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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
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l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
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Quand l'ADN prédit un destin de centenaire
News # 352 insérée le 03 juillet 2010 dans la catégorie Biologie
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Publiée vendredi 2 juillet dans la revue
américaine Science, leur étude montre qu'une longévité exceptionnelle n'est pas
due à une seule mais à de multiples particularités génétiques. L'influence du mode de vie sur la longévité est
attestée, par exemple, par l'espérance de vie élevée des adventistes du Septième
Jour : 88 ans en moyenne. Le comportement des adeptes de cette religion favorise
la longévité. Mais, à l'évidence, des facteurs génétiques sont aussi à l'oeuvre
chez les personnes dépassant de 10 à 30 ans le cap des 80 ans. "Dans les pays
industrialisés, une personne sur 6 000 est centenaire, et ceux que
l'on appelle les supercentenaires - ayant plus de 110 ans - représentent un
individu sur 7 millions. Mais il faut noter que 90% des centenaires n'ont pas de
handicap sur le plan de la santé avant l'âge de 93 ans", souligne Thomas
Perls. Le gériatre rappelle qu'il existe une forte influence familiale dans le
fait de devenir centenaire et qu'un tel destin met en jeu des voies complexes. L'équipe italo-bostonnienne a lancé une
étude portant sur l'analyse complète du génome de 1 055
centenaires nés entre 1890 et 1910 (801 ayant précédemment participé
à une étude sur les centenaires en Nouvelle-Angleterre et 254 autres ayant été
inclus dans une étude pour un laboratoire pharmaceutique) et de 1 267 sujets
servant de comparaison. Disposer de deux groupes de centenaires permettait de
chercher à répliquer les observations faites sur le premier groupe dans le
second. Un tiers environ des centenaires du premier groupe avaient un parent au
premier degré ayant lui aussi une extrême longévité. Les chercheurs ont bâti un modèle prenant en
compte 150 variants génétiques portant chacun sur un
seul nucléotide. "70 d'entre eux se retrouvent chez des
centenaires du premier groupe et pour 33 d'entre eux dans le second groupe",
précise Thomas Perls. "Nous avons abouti à trois constats, explique
Paola Sebastiani. Tout d'abord, lorsque l'on soumet les
informations génétiques d'un individu à notre modèle informatisé,
nous pouvons déterminer de manière exacte dans 77% des cas
sa prédisposition à devenir centenaire, ce qui est un taux élevé pour
un modèle prédictif. Pour la biostatisticienne, le fait que dans 23%
des cas le modèle ne donne pas le bon résultat tient à ce qu'"il reste encore
beaucoup à découvrir dans le génome et que nous ignorons encore certains traits
génétiques associés à la longévité. Mais le fait que nous ayons une capacité
prédictive importante simplement avec des données génétiques atteste fortement
du caractère héréditaire de la longévité". Deuxième constat, le modèle fournit un
profil individuel qui reste à interpréter en fonction de
nombreuses variables associées. Les chercheurs ont ainsi défini 19
groupes, en fonction de la présence de certains facteurs de risque (cancer,
maladies cardiovasculaires, etc.) parmi les centenaires étudiés. Dans certains
groupes, on retrouve une survie plus longue ; dans d'autres une apparition plus
tardive de la maladie. "Il y a donc plusieurs voies permettant d'atteindre une
extrême longévité", remarque Paola Sebastiani. Troisième constat, qui peut surprendre, l'étude
de la présence de variants génétiques associés à des
maladies ne met pas en évidence de différence marquée entre les centenaires et
les sujets contrôles. "Cela signifie que ce
n'est pas l'absence de prédisposition pour des maladies qui fait vivre
longtemps, mais bien le fait d'être porteur de variants favorisant la longévité,
conclut Paola Sebastiani. Cela implique aussi que si l'on veut calculer le
risque de développer une maladie, il ne faut pas seulement s'appuyer sur la
présence de variants génétiques qui lui sont associés, mais tenir compte du
patrimoine génétique plus global." Source : Le Monde du 2 juillet 2010 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/07/02/quand-l-adn-predit-un-destin-de-centenaire_1382157_3244.html#xtor=AL-32280184)
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