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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
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perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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L’ADN business "Les biobanques stockent cellules et tissus humains"
News # 400 insérée le 15 août 2010 dans la catégorie Biologie
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Ces dernières années, le
développement de la génétique a engendré celui des biobanques. Ces
structures concentrent parfois de très nombreuses données génétiques.
Le cadre juridique
de leurs activités est flou.
Elles suscitent des interrogations
et des appétits. Elles abritent des
collections gigantesques. Ce sont des bibliothèques un peu spéciales,
appelées biobanques, qui recèlent dans leurs rayonnages des ouvrages un rien
particulier. Fragments d'ADN, extraits de cordons
ombilicaux, échantillons de tumeurs cancéreuses se comptent en milliers, parfois
même en centaines de milliers. C'est le cas
au Royaume-Uni, où l'ADN de plus de 500 000 personnes est répertorié.
Si la conservation de fragments humains à des fins de thérapie ou de recherche
est une pratique qui existe depuis longtemps, ces dernières années, avec le
développement des biotechnologies, leur nombre croît de façon exponentielle.
"C'est d'abord un outil de recherche de première importance pour les
scientifiques, explique Christine Noiville, juriste et chercheur au CNRS,
directrice du Centre de recherches en droit des sciences et techniques. Le
développement des biotechnologies, allié à celui de l'outil informatique, permet
de comparer des milliers de fragments d'ADN, et ainsi d'identifier les gènes
prédisposant à certaines maladies." L'analyse des échantillons, notamment
d'ADN, a aussi permis de retracer le parcours de groupements humains.
Mais le matériel génétique est aussi source d'informations
sur les individus et le regroupement de telles quantités de données soulève bien
des interrogations. "En Europe, et particulièrement en France, la
législation qui protège les donneurs s'articule autour de deux axes :
consentement et confidentialité, rappelle Christine Noiville. Un des enjeux
majeurs est celui de l'ampleur du consentement. Certains donneurs seraient ainsi
prêts à fournir leur ADN pour aider la recherche contre le cancer, mais pas la
recherche en cosmétique." Si la plupart des biobanques informent les
donneurs de l'avenir de leurs échantillons,
tel n'est pas le cas de certaines sociétés privées comme deCODEme, qui proposent
des services de dépistage de prédisposition à certaines maladies. Leurs contrats
prévoient que les informations génétiques des donneurs pourront être utilisées à
des fins de recherche. Quels types de recherches ? Pendant combien de temps ?
Une absence d'information que ces sociétés entretiennent
savamment ? De même, il est difficile de savoir comment ces sociétés
privées assurent la confidentialité des données.
Christine Noiville pointe par ailleurs un manque dans
la législation : "Pour les biobanques d'ADN, publiques ou privées,
rien n'est prévu dans le cas d'une faillite de l'organisme gérant les
collections." Un flou juridique qui peut s'avérer dangereux. Ainsi, au
Japon, on a vu des biobanques privées vendre leur
collection aux enchères avec le mobilier. Les biobanques n'ont pas toutes le même statut.
En Europe, la plus grande part des collections relève du secteur public à
travers des institutions émanant des ministères, des centres de recherches ou
des hôpitaux. Des biobanques privées existent également, surtout à but non
lucratif, contrôlées par des associations. Ces deux types d'organismes sont
largement financés par les fonds publics alloués à la recherche, et dans une
moindre mesure par des partenariats entre public et privé. Mais dans certains
pays, des biobanques privées comptent bien sur les brevets issus de la recherche
sur leurs échantillons pour rentabiliser leurs investissements. Ainsi,
en Islande, la société deCODE Genetics, qui à collecté
l'ADN de plus de la moitié de la population adulte depuis 1996, est financée par
les laboratoires Roche et Merck, pas spécialement réputés pour leur
altruisme. C'est que le business de
l'ADN peut s'avérer très lucratif : en déposant un brevet sur un gène
responsable d'une maladie, l'entreprise peut commercialiser un test de
dépistage. Et empêcher tout autre organisme de recherche ou laboratoire de
travailler à une contre-expertise, ou à un test moins onéreux. Pour Christine
Noiville : "Ce n'est pas tant le principe des
brevets qui pose problème, mais la manière dont ces brevets ont été accordés et
exploités ces 15 dernières années dans le domaine des biotechnologies." Un juge new-yorkais vient cependant d'invalider 7
brevets portant sur des gènes liés aux cancers du sein et des ovaires, déposés
par le laboratoire Myriad Genetics. "Un Don Quichotte", selon la juriste.
20% des gènes humains identifiés sont déjà brevetés, et
leur marché se chiffre en milliards de dollars. Autant dire que si le
législateur veut se pencher sur le sujet, il doit faire vite. Source : Les Signes des Temps du 12 août 2010 (http://www.futurquantique.org/?p=10174)
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