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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
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l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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De l'ADN en code-barres
News # 380 insérée le 28 juillet 2010 dans la catégorie Sciences & Technologies
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Une nouvelle technique d’identification génétique
a été développée dans des laboratoires suédois et danois.
Notre génome pourrait donc être cartographié par
nanofluidique sous la forme de 46 codes-barres, autant que de chromosomes. L’ADN est un outil précieux dans plusieurs
domaines : la médecine, pour le dépistage de maladies génétiques ou d’agents
infectieux, mais aussi en justice puisqu’il peut permettre de confondre
irréfutablement les auteurs de crimes. Depuis la découverte de l’ADN, les méthodes
d’identification des séquences sont passées de l’artisanat, avec le séquençage
de seulement quelques centaines de nucléotides par jour (méthode de
Maxam-Gilbert), à des méthodes industrielles automatiques où les machines
peuvent traiter 600 millions de paires de bases (pyroséquençage 454). Une nouvelle technologie vient de naître, rapide
et peu coûteuse, qui pourrait permettre d’accélérer l’obtention d’informations
génétiques. De plus, la technique est précise, puisqu'elle s'attaque à
une molécule unique d'ADN, et non plus à un ensemble de
molécules comme c’est actuellement le cas. La technique, développée par nanofluidique à
l’Université de Lund en Suède, permet d’obtenir une
image de l’ADN sous forme de code-barres, spécifique de la
composition nucléotidique de l’ADN. Elle débute par le dépliage de chacun des
chromosomes contenus dans une cellule, dans un nanotunnel dessiné sur une puce.
Ensuite, elle repose sur les propriétés physiques de l'ADN. Les quatre nucléotides (les bases de l’ADN :
l’adénine, la thymine, la cytosine et la guanine), forment des paires de bases
qui relient les deux brins de l’ADN. L’adénine s’apparie à la thymine dans une
liaison plus labile que celle formée par la cytosine et la guanine. Ces
différences mènent à une cassure des liaisons A-T à une température plus basse
que les liaisons G-C. En fonction de la température appliquée à la molécule
d’ADN, les deux brins de l’ADN sont alors plus ou moins appariés, à l’image
d’une fermeture à glissière cassée, qui est ouverte ou fermée en différents
endroits. Pour distinguer les zones appariées des zones
ouvertes, une molécule fluorescente particulière a été utilisée : elle est
séquestrée dans les zones doubles-brins de l’ADN. La fluorescence est donc plus
forte aux endroits où les deux brins sont appariés. Ce
sont les différences de fluorescence sur toute la longueur de la molécule d’ADN
qui dessinent le code-barres. La technique, publiée dans le journal PNAS,
semble très au point, puisque les chercheurs ont
comparé les codes-barres obtenus expérimentalement à ceux calculés de manière
théorique : la superposition est quasi-parfaite. Toutefois, seule une
image globale de l’ADN est obtenue : il n’est pas possible de déterminer la
séquence nucléotidique exacte. Ses applications potentielles sont néanmoins
nombreuses : des bases de données pourraient contenir
tous les ADN connus sous la forme de code-barres, afin de faciliter
l’identification de virus ou de bactéries présents chez un patient. Elle
pourrait aussi aider à déterminer des anomalies chromosomiques, souvent causes
de maladies génétiques, en comparant le code-barres d’un chromosome sain à celui
d’un patient. La technique, qui permet de visualiser
individuellement chaque chromosome d’une seule cellule, peut aussi déterminer
des différences génétiques entre deux cellules au sein même d’une population
cellulaire, chose irréalisable avec les autres technologies de séquençage. C’est
par exemple important pour comprendre la résistance au traitement de cellules
cancéreuses, dont l’hétérogénéité génétique pourrait être en cause. Source : Futura Sciences du
25 juillet 2010 (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/de-ladn-en-code-barres_24520/)
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