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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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Reconstruire un poumon en laboratoire
News # 372 insérée le 24 juillet 2010 dans la catégorie Santé
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Un fragment de poumon
reconstruit sur une charpente de tissu conjonctif, une puce reproduisant les
échanges gazeux des alvéoles pulmonaires. Telles sont deux des
avancées récentes de la bioingénierie tissulaire. Actuellement, la seule façon de remplacer un
poumon défaillant est d'en transplanter un provenant d'un donneur compatible,
une opération complexe, rarement effectuée faute de donneur, et qui ne permet
une survie que de 10 à 20% au bout de 10 ans. Thomas Petersen, Laura Niklason et
leur collègues de l'Université Yale, à New Haven, ont
produit in vitro un poumon de rat qui semble avoir les caractéristiques
fonctionnelles d'un véritable poumon. Un premier pas vers la
régénération de poumons utilisables pour des greffes. Les chercheurs ont prélevé les poumons de rats et
leur ont appliqué des solutions de détergent selon la méthode de "décellularisation"
mise au point dans les années 2000 pour divers organes, dont le cœur, le rein et
le foie. Il s'agit de détruire toutes les cellules épithéliales et vasculaires,
afin de ne laisser en place qu'une charpente constituée de tissu conjonctif. La
matrice ainsi obtenue, qui conservait la microarchitecture des alvéoles et la
structure arborescente des bronchioles, a été mise en présence de cellules
épithéliales et de cellules endothéliales (vasculaires) multipliées dans un
bioréacteur à partir de cellules prélevées sur des rats nouveau-nés. Ces cellules ont adhéré à la matrice conjonctive
et, au bout de 8 jours d'évolution dans un milieu approprié, ont reconstitué un
tissu épithélial pulmonaire et vasculaire, c'est-à-dire des alvéoles
pulmonaires, des micro-vaisseaux et des bronchioles. Plus encore, transplantés à
4 rats pendant 1 ou 2 heures, ces micro-poumons ont reconstitué une
microcirculation fonctionnelle et ont contribué aux échanges d'oxygène et de
dioxyde de carbone, ce dont témoignait le changement de couleur du sang (le sang
devient rouge clair en s'oxygénant). La méthode a été reproduite avec des
cellules humaines épithéliales et endothéliales dérivées de cellules de sang de
cordon ombilical. Ces cellules ont bien adhéré à une matrice obtenue par
décellularisation de fragments de poumon humain provenant d'une banque de
tissus, ce qui laisse penser que la procédure est
applicable à du tissu pulmonaire humain. On en est loin toutefois. Par ailleurs, cette
méthode ne trouvera d'application clinique que si les
cellules utilisées pour ensemencer la matrice pulmonaire sont immunologiquement
compatibles avec le patient receveur, pour éviter les rejets. Cela
impliquerait de cultiver ces cellules à partir de cellules souches issues du
patient, ce que l'on ne sait pas faire actuellement. La reconstitution d'un poumon a fait l'objet
d'une autre étude par l'équipe de Dan Huh et Donald Ingber, de l'Institut Wyss
d'ingénierie biologiquement inspirée, à Harvard, mais dans une tout autre
perspective. Leur objectif était de recréer à petite échelle a zone d'échange
entre air et sang des alvéoles pulmonaires, afin de constituer un modèle
expérimental in vitro utilisable pour tester des médicaments et des contaminants
environnementaux, en remplacement des tests sur l'animal. Ce "poumon sur puce" consiste en un système
microfluidique, c'est-à-dire des microcanaux gravés dans deux membranes de
polydiméthylsiloxane (PDMS) séparées par une fine membrane poreuse faite du même
matériau, le tout ayant la taille d'une gomme. On obtient ainsi 2 compartiments
de part et d'autre de la membrane centrale. Si l'on introduit dans l'un des
compartiments des cellules épithéliales pulmonaires, et dans l'autre des
cellules endothéliales, elles reconstituent de part et d'autre de la membrane
poreuse une interface similaire à celle des alvéoles pulmonaires. De l'air peut
alors être pulsé dans le compartiment épithélial et un fluide dans le
compartiment endothélial. Les bioingénieurs ont réussi, en jouant sur
l'application d'un vide dans deux chambres latérales, à
reproduire les changements de pression et la tension
mécanique que subit le tissu pulmonaire. De plus, après introduction
de bactéries du côté épithélial et de globules blancs du côté vasculaire, ces
derniers ont traversé la membrane poreuse pour aller détruire les microbes,
reproduisant leur comportement naturel dans les alvéoles. Ce dispositif
permettrait aussi de mesurer l'absorption de nanoparticules par le tissu
pulmonaire, au titre d'analyse toxicologique. Source : Pour la Science du
13 juillet 2010 (http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-reconstruire-un-poumon-ena-laboratoire-25518.php)
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