mars 2010
(http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/29/le-sable-marin-devient-un-objet-de-trafic_1325755_3244.html)
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