Si
vous souhaitez lire d'autres articles de YellowGirl, cliquez
[ici]
Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
|
Faudra-t-il bientôt manger 50 fruits et légumes par jour ?
News # 474 insérée le 04 octobre 2010 dans la catégorie Santé
|
Vitamines A, B ou C, Oméga 3, oligo-éléments, fer…
Les nutriments sont indispensables à notre organisme et à sa longévité.
Plusieurs études nous alertent sur la faiblesse des fruits et légumes "modernes"
en nutriments. Alors qu’une pêche suffisait en 1950
pour absorber une bonne ration de vitamine A, il faudrait aujourd’hui en croquer
une vingtaine ! Où sont passées ces vitamines ? Que disent les
chercheurs ? L’industrie agro-alimentaire en profite-t-elle ? Basta ! a mené
l’enquête.
"Mangez au moins 5 fruits et légumes par jour",
recommande le Programme national nutrition santé. Peut-être faudra-t-il bientôt
en manger 50… Côté nutriments, nos aliments semblent montrer quelques
faiblesses. Prenez une orange : celle des années 2000 aura sans doute meilleure
mine que les oranges des années 50. Et pourtant…
L’orange moderne contient 5 fois moins de fer. Idem pour les pêches.
Plusieurs études révèlent cette perte de "densité
nutritionnelle". C’est la quantité de nutriments (vitamines,
minéraux…) qu’un aliment contient comparé à son nombre de calories. Des chips ou
une pizza ont, par exemple, une très faible densité nutritionnelle comparés à
des lentilles ou des brocolis. Ce problème commence à être soulevé aux
États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne. En France, silence radio du côté
des pouvoirs publics et des instituts de recherche. Nos fruits et légumes
échapperaient-ils à cette malédiction ?
Vitamine A : 1 pêche de 1950 = 26 pêches de 2010
Depuis 1950, des chercheurs mesurent le contenu
nutritionnel de l’alimentation. À côté des glucides, protides et autres lipides,
la présence de micro-nutriments – vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides
gras et acides aminés – est indispensable à notre santé. Or
dans les années 1950, manger une banane, une orange et une
pêche, suffisait à pourvoir les "apports journaliers recommandés" (AJR) d’une
personne en vitamine A. Aujourd’hui, vu les teneurs en nutriment, il faudrait 5
bananes, 10 oranges, et 26 pêches pour avoir sa dose de vitamine A !
C’est ce que révèle une étude menée au Canada en 2002 et publiée par le premier
quotidien du pays, The Globe and Mail, et la chaîne de télévision CTV News.
Cette étude compare les tableaux de nutriments publiés à différentes époques,
avec les taux de vitamines et minéraux contenus dans 25 fruits et légumes.
Résultats ? En un demi-siècle, la pomme de terre a
perdu plus de la moitié de sa vitamine C et de son fer, plus d’un quart de son
calcium. Et 100% de sa vitamine A, un nutriment indispensable au développement
des cellules et au fonctionnement du système immunitaire ! Selon cette étude
canadienne, quasiment 80% des aliments testés ont vu
leur teneur en calcium et en fer diminuer. (...)
Quelles sont les causes de ce phénomène ? Les
méthodes agricoles d’abord : l’utilisation intensive de
pesticides et d’herbicides, les excès d’engrais qui augmentent la
vitesse de croissance des plantes et diminuent proportionnellement le temps de
fixation des micronutriments. Les techniques intensives
épuisent aussi les sols, dont la teneur globale en nutriments diminue
dans certaines zones. En cause également, selon Brian Halweil,
les traitements de conservation et les rallongements du
temps de transport. Un aliment parcourt en moyenne 2 500 kilomètres
avant d’être consommé ! Certains fruits, cueillis trop tôt, n’ont pas le temps
de développer les nutriments liés à l’ensoleillement, comme les anthocyanines ou
polyphénols, ces composants qui nous protègent contre le cancer ou la
détérioration des cellules du cerveau. Quant au taux de vitamine C dans les
pommes et abricots cueillis verts : il est proche de zéro !
En cause également, les pratiques de sélection des
plantes selon leur rendement. Les agriculteurs préfèrent les plantes qui
poussent vite, produisent beaucoup et ont une belle apparence. Mais plus le
rendement est élevé, moins la plante dépense d’énergie à absorber des
oligo-éléments, et plus la teneur en nutriments est faible.
Nos régimes alimentaires sont déjà pauvres en
nutriments. 70 % de ce que nous mangeons provient de produits industriels,
beaucoup moins riches en vitamines. Nous consommons de plus en plus de "calories
vides" : des aliments contenant des quantités élevées de gras et de sucre ajouté
et très peu de nutriments par calorie. Si même les fruits et légumes ne nous
assurent plus notre ration quotidienne… (...)
Quand il n’y aura plus de nutriments dans les
produits agricoles, on pourra toujours se les injecter
manuellement, via des nano-capsules… De quoi révolutionner la
configuration des repas de familles ! Autre solution proposée par l’industrie :
manger des nutriments artificiels ou des aliments
enrichis. "Depuis quelques années et grâce à la mobilisation de
l’ensemble des acteurs – corps médical et scientifique, pouvoirs publics,
industriels – la conscience nutritionnelle des consommateurs français s’est
éveillée", se félicite le Syndicat de la diététique et des compléments
alimentaires.
Selon un sondage mené en 2008 pour cet organisme par
TNS Sofres, 37% des Français
"consomment des compléments alimentaires afin
de conforter leur capital santé". Un marché qui
représente un chiffre d’affaires annuel de plus d’un milliard d’euros
(en 2008). Quitte à gérer la santé comme un capital, il peut paraître plus
rentable d’acheter des doses de vitamines ou d’oligo-éléments, que d’essayer de
repenser les politiques agricoles et alimentaires. Surtout quand cela arrange
l’industrie agro-alimentaire. Au moins pourrait-on espérer que les instituts de
recherche en France puissent nous dire exactement ce que nous mangeons, et
surtout si ces aliments nous nourrissent encore. Ce qui n’est même pas le cas.
Source : Les Signes des Temps du 4 octobre
2010 (http://www.futurquantique.org/?p=12210)
Si
vous souhaitez lire des articles plus complets de Yellow Girl, cliquez
[ici]
ATTENTION
: Si vous n'avez pas de compte PayPal, vous pouvez néanmoins utiliser une carte
bancaire pour faire un don,
mais assurez vous dans ce cas de le faire depuis un
ordinateur.
En effet, pour des raisons de sécurité, PayPal a désactivé ces paiements depuis
les smartphones et les tablettes, ce qui générera une erreur.
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.