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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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La médecine naturelle indienne en danger
News # 317 insérée le 21 juin 2010 dans la catégorie Santé
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L'Inde pourrait payer cher le succès de sa
médecine traditionnelle ayurvédique. Le ministre de la santé vient de publier
une liste de 359 espèces de plantes menacées
d'extinction, en raison de leur utilisation dans cette pharmacopée naturelle.
La sita ashoka soigne si bien les troubles digestifs qu'elle est en train de
disparaître des plaines du nord-est de l'Inde. Quant au guggal, qui aiderait à
soigner les désordres nerveux, il a pratiquement disparu du pays : l'Inde doit
désormais en importer d'Afghanistan. Sur les 15 000 plantes
médicinales recensées dans le pays, 7 000 sont utilisées dans la médecine
ayurvédique, un savoir-faire traditionnel vieux de plus de 1500 ans.
Plus de 80% de la population indienne se soigne encore
ainsi. En 1988, l'Organisation mondiale de la santé avait reconnu
leur importance dans le système de soins du pays et avait adopté une résolution
appelant à "la sauvegarde des plantes qui sauvent la vie". En l'espace de 10 ans, l'Inde a ouvert
des dizaines de cliniques ayurvédiques accueillant des
touristes du monde entier. Le marché est évalué à 1,2 milliard
d'euros et progresse de 8% par an. Mais les plantes sont souvent achetées auprès
de communautés locales qui les cueillent dans les forêts
sans se soucier de leur conservation. D'après
les estimations de la Banque indienne pour l'agriculture et le développement
rural, ce serait le cas pour 90% d'entre elles. "Malgré des ressources
importantes, le secteur des plantes médicinales souffre d'un manque
d'investissements dans la recherche et le développement, et d'un marché hors
contrôle. La manière dont elles sont récoltées mène à
la destruction de la biodiversité", estime le docteur Kanjilal,
de l'Institut du nord-est pour les sciences et les technologies. Le conseil indien pour les plantes médicinales,
créé en 2000 pour sauvegarder celles menacées d'extinction, a déjà commencé à
replanter certaines variétés comme le guggal. Il soutient financièrement les
États qui décident de créer des zones de conservation. Une trentaine existe
déjà. Ces initiatives ont aussi pour objectif d'améliorer la qualité de la
production de plantes médicinales et, in fine, des remèdes ayurvédiques. Lors de l'inauguration, en 2007, d'une conférence
sur la culture des plantes traditionnelles, le docteur Siddhu, gouverneur de l'Etat
de Manipal, indiquait ainsi que le nombre de patients souffrant d'effets
secondaires, à la suite d'un traitement de médecine naturelle, était en hausse.
"L'une des raisons majeures est l'utilisation d'herbes médicinales de
médiocre qualité", précisait-il. Source : Le Monde du 19 juin 2010 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/06/19/la-medecine-naturelle-indienne-en-danger_1375521_3244.html)
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